Géricault, Théodore

Mamelouk au bord de la mer

Au début du XIXe siècle, le Mamelouk fascine les artistes qui en font le modèle du cavalier oriental intrépide, mystérieux et fier, incarnant les idéaux de liberté et d’égalité. Géricault le figure sur un cheval fougueux qui s’élance dans les flots, sabre tiré contre un ennemi invisible et main droite levée dans un geste de défi. Daté vers 1818, le dessin est exécuté dans un lavis plus ou moins dense qui joue des réserves de papier pour évoquer le mouvement des vagues et l’impétuosité de l’animal.

At the beginning of the 19th century, European artists were fascinated by Mameluks in whom they saw the epitomy of fearless, mysterious and proud oriental horsemen, embodying ideals of freedom and equality. Here, Géricault’s Mameluk is riding his fiery horse into the sea, drawing his sword against an invisible enemy, and defiantly raising his fist. Dated around 1818, the drawing displays various densities of wash alternating with blank spaces, to suggest the waves rolling in and the horse dashing forth.

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