Nicolas Bourriaud est curator et critique d’art. Il dirige Radicants, une « coopérative curatoriale » qui débutera en 2022. Il a fondé et co-dirigé le Palais de Tokyo de 1999 à 2006, avant de devenir Gulbenkian Curator for Contemporary Art à la Tate Britain en 2007, et de piloter la création du Pinchuk Art Center à Kiev. Il est appelé à diriger le service de l’inspection à la création artistique du ministère de la Culture en 2010 et dirige ensuite plusieurs institutions culturelles jusqu'en 2021.

 

Admissions 2022-2023

Les demandes d'inscriptions pour la rentrée 2022-2023 Beaux-Arts de Paris sont ouvertes !

Les candidats doivent obligatoirement se préinscrire sur la plateforme Taïga entre le 17 janvier et le 18 février 2022 jusqu’à 17h00 heure française.

Du jeudi 3 février 2022 au dimanche 27 février 2022

Du mercredi au dimanche 13h - 19h, nocturne le mercredi jusqu’à 21h

Palais des Beaux-Arts

13 quai Malaquais, 75006 Paris

Les quatre expositions de l’Acte 3 ont en commun l’amour du vivant. Elles manifestent une volonté d’expérimenter d’autres manières d’être attentifs à la complexité et l’intensité de la vie, et de spéculer sur l’avenir. Chacune propose de faire dialoguer les collections de l’École avec l’extérieur à sa manière.

Speed Dating propose une rencontre entre les peintres de l’atelier Nina Childress des Beaux-Arts de Paris et ceux des Beaux-Arts de Dresde (HfBK). Des œuvres emblématiques issues des collections des Beaux-Arts de Paris, primées dans le cadre du concours du Torse créé en 1784 et du prix Jauvin d’Attainville fondé en 1877, viennent perturber cette rencontre. Acqua Alta écrit le scénario d’un futur immergé sous l’eau, après l’apocalypse. Dans un monde contaminé où le vivant aurait refleuri de plus belle, A Single violet transplant suit les conseils de Silvia Federici, universitaire, enseignante et militante : «L’erreur est de se donner des buts inatteignables et de toujours se battre « contre » plutôt que de s’efforcer de construire quelque chose. ». Enfin, L’Appel dessine le paysage laissé par une meute d’artistes. Entre la forêt et la cabane, ce sont des présences/absences qui invitent à la déambulation.

L’Acte 3 du Théâtre des expositions est créé par la troisième promotion 2021-22 de la filière « Artistes & Métiers de l’exposition » des Beaux-Arts de Paris. Quinze étudiants artistes de l’École travaillent en groupes avec six commissaires associés à la filière pour accompagner et faire émerger des projets d’expositions. Mais plus que d’expositions stricto sensu, il s’agit surtout d’un processus, d’une recherche et d’un partage d’idées.

L’Acte 3 sera ponctué de nombreux événements : un speed dating pour artistes célibataires, des concerts, performances, lectures… Un livret commun, bilingue, les réunit pour les présenter.

L’identité visuelle a été conçue par Caroline Rambaud, Margot Bernard et Glenn Espinoza, étudiants de la filière.

 

Infos pratiques :

Vernissage le mercredi 2 février 2022 de 18h à 21h
Le passe sanitaire et le port du masque sont obligatoires.

 


A Single Violet Transplant

Entre toi et moi, nous savons très bien que c’est une bien plus grande traversée du désert que celle que l’on nous porte à croire. Toi tu as planté un grand pré vénéneux, cerné de violet et de crachats au sol. Tu es aussi la mère de chaque fleur que l’on croise sur ce parterre contaminé.

Lorsque je te demande pourquoi tu as choisi cette couleur, tu me réponds que ce n’est même pas une couleur primaire et que de ce fait cette couleur on ne la retrouve pas souvent dans la nature. Tu as choisi le violet car c’est une couleur en marge de l’arc-en-ciel, ça me fait penser à nous. Tu m’expliques que l’image est plus forte que le langage, c’est vrai pour toi qui parles avec les libellules et les abeilles. On entend les rumeurs électriques de chaque insecte, les mêmes que celles des soudures sur le métal. Les chutes et les aspirations des architectures en ruines, le bruit des rails qui tente de vous prévenir.

