Valérie

Jouve

Cheffe d'atelier

Fascinée par la ville, Valérie Jouve capte ses personnages, leurs comportements et saisit les espaces que nos projections construisent sur et pour la ville. La question du traitement de l'espace est au cœur du sujet : il s'agit de comprendre comment la figure, humaine ou autre, confère une présence et un sens à ce qui l'entoure. Sa pratique cinématographique commence avec le film Grand Littoral (2001), puis viennent Time is working (2006), Repérages (2009), Traversée (2011) et Porte d’Aubervilliers (2022). Ses films, ses expositions et ses livres sont des traversées de territoire, des récits de nos histoires d’hommes et de femmes. Les images sont construites indépendamment, archivées puis activées lors des différentes monstrations de son travail. Valérie Jouve aime à construire des urbanités qui pourraient être nourries de multitudes d'éléments vivants, humains et non-humains.

 

Elle travaille depuis cinq ans entre la ville et la campagne pour y questionner les liens qui se nourrissent mutuellement. Elle a collaboré avec des architectes sur différentes commandes photographiques concernant l'architecture et la ville. Depuis 2017, elle collabore au sein d’un laboratoire de recherche en anthropologie urbaine, le LAA.