Diplômé des Beaux-Arts de Paris avec les félicitations du jury en 2017, Maxime Verdier propose le cours « Faire paysage au-delà du décor » dans le cadre de la Nouvelle Académie des Amateurs.
Le monde de Maxime Verdier est celui d’un univers onirique, mi féerique, mi cauchemardesque. À partir de souvenirs d’enfance et d’anecdotes de son quotidien, il crée des formes, des sculptures, des dessins et des environnements qui racontent des histoires. Ses dessins viennent en amont de ses recherches ou comme une ponctuation poétique de ses grandes installations.
Dans son enseignement, Maxime Verdier invite ses élèves à chercher, explorer, expérimenter le thème du paysage, en essayant non pas de représenter une vue d’ensemble qu’offre la nature dans ce qu’elle est de prime-abord, mais dans ce qu’elle renferme au fond d’elle.
Diplômée des Beaux-Arts de Paris en 2020, Solène Rigou propose des cours à la NABA
Lauréate du Prix du Dessin Contemporain des Beaux-Arts de Paris en 2019 et présélectionnée au Prix de dessin Pierre-David Weill en 2020, Solène Rigou pratique le dessin avec des techniques et des supports divers : crayon de couleur sur bois ou écran de projection, encre ou graphite sur papier, autour de la thématique de la mémoire et du souvenir. Elle utilise des objets, des lieux, des mains pour évoquer des expériences visuelles ou émotionnelles. Au fur et à mesure de ses réminiscences, elle développe une sorte de journal autobiographique pictural, retraçant ses souvenirs.
En parallèle de sa pratique picturale, elle suit une formation de danse classique au conservatoire de Paris, domaine qu’elle tend à explorer à travers la performance.
Diplômé des Beaux-Arts de Paris avec les félicitations du jury en 2020 et lauréat du Prix de Hatvany en 2019, Gaspard Laurent propose le cours sur le « Storyboard » dans le cadre de la Nouvelle Académie des Amateurs.
Son travail artistique s’axe autour d’œuvres fictionnelles dessinées. La notion de bande-dessinée l’intéresse en ce qu’elle est un langage composite, nécessitant l’intérpénétration des domaines du texte, de l’image et de la séquence. Cela l’a amené à expérimenter le rythme narratif d’une case par page en bande-dessinée et à réfléchir à la physicalité du livre comme moteur séquentiel — que ce soit le pli de la reliure entre deux pages, ou transposé à l’espace d’exposition, l’angle d’un mur. Ses dessins trouvent leur finalité dans l’auto-édition ou dans la co-conception de jeux vidéo. Ils sont un intermédiaire qui lui permet de passer d’un médium à l’autre.
Crédit photo : Adrien Thibault
Maryline Genest, artiste peintre française diplômée des Beaux-Arts de Paris, explore dans ses dessins et peintures la notion de l’habitat comme un espace en perpétuel mouvement, un surgissement d’imprévisibles nouveautés. Sa démarche s’inscrit dans un processus nomade, où elle se déplace, écoute, traverse, regarde et s’adapte, reflétant ainsi la fluidité et mouvance des perceptions et des vies.
Ses œuvres, imprégnées des mouvements du corps, de leurs gestes-encres, de leurs tissus-sensations, des espèces animales et végétales jouent avec les couleurs et les matières : papiers, encres végétales, enluminures, gouaches, peinture à l’huile sur rondins de bois. Elle élabore des stratégies, vraies ou fausses, qui nous invitent dans des récits oniriques et troublants.
En s’inspirant du mimétisme animal et des dynamiques sociétales, Maryline Genest met en lumière la transmission comme un lien vital à l’autre, un vecteur de transformation personnelle, enrichissant ainsi l’expérience humaine et créative.
Pensionnaire de la villa Médicis à Rome en 1986, Michel Gouéry est professeur de dessin d’après modèle vivant aux cours publics des Beaux-Arts de Paris depuis 1994.
Conférencier au Centre Pompidou de 1988 à 2009, il a participé à de nombreuses expositions personnelles et collectives en France comme à l’international. Sa méthode d’enseignement se concentre tout particulièrement sur l’observation, les aplombs, la triangulation et la comparaison des formes contiguës. En abordant des éléments de perspective il apprend à ses élèves à dessiner dans l’espace le modèle et les objets qui l’accompagnent. Il encourage ses élèves à utiliser différentes techniques (crayons, plumes, pinceaux, fusains) tout en leur laissant une grande liberté.
Crédit photo : Adrien Thibault
Né en 1963, Antoine Bénard est diplômé des Beaux-Arts de Paris en 1989.
Conférencier à la Galerie Nationale du Jeu de Paume de 1991 à 1993 et à la « Tour aux Figures » de J. Dubuffet de 1992 à 1998, il publie un Manuel de l’anthropoïdo-centrisme en 1998 ainsi qu’une collection d’estampes, Les neuf vies du grand hibou en 2012. Il a participé à de nombreuses expositions personnelles et collectives en France.