Tu m’expliques que le rêve de chaque artiste c’est de créer quelque chose qui change la manière de fonctionner de quelqu’un, j’en suis intimement convaincue. Tu connais tes œuvres seulement dans tes rêves et pourtant tu sais qu’elles verront le jour.

Ce sont tes filles et tes cheveux blancs, ce sont des grands cris étouffés de douleur. Ce sont les orties qui poussent aux pieds des grands terrains vagues près des logements sociaux.

Tu as les mains sales à cause de la cire et du plâtre, et tu laisses traîner tes chaussures. Mais les spectres d’hier tu les remplaces un à un. Tu regardes la pluie te laver les mains, tu sais que grâce à ton travail tout sera clair, que les barrières d’acier commencent déjà à se faire ronger par la cire molle. Aucun miracle seulement des pas les uns après les autres. Les battements des ailes des papillons gynandromorphes qui lavent l’air vicieux que les hommes crachent.

Je reçois une photographie d’une greffe de cœur, un cœur qui continue de battre dans une petite boîte en plastique. Après cette opération, le corps continue de fonctionner mais il fonctionne différemment. Tu continuais de me parler de cette image d’une greffe violette, tu n’a même pas pensé que ça voulait aussi dire rempoter des violettes pourtant tu parles anglais.

 

Sur une proposition d’Emma Passera, commissaire associée à la filière «Artistes & Métiers de l’exposition » avec Anousha Mohtachmi et Clara Midon, étudiantes de la filière.
Artistes présentés : Sofia Bonilla, Inès Cherifi, Mimosa Echard, Victor Gogly, Lucas Hadjam, Dylan Maquet, Clara Midon, Anousha Mohtashama, Winnie Mo Rielly, Francisco G. Pinzon Samper, Séquoia Scavullo et un anonyme.

 


Acqua Alta

Paris 2019,

L’Agence de l’innovation de défense, l’État-major des armées, la Direction générale de l’armement, des relations internationales et de la stratégie sont à court d’idées. À quoi ressemblera le monde dans trente ans ? Et dans soixante ans ? Par où la menace arrivera-t-elle ? Par la mer ?

Oui, probablement. Les eaux ont déjà commencé leur lente et terrible ascension. Qui peut dire ce qui se produira lorsque la face des continents aura changé ? Personne. À moins qu’une infime portion de la population puisse faire preuve de clairvoyance.

Ainsi, répondant à l’appel, auteurs de science-fiction et artistes rejoignent le groupe d’experts scientifiques et militaires déjà constitué. L’équipe est au complet. Nom de code de la mission : Acqua Alta. Leur but ? Écrire des scénarios, produire des artefacts, et surtout mettre à mal l’armée en prévoyant le futur de la guerre et des révolutions. Ensemble, ils écrivent le scénario des événements qui se produiront lorsque les océans et les mers envahiront les rives de nos continents. La réunion vient de s’achever, tout le monde reprend son souffle près de la machine à café.

L’exposition s’inspire de faits réels.

 

Sur une proposition de Grégoria Lagourgue, commissaire associée à la filière, accompagnée de Jean-Baptiste Georjon, Mara Thevenet, Caroline Rambaud, Clarisse Marguerite, Joséphine Berthou, Amandine Massé et Margot Bernard, étudiants de la filière « Artistes & Métiers de l’exposition ».
Scénographie par Julien Calas, Coralie Coralie Gérardin et Raphael Tétreault-Boyle, étudiants de l’École supérieure d’architecture Paris-Malaquais.
Artistes présentés : Clarisse Aïn, Gilad Ashery, Quentin Chambaz, Armand Corcelles, Frederik Exner Carstens, Anna Massiot, Para Data, Chloé Cordiale, Mathieu Sauvat, Liv Shulman, Radouan Zeghidour et des anonymes.

 


L'Appel

« Je crie au loup.
Loup y es-tu, m’entends-tu ? »

L’exposition L’Appel reprend le titre de la nouvelle de Jack London publié en 1903 : The Call of the Wild. C’est l’épopée d’un chien d’attelage dans le Grand Nord arctique, durant laquelle les traversées des forêts sauvages réveillent en lui son instinct de loup.

L’appel se manifeste de manière immatérielle et sensible. C’est le sentiment d’être traversé par un élément aussi invisible qu’indescriptible. Dans le récit, l’appel est le hurlement du loup. Il provoque sur le chien une force inaltérable qui le mobilise à suivre la meute dont chaque jappement le happe. Telle la nécessité d’un retour au primitif.

