Prix 2020 -oeuvre 16

Intérieur I, Stylo-encre sur papier, 28 x 47 cm, 2020, Atelier François Boisrond, 2ème année

Louise Janet crée sa propre mythologie, une mythologie de vies minuscules, d’oubliés, une épopée du banal. Le dessin lui sert à garder trace du « ça-a-été », avant que tout ne disparaisse. Tout au long de la période inédite qu’a été le confinement, elle a voulu documenter ce que la restriction de nos libertés changeait dans notre rapport aux choses qui nous entourent quotidiennement. Elle a tenté de dresser un répertoire des objets, des lieux et des gens avec lesquels elle a vécu dans une extrême proximité pendant ces deux mois.

Louise Janet creates her own mythology, a mythology of tiny, forgotten lives, an epic of the mundane. She uses drawing to keep track of the “it-has-been” before everything disappears. Throughout the unprecedented period of confinement, she wanted to document how the restriction of our freedoms changed our relationship to the things that surround us daily. She tried to create a repertoire of the objects, places and people with whom she lived in close proximity during those two months.