Professeur de peinture avec modèle vivant aux Beaux-Arts de Paris, son enseignement s’articule autour de la différence entre représentation et figuration. Au lieu de penser le modèle comme sujet de représentation, le propos est de considérer le modèle comme objet du regard. Pour Antoine Bénard, voir c’est recevoir le visible, plutôt que d’en juger dans une volonté de contrôle, il faut alors n’agir sur le papier que pour témoigner d’une saisie de la forme devant soi, permettant la construction d’une figure singulière.
La pratique de Cécile Granier de Cassagnac tourne essentiellement autour de l'aquarelle. L'inspiration de son travail s'appuie sur le vivant (animaux, plantes, minéraux) pour mieux s'en détacher. Elle développe son langage plastique à travers de nombreux voyages et résidences : résidence workshop en partenariat avec Culture France à la Zayed university d'Abou Dhabi, lauréate du prix Yishu 8 et résidence à Pékin, ou encore résidence à Lomé au Togo.
Elle enseigne la peinture aux Beaux-Arts de Paris depuis 2009. Au-delà de l'enseignement des bases techniques, elle s'attache à transmettre une perception sensible du sujet lui permettant de développer un vocabulaire plastique onirique et singulier.
Diplômée des Beaux-Arts de Paris en 2007, elle a exposé son travail en France, Belgique, aux États-Unis et en Chine.
Artiste pour lequel le dessin est au cœur de son approche depuis ses études, Laurent Okroglic développe un projet qui allie recherche, conception et formalisation. La versatilité de son médium de prédilection, le dessin, lui permet d’aborder différents registres de formes et ainsi inscrire la pratique artistique à différents niveaux : vidéo animation, œuvre de grands formats, peinture graphiques, bande dessinée et livre d’artiste.
Diplômé des Beaux-Arts de Paris avec les félicitations du jury en 2000, membre de la Casa Velàzquez 2000 à 2002, il a participé à de nombreuses expositions collectives et individuelles dans des galeries à Paris, Berlin ou encore Belgrade. Professeur de dessin aux Beaux-Arts de Paris depuis 2006, il développe une relation pédagogique de qualité avec les publics : dialectique, échange, réflexion et expérimentation. Au-delà de la transmission des outils plastiques, c’est une philosophie du regard qui s’invite dans l’échange. L’expertise ainsi que sa démarche individuelle offrent à son discours la performativité dans la réalisation de l’élève.
Sylvie Fajfrowska est diplômée des Beaux-Arts de Paris.
Son travail a été présenté au Grand-Palais lors de la première édition de La Force de l’Art, à l’exposition « Un siècle de réalisme dans la peinture en France » au MASP à Sao Paulo et au MARGS à Porto Allegre. Le SPSI Museum à Shanghaï, les Galeries Nationales de la Tapisserie de Beauvais, l’Institut Culturel de Macao, le Palais des Papes à Avignon ont aussi exposé ses œuvres. Ses peintures figurent dans des collections publiques en France et à l’étranger (FNAC, FRAC Ile-de France, FRAC Franche-Comté, Musée d’Art Moderne et Contemporain de Strasbourg, Musée Frieder Burda à Baden-Baden…).
Professeure de dessin d’après modèle vivant à la Nouvelle Académie des Amateurs, son enseignement s’appuie sur la morphologie, appréhende le corps par des formes simples afin de réussir à le positionner dans l’espace et à trouver les proportions justes. Plusieurs techniques sont abordées (graphite, fusain, pastel, lavis, plume…) afin que chaque élève trouve ses outils et développe son dessin avec des qualités artistiques et personnelles. Des notions de perspective, de morphologie, d’échelle et de composition sont aussi développées. Elle propose des temps de poses variées : lors des poses rapides, il s’agit de capter le mouvement de façon spontanée, sur les poses longues la construction est corrigée et le dessin progressivement développé.
François Mendras est né en 1962, et vit à Paris. Il est diplômé des Beaux-Arts de Paris.
Ses œuvres ont été présentées notamment à la Fondation Cartier, au Musée d’Art Moderne et Contemporain de Toulouse, au Palais des Congrès de Paris, au Centre d’art Contemporain du Creux de l’Enfer à Thiers, au Musée de Boulogne, ainsi qu’à la Fiac. Elles sont présentes dans plusieurs collections publiques comme le Fonds National d’art Contemporain ou les Frac d’Ile-de-France et d’Auvergne.
Il enseigne le dessin avec modèle vivant dans le cadre de la Nouvelle Académie des Amateurs des Beaux-Arts de Paris. Son enseignement privilégie l’observation, afin que l’élève apprenne à situer une forme au milieu des autres, à la simplifier pour pouvoir la lire, la mémoriser et enfin la reproduire en passant de trois à deux dimensions. Il aborde les questions des proportions, du raccourci, du rendu de la lumière et de l’espace, mais aussi un questionnement artistique contemporain en se référant aux œuvres d’aujourd’hui, comme à celles du passé.
Crédit photo : Adrien Thibault
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