Mélissa Boucher Morales, Franco-Bolivienne née en 1986.
Mélissa a étudié dans l'atelier de Patrick Tosani aux Beaux-Arts de Paris, dont elle sort diplômée en 2013. Elle fait partie de l'atelier collectif Le Houloc à Aubervilliers, collabore avec différentes structures en tant qu’artiste intervenante et elle est représentée par la galerie Jocelyn Wolff depuis juin 2024
Elle a exposé dans des festivals photographiques tels que Circulation(s), les Boutographies et ManifestO, dans des Group shows de galeries d’art telles que Triple V, Chez Valentin, Les Bains Douches à Alençon et dans des centres d’Art comme le musée MMA de Moscou, la Maison des Arts à Malakoff et le Credac.
Mélissa expérimente les possibilités et les limites de l’image. Ce qu’elle aime dans la photographie c’est son ambiguïté, les possibilités d’évocation et de projection multiples qu’elle déploie. Ses images sont une façon d’interroger le transitoire. Elles explorent souvent des formes et de notions liées à la représentation de l’intime, avec une attention récurrente pour la gestuelle. Elle s'intéresse aux à coté, angles tournants, à la présence d’objets ou de formes en apparence secondaires mais ouvrant un espace de jeu entre le documentaire et la fiction. Ses images existent finalement souvent dans le dialogue, mais aussi dans la confrontation voire dans la confusion avec d'autres genres et médiums comme le cinéma ou la littérature.
« Les compositions que l’artiste effectue lors de ses expositions révèlent que l’espace est une de ses zones d’expérimentation. Ses photographies, par la diversité de leurs formats, s’offrent alors comme des bribes d’une partition à recomposer. On remarque d’ailleurs que les intervalles qui séparent les œuvres sont tout aussi importants que ceux où elles se superposent. Ils suggèrent une approche para-cinématographique où le spectateur active ses propres séquences en collectant et agençant les scènes au gré de la circulation de son corps et de son regard. »(…) Extrait d’un texte de Thomas Fort