Professeurs

Charlotte

El Moussaed

Diplômée des Beaux-Arts de Paris en 2013.

En 2014, Charlotte el Moussaed a été lauréate de la bourse « Looking for Paris-Texas », attribuée par l’Ambassade des États-Unis et l’association des Amis des Beaux-Arts, elle a alors séjourné 3 mois à Chicago. Elle a reçu le prix « Impressions Photographiques 2015 », décerné par Les Ateliers Vortex en partenariat avec le Consortium de Dijon et le Conseil Régional de Bourgogne ; ce prix lui a valu une exposition au Frac Bourgogne à Dijon. Entre 2013 et 2017 elle a collaboré avec Le Bal / La Fabrique du Regard sur le programme d’ateliers pédagogiques. En 2016 elle a été l'une des trois lauréats du prix YISHU 8, son exposition personnelle : Composé Oisif s’est tenue à YISHU8, Maison des arts de Pékin, après trois mois de résidence. Sélectionnée au 61e Salon de Montrouge en 2016, elle y exposa à nouveau en 2017 pour l'évènement périphérique du salon : Répliques Imaginaires. Elle est artiste intervenante à la Galerie CAC de Noisy-le-sec de septembre 2018 à juin 2019. En 2019 elle intègre le Master 2 Documentaire de création à l’école documentaire de Lussas. Elle y réalise en 2020 : Comme notre langue s’écrit au sol. En 2020 elle intervient aux Beaux-Arts de Bourges pour un workshop qu’elle intitule : « est-ce que l’art conte encore ? »

« Charlotte el Moussaed investit son rapport à l’identité à travers la quête d’un juste positionnement pour observer son environnement, trouver une place où il est possible d’accueillir, de relayer, ou encore de générer du lien et de lui donner sens. L’aspect narratif se lie à la présence du corps, ou par effet de contraste, à son absence. C’est comme ça que le travail de Charlotte EL Moussaed flirte avec la performance, tant il est question d’éprouver les différentes manières d’habiter l’image, d’apparaître et de disparaître, d’être incarné ou éthéré, de trouver dans son rapport à l’autre des « modes d’existences »1. Noémie Monier, Le Chassis #5 1 Etienne Souriau, Les Différents Modes d’existence, PUF, Paris 2009, cité par Vincianne Despret dans Au bonheur des morts, récits de ceux qui restent, Les Empêcheurs de penser en rond, Paris, 2015