Dans l’exposition les chiens sont seuls, mélancoliques, à l’affût ou rassemblés lors d’une chasse à courre au cœur des bois. La posture du chien est convoquée par un appel sourd du loup entre les photographies, comme s’il se cachait quelque part. Il en est de même pour la présence d’autres animaux sauvages : vaporeux ou dissimulés.

Enfin, de prime abord inapparente la présence humaine est réelle elle aussi. Car derrière les chiens, eux-mêmes derrière les loups, il y a quelqu’un. La forêt et tout ce qu’elle enveloppe nous font signe. Son silence est un leurre car l’appel, aussi mystérieux soit-il, provient aussi de simples déplacements, frôlements, regards et frissons. Seuls dans les bois, tous les regards sont sur nous et nous les regardons tous aussi : visiblement invisibles.

 

Sur une proposition d’Eugénie Touzé, commissaire associée de la filière, assistée de Margot Bernard, Zoé Bernardi, Amandine Massé et Fanny Irina Sinecoindin, étudiantes de la filière «Artistes & Métiers de l’exposition ». Avec la collaboration d’Anne-Marie Garcia, conservatrice des photographies et des estampes, responsable des collections aux Beaux-Arts de Paris.
Artistes présentés : Dorine Bernard, Margot Bernard, Mathilde Cazes, Louise Covillas, Myriame El Khawaga, A. Foncelle, Pauline de Fontgalland, Agnès Geoffray, Victor Giannotta, Arthur Guespin, Hélène Janicot, Henri Langerock, Luc-Andréa Lauras, Vincent Laval, Louise Le Pape, Jules Lobgeois, Tamara Morisset, Céleste Philippot, Alexandre Poisson, Eugénie Touzé et des anonymes.

 


Speed Dating

L’exposition Speed Dating est le fruit de rencontres picturales encadrées par un protocole imaginé entre les étudiants de l’atelier Nina Childress aux Beaux-Arts de Paris et les Beaux-Arts de Dresde (HfBK).

Conçues spécialement pour l’exposition, les peintures sont associées en diptyques de même format afin d’initier un dialogue fertile entre ateliers français et allemands. Si ces rapprochements paraissent de prime abord formels, ils participent d’une « esthétique de la rencontre », où chaque rendez-vous finit par révéler, en miroir, des facettes insoupçonnées des tableaux appairés. Leur possible complémentarité relève d’une expérimentation curatoriale collaborative de plusieurs jours qui vise à éprouver l’entrelacement de leurs références, styles et techniques respectives.

Dans un espace d’exposition pensé comme une arène romantique sans cesse reconfigurée, les spectateurs deviennent les témoins, - et seuls juges - de relations qui peuvent être tant prometteuses que vouées à l’échec.

Des œuvres issues des collections des Beaux-Arts de Paris, primées dans le cadre du concours du Torse créé en 1784 et du prix Jauvin d’Attainville fondé en 1877, prennent part à ces échanges et offrent une vision transhistorique du traitement d’un motif imposé mais constamment réinterprété au fil des siècles.

 

Sur une proposition de Vincent Enjalbert et Violette Morisseau, commissaires associés de la filière, accompagnés de Charline Gdalia, Clarisse Marguerite et Fanny Sinecoindin, étudiantes de la filière «Artistes & Métiers de l’exposition ».
Atelier Nina Childress, Beaux-Arts de Paris : Eilert Asmervik, Juliette Barthe, Adrien Boris, Marius Buet, Louis Clozier, Carolina De La Roche, Anabel Dubois Gance, Blair Ekleberry, Mina Ferrari, Olivier Lepront, Violette Malinvaud, Marie-Cécile Marques, Samya Moineaud, Laure Pinard, Mathilde Puig, Lou Olmos Arsenne, Rose Ras, Angèle Rose, Lea Simhony et Gabrielle Simonpietri.

Hochschule für Bildende Künste, Dresde : Sofia Antoniadou, Anna Ditscherlein, Lena Dobner, Nima Emami, Carolin Israel, Eric Keller, Joo Young Kim, Jana Lütkewitte, Maria del Mar Sánchez Expósito, Lena Melis Koneberg, Annike Nannt, Lucas Oertel, Katrina L. Pennington, Ana Pireva, Aren Shahnazaryan, Sarah Steuer, Lea Tofharn, Quang Tran, Jan Christoph Wagner, Felina Wießmann.

