Normalienne, agrégée et docteure en esthétique, Clélia Zernik est professeure de philosophie de l’art aux Beaux-Arts de Paris.
Ses premières recherches portent sur la relation entre art et sciences, telle qu’elle est élaborée par les psychologues de l’art et par les phénoménologues (cf. Perception-cinéma, Vrin, Paris, 2012 ; L’œil et l’objectif, Vrin, 2014). Celles-ci s’orientent désormais vers le cinéma (Les Sept samouraïs d’Akira Kurosawa, éditions Yellow Now, Paris, 2013, L’attrait du café, éditions Yellow Now, Paris 2017, L’attrait du fantôme, éditions Yellow Now, Paris, 2019) et l’art contemporain japonais, grâce à des séjours d’études à l’université de Waseda et à l’université de Tokyo. Elle travaille sur la question de la doublure des images (surfaces et profondeurs japonaises) et collabore régulièrement à des revues comme Critique d’art et Art Press.
Docteure en études cinématographiques, Clara Schulmann mène – en parallèle de son enseignement en école d’art – une activité d’écriture critique. Elle coordonne des projets éditoriaux : Jeux sérieux. Cinéma et art contemporain transforment l’essai (HEAD/Mamco, 2015), Palmanova (Form(e)s, 2016), Laura Mulvey, Au-delà du plaisir visuel. Féminisme, énigmes, cinéphilie (Mimesis, 2017). Sa thèse a été publiée aux Presses du réel (Les Chercheurs d’or. Films d’artistes, Histoires de l’art, 2014).
Sa dernière parution s’intitule Zizanies (Paraguay Press, 2020) – un récit à la première personne dédié aux voix de femmes.
Architecte également diplômé du CNSMDP et de l’EHESS, Yann Rocher se consacre à la construction de lieux scéniques entre 1998 et 2008. De 2002 à 2011, il dirige le collectif Théâtre électronique et crée une série d’installations sonores en France et à l’étranger.
Il enseigne depuis 2005 à Paris-Malaquais, et depuis 2019 codirige avec Thierry Leviez « L’entour », séminaire sur la scénographie d’exposition. En 2012 il est nommé commissaire de la Saline Royale d’Arc-et-Senans, aboutissant en 2013 à l’exposition Théâtres en utopie.
De 2015 à 2018 il est commissaire de l’exposition Globes à la Cité de l’architecture et du patrimoine. Sa dernière exposition Moi cristal s’est tenue au Centre d’art contemporain de Lacoux à l’été 2022.
Patricia Ribault est professeure de Performative Design Research à la weißensee kunsthochschule Berlin et Principal Investigator du Cluster d’Excellence «Matters of Activity » de l’Université Humboldt de Berlin. Elle a commencé sa carrière par des études en arts appliqués et en céramique à Paris et par un apprentissage du verre soufflé en Angleterre, à Murano et en Tunisie.
Elle a co-dirigé les Essais de Bricologie avec Thomas Golsenne (EHESS, 2015) et dirigé l’édition d’un livre intitulé Design, Gestaltung, Formatività. Philosophies of Making (Birkhäuser, 2022). Ses recherches portent sur le corps, le geste, le travail, la technique, les arts et le design, mais aussi sur les interspécificités et le post-humanisme.
Après des études d’histoire, puis d’anthropologie et de Sociologie (EHESS) au cours desquelles elle a été l’élève de Jean-Louis Fabiani et de Clarisse Herrenschmidt, Sophie Marino a soutenu une thèse de doctorat en Sciences de l’information et de la communication sous la direction de Daniel Jacobi. Elle a validé parallèlement un 3e cycle d’études européennes à Sciences Po Paris.
Elle a enseigné à l’Université d’Avignon en tant qu’allocataire-monitrice puis attachée temporaire d’enseignement et de recherche, a été responsable de la recherche à l’école supérieure d’art d’Avignon et a également été muséographe. Sophie Marino enseigne par ailleurs dans le Cycle pluridisciplinaire d’Études Supérieures de l’université Paris Sciences Lettres.
Dans le cadre de ses recherches, elle s’intéresse aux processus de recomposition et de transmission des connaissances. Ses domaines de réflexion interrogent l’énonciation muséale et le récit d’exposition, les relations entre art et discours ethnographique
Martin François-René Martin a étudié la science politique à l’Institut d’études politiques de Strasbourg et l’histoire de l’art et l’archéologie à l’université Marc-Bloch de Strasbourg. Docteur en science politique et en histoire de l’art, sa thèse dans cette seconde matière portait sur Grünewald et ses critiques (XVIe - XXIe siècle), sous la direction de Roland Recht.
