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Second Tiers payant par le collectif STP, projet art et thérapie

Aide au projet collectif Guillaume Dethan/Dream Big and Grow Fast

L’association STP organise un programme de résidence-création pour artistes intitulé Second Tiers Payant. Ce programme propose à des psychiatres ou psychologues hospitaliers la possibilité de solliciter la présence d’un.e artiste, au sein d’une prise en charge thérapeutique en cours. Le projet est réalisé en partenariat avec l’Hôpital de la Pitié Salpétrière.
A l’issue de cette résidence (constituée d'un nombre de séances successives déterminé conjointement par le.a patient.e, l'artiste, et le.a psychiatre ou psychologue), l'artiste propose une œuvre. L’hypothèse est qu’une œuvre produite dans ce contexte puisse participer aux soins en cours. Cette situation particulière invite à repenser l’ensemble du processus de création (du choix du médium, au format, à la présentation de l’œuvre, à sa diffusion etc) au prisme de l’intérêt thérapeutique pour le.a patient.e. L’artiste se fait l’interprète des souffrances psychiques du patient, il est un intermédiaire mais aussi un intervenant actif dans le processus de soins. 


The STP association organizes a residency-creation program for artists entitled Second Tiers Payant. This program offers hospital psychiatrists or psychologists the possibility of requesting the presence of an artist, as part of ongoing therapeutic care. The project is carried out in partnership with the Pitié Salpétrière Hospital.
At the end of this residency (consisting of a number of successive sessions determined jointly by the patient, the artist, and the psychiatrist or psychologist), the artist proposes a work. The hypothesis is that a work produced in this context can contribute to ongoing care. This particular situation invites us to rethink the entire creative process (from the choice of medium, to the format, to the presentation of the work, to its distribution, etc.) through the prism of the therapeutic interest for the patient. The artist interprets the patient's psychological suffering, he is an intermediary but also an active participant in the care process.

Diplômé en 2021, Swann Ronné est lauréat en 2023 de la 1ère édition de la bourse de la Fondation Zao Wou-Ki, issue d’un partenariat avec les Beaux-Arts de Paris, qui consiste en l’attribution de 4 bourses par an, destinées à favoriser les parcours artistiques d’étudiant⸱es et diplômé⸱es français⸱es et chinois⸱es des Beaux-Arts de Paris et de la China Academy de Hangzhou.

Le 7e Prix Dior de la photographie récompense Chia Huang, étudiante aux Beaux-Arts de Paris 4e année, ateliers Jouve et Cogitore, pour sa série émouvante sur l'autisme Silence Is Speaking, qui mêle photographie documentaire et peinture amateur. Les travaux de la gagnante 2024 sont exposés aux côtés de ceux des douze autres artistes au sein de La Lampisterie, du 1er juillet au 29 septembre 2024.
 

Dans une volonté de s’engager dans des actions de responsabilité sociale et de développement durable en limitant leurs déchets et en favorisant le réemploi de leurs matériaux, les Beaux-Arts de Paris signent un partenariat avec l’association Fabrique Pointcarré organisme à but non lucratif œuvrant dans le domaine de l'insertion et du développement durable.

Le prix du dessin contemporain, remis le 27 juin 2024, est attribué à Mathieu SANTORI-LAMBERTI, étudiant en 4e année, ateliers Rielly et Trouvé. Il reçoit une dotation décernée par l’association Les Amateurs de dessins des Beaux-Arts de Paris, qui acquiert l’une de ses œuvres pour les Beaux-Arts de Paris, afin d’enrichir la collection de dessins contemporains.

L’association Les Amis des Beaux-Arts de Paris, fondée et présidée par agnès b., a décerné le 27 juin 2024 sept prix aux étudiant·es de l’École sélectionné·es par un jury composé de professionnel·les du monde de l'art contemporain.

La Fondation de France, en partenariat avec les Beaux-Arts de Paris, a remis les Prix des Fondations le 28 juin 2024.

Les jurys 2024

Prix par technique : Aude de Bourbon Parme, critique d’art et journaliste, Sofia Grimou, directrice adjointe Continua Paris, Anna Milone, directrice du centre culturel Jean Cocteau – Les Lilas, Horya Maklouf, critique d’art et coordinatrice artistique au Palais de Tokyo, Romain Leclère, président du CAC Synagogue de Delme.

Emmanuel

Van der Meulen

Chef d'atelier

« Avec un miroir dans l’œil, on peut chercher hors-champ, au-delà de l’image pour comprendre ce qui, au vu et au su de tou·te·s, se montrait sans que l’on n’ose le voir. Passée la sidération première et dans un regard plus tempéré, les tableaux cessent d’être des images, et donnent à voir les traces d’un faire, d’un temps plus long que celui de la stupeur. Celui de la peinture, abandonnée à elle-même sur la surface de la toile. À la fulgurance de l’effroi elle répond avec indolence. Elle s’écoule à plusieurs reprises sur le fond, rencontre sur sa route des obstacles méthodiquement agencés entre le châssis et la toile pour en heurter les bords et manifester l’existence du tableau ».
Extrait du texte de Carin Klonowski Medusa / Exposition personnelle, Galerie Allen, 2023.
 

