Visuel actualite
354 C

354C w/ BEAUX-ARTS DE PARIS 

354C w/ BEAUX-ARTS DE PARIS 
FIN DE RÉSIDENCE

du lundi 12 au dimanche 18 juillet 2021
Exposition / installations
14h-20h - Entrée libre

Vernissage le 12 juillet à partir de 18h

 

Empruntant leur couleur verte aux techniques permettant l’incrustation d’éléments filmés dans un décor numérique, les murs du Point Éphémère dévoilent l’intention de l’exposition 354C. Caractérisée par sa dissemblance avec les teintes de la peau humaine, la lumière émeraude dont la salle est baignée constitue le liant narratif des œuvres présentées. Comme une invitation à passer dans l’envers du décor d’un Village Potemkine, les propositions plastiques des étudiants de l’atelier Julien Sirjacq évoluent avec pour toile de fond une crise sanitaire fragilisant davantage l’étanchéité entre les mondes réels et virtuels.

L’infrastructure du Point Éphémère, sorte de mille feuilles d’époques sans cesse en période transitoire, revêt de nouvelles peaux en gardant les stigmates de ses vies antérieures. Fermé le 13 mars 2020 après les mesures gouvernementales visant à limiter la propagation du coronavirus, le centre d’art devient un terrain d’expérimentation, d’investigation et de reconstitution pour les étudiants qui piochent dans l’histoire du site et explorent les spécificités architecturales de cet ancien dépôt de matériaux de construction converti en lieu culturel. C'est ainsi par exemple que deux étudiants se sont associés avec 2 archéologues de l'Inrap pour travailler autour de l'Archéologie du présent via une modélisation en 3D de la salle de concert. Dans les pièces résultant de cet engagement ; passé, présent et futur se confondent en récits où le précédent et l’avenir ne sont plus définis par leur successivité mais agissent conjointement.

La période de résidence qui aura précédé 354C résonne ici comme un temps pris pour la réflexion et l’organisation des idées. Du fantasme bling bling symptôme de la virtualité, en passant par la remise en question d’une société de contrôle ; les propositions plastiques utilisent la neutralité du fond vert pour fournir un constat sur le traitement des corps dans un environnement technologique.

Endossant le rôle d’entremetteur pour le compte de personnalités publiques cherchant leur idéal de vie, chasseur de fantômes ou archéologues, entre autres ; les acteurs de l’exposition manipulent les images qu’ils créent pour porter leurs récits dans un présent collectif que l’on pourrait déjà interpréter comme une fiction.

 

LES ARTISTES
 

Hugo Bonnet, Jérémie Danon, Tiziano Foucault Gini, Louis Gonzalez, Simon Juillard Marchay, Virginia Marchi, Théo Pall, Louise Rocard, Bettina Strasser, Lalie Thébault Maviel, Atelier Julien Sirjacq

SPETTRO VERDE // Performance sonore : Froe Char + Louise Rocard le 17 juillet à 19h
SALON D'ÉDITIONS // Micro-éditions le 18 juillet de 14h à 20h

 

POINT ÉPHÉMÈRE
200 Quai de Valmy • 75010 Paris
Tél 01 40 34 02 48

Accès :
Métro Jaurès (lignes 5, 2 et 7 bis)
Louis Blanc (ligne 7)
Bus 26 /46 / 48