Habilité à diriger les recherches, il a été récemment directeur de recherche au Centre allemand d’histoire de l’art à Paris et chercheur invité au Getty Center à Los Angeles et au Clark Institute à Williamstown. Professeur d’histoire générale de l’art aux Beaux-Arts de Paris, il est également coordinateur de la recherche à l’École du Louvre. Il travaille sur les mythes artistiques, sur des questions d’historiographie et sur Ingres et Raphael.
Historienne de l’art contemporain et critique d'art, Guitemie Maldonado a consacré sa thèse au biomorphisme dans l’entre-deux-guerres (Le Cercle et l’amibe, 2006), la prolongeant dans des études plus ponctuelles et monographiques (consacrées à Jean Arp, Wassily Kandinsky, Joaquin Torres Garcia, Sonia Delaunay, Henry Moore …) et par un intérêt constant pour les situations d’entre-deux (art-nature, art-science, abstraction-figuration).
Elle s’est ainsi attachée à la situation de l’abstraction après la Seconde Guerre mondiale, en particulier à travers une monographie sur Nicolas de Staël. À la faveur de diverses rencontres et circonstances, elle a commencé à écrire sur l’art contemporain, pour des expositions (Bernard Piffaretti, Djamel Tatah, Sophie Dubosc, Antony Gormley, Rachel Whiteread, Pierre Buraglio, Frédérique Lucien…) et des magazines (Artforum, artpress, Roven et actuellement The Art Newspaper).
Crédit photo : © Adrien Thibault
Thierry Leviez est directeur du Pavillon Bosio, École supérieure d’arts plastiques de Monaco spécialisée en art et scénographie. De 2016 à 2021, il a été responsable des expositions aux Beaux-Arts de Paris. Il y a assuré de nombreux commissariats et avait la charge de la filière « Artistes & Métiers de l’exposition », d’une résidence pour jeunes commissaires et de « L’entour », un séminaire consacré à l’histoire et à la technique de la scénographie d’exposition réunissant des étudiants des Beaux-Arts de Paris et de l’École d’architecture Paris-Malaquais.
Auparavant, il était commissaire des expositions au Printemps de septembre où il a développé un grand nombre de projets : du décor permanent de Jorge Pardo pour le musée des Augustins à diverses rétrospectives et productions inédites pour la ville de Toulouse.
Rédacteur en chef de la revue Art Press (1991-1999), membre du comité de rédaction de la Revue Perpendiculaire (1995-1998), Jean-Yves Jouannais a enseigné l’art contemporain à l’Université Paris 8. Entre autres expositions : Topographies de la guerre, Le Bal, Paris, 2011; La Force de l’art, Grand Palais (avec J.-L. Froment et D. Ottinger), 2009 ; L’Idiotie, Expérience Pommery # 2, Reims, 2005; Histoire de l’infamie, Biennale de Venise, 1995; Un art contemporain d’Afrique du sud, La Défense, 1994. Entre autres publications : Artistes sans œuvres (1997); L’Idiotie (2004); L’Usage des ruines (2012); MOAB, Épopée en 22 chants (2018).
Depuis 2008, il se consacre au cycle de conférences « l’Encyclopédie des guerres », rendez-vous mensuel au Centre Pompidou.
Christian Joschke est historien de l’art et s’intéresse particulièrement aux rapports entre arts et politique et à l’histoire de la photographie. Entre 2007 et 2020, il a enseigné successivement comme maître de conférences à l’Université Lumière Lyon 2 et à l’Université Paris Nanterre. Il a occupé à deux reprises une chaire de professeur suppléant à l’Université de Lausanne, a été Research Fellow à l’IFK de Vienne, au Ryerson Image Center de Totonto, au département d’histoire de l’art et d’archéologie de l’Université de Princeton (New Jersey, États-Unis) et à l’université Humboldt de Berlin (chaire Rudolf Arnheim, 2023).
Il a traduit des livres de Hans Belting – dont il était l’assistant au Collège de France (2003) – et de Horst Bredekamp. Il a publié Les Yeux de la nation. Photographie amateur et société dans l’Allemagne de Guillaume II (Dijon, Presses du réel, 2013). Il a co-organisé l’exposition Photographie, arme de classe. Photographie sociale et documentaire en France 1928-1936 au Centre Pompidou (catalogue chez Textuel, 2018) et a fondé avec Olivier Lugon la revue Transbordeur. Photographie histoire société aux éditions Macula et dirige avec lui la collection « Transbordeur » chez le même éditeur.
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