Timothée Gruel
Bourse de dessin Hélène Diamond
Cabane, fusain sur papier, 50 x 50cm, 2019
« Il y a peut-être autant de façons de commencer un dessin que de l’achever. Ce qui relie ces deux instants, c’est mon observation interrogative de la lumière. Car si le dessin est pour moi une trace idéale du passage du temps dans mon esprit, c’est surtout ma première approche spontanée de la lumière : la lumière sur les choses, la lumière sur les gens, la lumière et ce qu’elle raconte des formes et des surfaces. Aussi le dessin n’est jamais pour moi un travail préliminaire à celui de la peinture mais plutôt un travail complémentaire. Le dessin aura toujours la vocation à part entière d’être une trace directe, un questionnement brut et spontané de la lumière sur les choses. »
“Perhaps there are many ways to start and achieve a drawing. The link between these two moments is my interrogative observation of light. Indeed, if drawing is for me the ideal mark of the passage of time in my mind, it is above all my first spontaneous approach of light: light on things, light on people, light and what it says about forms and surfaces. Therefore drawing is never a preliminary work before painting for me, but rather a complementary work. Drawing will always have the vocation to be a direct mark, a row and spontaneous question about light on things.”