Cette monographie de poche sur François Boisrond est introduite par un texte de Jean-Yves Jouannais.
Né en 1959, François Boisrond fait des études à l’École nationale des arts décoratifs à Paris (1977-1980). En 1981, il fait partie du mouvement de la Figuration libre avec Robert Combas, Rémi Blanchard et Hervé Di Rosa. En 1983, il est lauréat de la Villa Médicis Hors les murs et s’installe dans un atelier à New York. Il a enseigné à l’École des Beaux- Arts de Paris de 2000 à 2021.
Cet ouvrage présente toutes les grandes séries de l’artiste par ordre chronologique.
Œuvre
Durant les années 1980, Boisrond peint en aplat, à l’acrylique, des toiles figuratives – des personnages, des paysages aux formes cernées de noir, présentées en cases, en bannières, en blasons. Il s’inspire de « l’art brut des gens normaux, des produits visuels, mascottes publicitaires, autocollants, décorations de vitrine pour Noël, jeux vidéo... », de sa vie, de l’histoire de l’art, et affirme « une démarche romantique, avec ses limites, une volonté de parler de soi, de ses sentiments, de sentiment... ».
Plus tard, il prend Paris pour sujet, la vie de tous les jours, la rue, les balayeurs, les éboueurs, les contractuelles, les panneaux JCDecaux, les voitures. Il développe dès ses débuts une chronique distanciée du milieu de l’art.
Il peint les salons, la Fiac, la Biennale de Venise, les musées. Dans les années 2000, partant de photos numériques, il crée des mises en abîme cinéma-peinture, portant son regard sur sa vie, l’art et son histoire, reprend et détourne des tableaux de l’histoire de l’art.
Prix de vente 12 euros
ISBN 978-2-840056-832-2
224 pages
+ de 150 illustrations