A partir de la Renaissance, l’application des principes de la perspective centrale aux grands décors plafonnant poussèrent paradoxalement les peintres à déformer les corps pour renforcer l’illusion visuelle. Détachées de leur contexte architectural, ces difformités esthétiques révèlent leur caractère symbolique : mis au service de la représentation de figures divines ou quasi-divines placées dans des situations inaccessibles à l’être humain, le recours au procédé illusionniste célèbre la dimension spirituelle de la réalité matérielle.
Beginning in the Renaissance, applying the principles of central perspective to large ceiling decorations paradoxically forced painters to deform the bodies to reinforce the visual illusion. Detached from their architectural contexts, these aesthetic deformities reveal their symbolic character: used to represent divine or quasi-divine figures in situations inaccessible to human beings, the use of illusionistic processes celebrates the spiritual dimension of material reality.