La base de données Reg·Arts a pour vocation de contribuer au renouvellement de l’histoire des Beaux-Arts de Paris, qui a dernièrement bénéficié du développement des études consacrées à l’histoire de la pédagogie de la création artistique et des évolutions de la recherche en histoire de l’art.
Réalisé par les Beaux-Arts de Paris, l’INHA et le CNRS, cet outil donne accès aux registres d'inscription des élèves de la section peinture et sculpture de l'École des Beaux-Arts de Paris de 1813 à 1968. Il met à disposition une source majeure et permet d’en explorer les données grâce à leur mise en série et en récit.
Ces registres d’inscription recensent environ 12 000 élèves. Ils fournissent des informations sur leur origine géographique et sociale, leur adresse à Paris, leur garant et des observations sur leur parcours. La publication numérique permet de croiser les données, de les visualiser (cartes et graphes) et de les exporter.
Ce projet est réalisé grâce au soutien de la Fondation Malatier-Jacquet, abritée à la Fondation de France.
Soirée de lancement introduite par Alexia Fabre, directrice des Beaux-Arts de Paris, et Eric de Chassey, directeur général de l’INHA.
Avec Régine Gallard, responsable des Fondations abritées, du programme Culture et du patrimoine culturel historique à la Fondation de France.
Présentation du projet
Lucie Lachenal, chargée d'études documentaires au musée d'Orsay, Déborah Laks, historienne de l’art et chargée de recherche au CNRS, France Nerlich, préfiguratrice du centre de ressources et de recherche Daniel Marchesseau, musée d’Orsay et Alice Thomine-Berrada, responsable des collections aux Beaux-Arts de Paris.
Table ronde
Laure Chabanne, conservatrice en chef au musée d’Orsay, Alix Basier, galeriste, Bernard Moninot, artiste. Modération par Audrey Illouz, responsable de la programmation culturelle.
Performance (20h)
Lisa Lecuivre et Simon Deterre, Tricheurs ? Arnaqueurs ? Saboteurs ? Manipulateurs ? Fourbes. Les artistes sont des fourbes.
« Est-ce que tricher c'est avoir compris les règles ? Est-ce que c'est la logique économique qui force à plagier ? Est-ce qu'il vaut mieux devenir artiste ou s'avouer perdant ? »
En référence à l’œuvre Le Christ ressuscitant le fils de la veuve de Naïm de Jean Germain Drouais, 1783.
Performance de 15min co-écrite avec Anne Rigollet et Simon Deterre.
Lisa Lecuivre est dans les ateliers de Dove Allouche et Julien Prévieux ; Anne Rigollet chez Julien Prévieux, Simon Deterre, dans l’atelier Dove Allouche.
Informations pratiques
Souvenirs de Jeunesse
Mercredi 16 octobre 2024 - dimanche 12 janvier 2025
Beaux-Arts de Paris, 13 quai Malaquais, Paris 6e
Du mercredi au dimanche, 13h-19h
Nocturne le jeudi jusqu’à 21h
Crédits photos : © Clarisse Pillard