Avec Mohammed Abou-Kalam, Louis Anselme Grosdidier, Suzanne-Emma-Aline Deguy et René-Marie-Joseph Castaing.

BILLETTERIE RESPONSABLE 

 

2, 5 ou 10 €, c’est vous qui choisissez !

La billetterie responsable invite chaque visiteur venant découvrir une exposition aux Beaux-Arts de Paris à choisir son ticket d’entrée parmi 3 tarifs proposés : 2 €, 5€ ou 10 €. Contribuez selon vos moyens, votre passion et votre désir d’engagement !

Gratuité (sur présentation d’un justificatif en cours de validité) :

• moins de 18 ans

• étudiants et enseignants des écoles nationales supérieures d’art et d’architecture du Ministère de la Culture

• étudiants des institutions membres de l’Université Paris-Sciences-et- Lettres (PSL)

• étudiants de l’École du Louvre

• titulaires de la carte du Ministère de la Culture

• Amis des Beaux-Arts de Paris

• détenteur des cartes : Maison des Artistes, ICOM, ICOMOS, Association française des commissaires d’exposition (CEA)

• journalistes

• demandeurs d’emploi, bénéficiaires des minima sociaux

• handicapés civils et mutilés de guerre (avec un accompagnateur)

 

Artistes présentés :

Thibaut Cuisset ; Patxi Endara ; Perrine Géliot ; Isabella Hin ; Alex Huanfa Cheng ; Nyima Marin ; Romain Moncet  ; Jean-Baptiste Monteil ; Chloé Mossessian ; Gaspar Nicoulaud ; Constance Nouvel ; Maëlle Poirier ; Maryam Pourahmad ; Pablo Prieto ; Lucile Soussan ; Sarkis Torossian ; Eugénie Touzé 

 

De l’ensemble Trouble, 2020 Installation, 2019 Jusqu’à disparaître, 2020 Poudre, 2020 Tabula 1602778408, Tabula 1602776396 Tabula 1580310619 Sentier Marin Perséides, 2020 Vue du mont Horeste à Civita Castellana, 1788 Série Japon, N°9, 1997 De l’ensemble Trouble, 2020 De l’ensemble Trouble, 2020 Décors XVI, 2017 Mouvement 1 2, 2020 Certains Points #2, #3, #4, 2020 Shanshui #1, 2020 Shanshui #2, 2020 Étale 1 et 2, 2021 Boîte de nuit 1, 2020 L’adieu du Minotaure #1, 2020 Sans titre (Mobile), 2016 Sans titre (Mobile), 2019 Sans titre (Reflexions), 2016

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« ABES FABES KARTOFLYABES » 

Invisibles horizons

Le titre de cette exposition est une formule magique utilisée par des créatures de la mythologie nordique pour rétrécir les humains à une échelle plus réduite. Issue du conte des aventures de Nils, qui réalise un voyage à travers différentes contrées suédoises où s’incarnent, dans les différentes étapes paysagères de son périple des contes traditionnels.

Voyage sans fin,
Le regard parcourt ce long chemin d’images au cours duquel la découverte est de mise. Quittant son vernaculaire et la nostalgie du voyage pour devenir trace et preuve. Ici, on regarde les pouvoirs qui animent, forment et construisent le paysage.
L’esthétisme, révélateur d’une dimension ignorée où le regard n’est plus absorbé dans une réalité qui le dépasse et l’engloutit mais s’implique avec distance, lui faisant comprendre les mécanismes oubliés, percevoir des détails imperceptibles et des réalités invisibles à l'œil nu.
Tuilage d’horizons silencieux mais non sans échos, à cette langue primitive, celle de la spatialité. Les orientations, les vues et les règles, les perspectives et les plans.

De paysages en paysages, les techniques se succèdent pour structurer nos milieux. S’éloigner, découvrir, se laisser guider par la topographie, tout en choisissant sa vue, son mirador, son promontoire et sa longue vue.

Le regard silencieux, aux aguets des occurrences. Territoires, visibles et invisibles, visités et prospectés, les montrer : c’est chercher. Quitter son socle, partir et entrer en action.