Emmanuel Van der Meulen est diplômé de l’ENSBA Paris (2001). Ancien pensionnaire de la Villa Médicis (2012-2013), il a enseigné la peinture à l’École Européenne Supérieure de l’Image d’Angoulême-Poitiers (2013-2024). Il a fondé en 2015 avec Nicolas Chardon STINKSTOTAAL, groupe de ska punk critique. Son travail est représenté par la galerie Allen, Paris
 

Expositions récentes : Fortuna, MRAC Occitanie, Sérignan; Medusa, Galerie Allen, Paris; Paris-Peinture, MABA, Nogent-sur-Marne; Épochè, Les Tanneries, Amilly; Blackscreen_Issues_Sleeping_Displays, Glassbox, Paris; Your Friends and Neighbors, High Art, Paris; Embarquez-vous ! FRAC Hauts-de-France, Dunkerque; Opsis, Galerie Allen, Paris.


Crédit photo : Isabelle Morisseau

Chloé

Quenum

Artiste invitée

Chloé Quenum est une artiste franco-béninoise née en 1983. Elle vit et travaille à Paris. Elle est diplômée l’école d’art appliqué Olivier de Serres ainsi que de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris. Elle a également suivi une formation à l’ehess en anthropologie de l’écriture. 
Chloé Quenum travaille à partir d’éléments graphiques, linguistiques ou mobiliers provenant de cultures variées, qu’elle extrait de leur contexte et schématise. Ces éléments de-viennent des signes, des formes décoratives à l’origine non-identifiable. Elle interroge l’effet que le déplacement de contexte induit sur leur compréhension et par conséquent leur ca-pacité à générer de nouvelles histoires. 

Son travail fait régulièrement l’objet d’expositions personnelles comme Épopée dans le cadre du programme Mondes Nouveaux à l’Hôtel de Ragueneau à Bordeaux en 2023 sous le commissariat de Cédric Fauq, " Wonder Wander " à la galerie Florence Loewy, Paris (2023) ; " Overseas " au centre d'art Les Bains-Douches, Alençon (2020) ; et " Le Sceau de Salomon " à The Engine Room, Massey University, Wellington, Nouvelle-Zélande (2018). Elle est invitée régulièrement à participer à des expositions collectives : " Sarah Maldoror : Ci-néma Tricontinental ", Palais de Tokyo, Paris (2021) et Wexner Center for the Arts (2024) ; " Diaspora at Home " au CCA, Lagos, Nigéria (2019) et Kadist, Paris (2021) ; " Ernest Mancoba - An Artist and His Legacy ", au Centre Pompidou, Paris (2019) et à la Sodertalje konsthall, Sodertalje, Suède (2020). 

Elle effectue régulièrement des résidences de recherche et de création comme par exemple en 2019 à la Manufacture de la Cristallerie Saint-Louis dans le cadre du pro-gramme de résidence de la Fondation Hermès, ou en 2024 à la Villa Medici à Rome dans le cadre du programme « Résidence Médicis ». Chloé Quenum partage son activité artistique avec une activité d’enseignement au Paris College of Arts. Elle a par ailleurs été artiste invi-tée à l'École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs, Paris, en 2022 - 2023.

Chloé Quenum représente le Bénin à la 60e Biennale de Venise aux côtés des artistes Ishola Akpo, Moufouli Bello et Romuald Hazoumè sous le commissariat de Azu Nwagbogu. Elle est en résidence à la Villa Médicis en mai 2024, dans le cadre du programme "Résidence Médicis".

Ses œuvres figurent dans les collections d'institutions publiques et privées, parmi lesquelles : Musée National d'Art Moderne, Centre Pompidou, Paris ; FRAC Nouvelle-Aquitaine, Bordeaux ; FRAC Île-de-France, Paris ; FRAC Grand-Large — Hauts-de-France, Dunkerque ; Fondation Kadist, Paris ; Lafayette Anticipations, Paris.


Crédits photos : droits réservés

Agnès

Geoffray

Cheffe d'atelier

Telle une iconographe, Agnès Geoffray sonde, élabore et réactive les images. Par le biais de mises en scène, de réactivation ou d'associations photographiques, elle révèle un univers de tensions latentes et mystérieuses.

À la croisée de la photographie, du texte et de la performance, son travail interroge la survivance de gestes archétypiques qui puisent leur source dans un répertoire hétérogène : photographie anonyme et vernaculaire, photographie médicale, photographie de presse... Son travail s'attache à une dimension poétique et politique des images.

S'élaborant souvent au départ de sources d'archives, ses propositions résultent d'un processus de reconstruction fictionnalisée et interrogent l'idée de réminiscence. Elle rejoue et réinvente les images qui nous environnent quotidiennement, invitant le spectateur à "re-considérer" sa mémoire.

Formée aux Beaux-Arts de Lyon et de Paris, elle a été en résidence à la Rijksakademie à Amsterdam et pensionnaire à la Villa Médicis à Rome. Des expositions personnelles au Frac Auvergne, au Point du Jour, au Centre Photographique d'Île-de-France ont accompagné des expositions collectives au Centre Pompidou, aux Rencontres d'Arles, au Jeu de Paume, au Mac Val. Elle a exposé à l'étranger entre autres à la Kunsthalle de Vienne, au Kunsthaus de Zurich, au Museum der Moderne de Salzbourg, au Musée de L’Élysée à Lausanne. Elle est représentée par la galerie Maubert et éditée aux éditions de La Lettre volée, Bruxelles et Textuel, Paris.


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