Devéria, Eugène

Odalisque

Devéria offre dans cette feuille des années 1830 une vision rêvée de la femme orientale – il n’est jamais allé en Orient – qui fait écho à la Grande Odalisque d’Ingres. Son corps alangui aux courbes exagérées pose dans un décor sophistiqué composé d’étoffes précieuses et d’objets orientaux, et dont l’atmosphère saturée accentue l’intimité de la scène. Les rehauts de gouache blanche posés non par touches, mais en fines hachures, suggèrent le scintillement des tissus brodés et mettent en valeur la blancheur sans défaut du corps laissé en réserve.      

This 1830’s drawing illustrates Devéria’s dreamy vision of the oriental woman - he never traveled to the East - that echoes Ingres' Grande Odalisque. Her curvaceous, languorous body is set in the sophisticated decor of precious fabrics and oriental objects, creating a dense atmosphere which emphasizes the intimate quality of the scene. White gouache highlights are not applied in touches but in very fine hachures, suggesting the sheen of lustrous embroidered fabrics and underlining the flawless white body.

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