Le corpus de l’exposition Abes Fabes Kartoflyabes tend à interroger notre rapport à l’espace et notre environnement en nous donnant une place microscopique. D’emblée les échelles sont questionnées. La place du photographe est confondue avec celle du visiteur, les espaces se chevauchent et l’accrochage tente une mise en abîme du sujet de l’exposition : le paysage. Cette exposition se veut comme un diorama géant. Le spectateur est inclus dans l’espace d’exposition comme s' il arpentait un paysage. Les photographies sont au mur, mais également au sol, sous forme de sculpture, ou bien dans l’espace agissant comme des roches à contourner. Pensée comme l’index d’une définition exhaustive du paysage, plusieurs techniques
photographiques sont présentées, et différentes manières d’aborder la photographie et la posture du photographe sont évoquées. Nos façons d’observer, de s’impliquer, de transmettre sont ainsi interrogées. Les travaux sélectionnés traversent les techniques photographique : gomme bichromatée, numérique, modélisation 3D, impression sur bois, tirage argentique, manipulation expérimentale, vidéo et films se côtoient.

 

Invisible horizons

The title of this exhibition is a magic formula used by creatures of Nordic mythology to shrink humans to a smaller scale. The title of this exhibition is a magic formula used by creatures of Nordic mythology to shrink humans to a smaller scale. It comes from the tale of Nils' adventures, which takes him on a journey through different Swedish regions where traditional tales are embodied in the different landscape stages of his journey.

Endless journey,
The eye travels along this long path of images during which discovery is the order of the day. Leaving its vernacular and the nostalgia of the journey to become trace and evidence. Here, we look at the powers that animate, form and build the landscape.
Aestheticism, revealing an ignored dimension where the gaze is no longer absorbed in a reality that exceeds and engulfs it but is involved with distance, making it understand forgotten mechanisms, perceive imperceptible details and realities invisible to the naked eye.
Tiling of silent horizons but not without echoes, to this primitive language, that of spatiality. The orientations, the views and the rules, the perspectives and the plans.

From landscapes to landscapes, the techniques follow one another to structure our environments. To move away, to discover, to let oneself be guided by the topography, while choosing one's view, one's mirador, one's promontory and one's long view.

The silent gaze, on the lookout for occurrences. Territories, visible and invisible, visited and prospected, to show them is to search. To leave one's base, to leave and enter into action.

The corpus of the exhibition Abes Fabes Kartoflyabes tends to question our relationship to space and our environment by giving us a microscopic place. From the outset the scales are questioned. The place of the photographer is confused with that of the visitor, the spaces overlap and the hanging attempts a mise en abyme of the subject of the exhibition: the landscape. This exhibition is like a giant diorama. The viewer is included in the exhibition space as if he were walking through a landscape. The photographs are on the wall, but also on the ground, in the form of sculpture, or in the space acting as rocks to be circumvented. Thought as the index of an exhaustive definition of the landscape, several photographic techniques
photographic techniques are presented, and different ways of approaching photography and the photographer's posture are evoked. Our ways of observing, of getting involved, of transmitting are thus questioned. The selected works cross photographic techniques: gum bichromate, digital, 3D modeling, wood printing, silver print, experimental manipulation, video and film are mixed.

Rê, 2020 Bokor, 2017 Translation, 2018 Jupiter, Saturne et les Perséides, 2021 et Décors XVI, 2017

Jonathan Sobel, diplômé 2021 des Beaux-Arts de Paris (ateliers Joann Sfar et Philippe Renault), habille l’Obélisque de Louxor place de la Concorde pendant sa restauration réalisée dans le cadre de la célébration en 2022 par le ministère de la Culture du bicentenaire du déchiffrement des hiéroglyphes par Champollion.

 

Les étudiants de VIA FERRATA ont participé à un workshop performance, intitulé "NON-SENS ou du corps Phénoménal à la performance", mené par France Hervé, danseuse, chorégraphe, plasticienne, et Sophie Romanet, danseuse, plasticienne, directrice artistique de la compagnie AYA. 

Vendredi 21 janvier 2022

18H00 - 23H59

Amphi d'honneur

14 rue Bonaparte, Paris 6

ENTRÉE LIBRE

L'événement est complet, seules les personnes ayant pu réserver pourront accéder à l'amphithéâtre
A noter qu'il pourrait y avoir un peu d’attente en début de soirée. N’hésitez donc pas à venir plus tard si vous le souhaitez, pendant les 6h du marathon.