Retracer le parcours des élèves à l’Ecole des beaux-arts de Paris au XIXe et XXe siècle passe nécessairement par la consultation de fonds d’archives nombreux, épars, partiels. En publiant le registre de l’Ecole des beaux-arts (1813-1968) dans un format numérique, Alice Thomine-Berrada, Déborah Laks, Lucie Lachenal et France Nerlich se sont confrontées aux données arides des archives administratives, assez loin de l’expérience contrastée, vivante, singulière de celles et ceux qui ont, à un moment de leur jeunesse, souhaité s’engager dans la voie de l’art.