Carole Leroy obtient un BTS plasticienne de l’environnement architectural à l’École Supérieure des Arts Appliqués avant d’être diplômée des Beaux-Arts de Paris en 1994. En 2000, elle crée l’atelier Forge des Beaux-Arts de Paris. Dans sa démarche, Carole Leroy souhaite mettre en exergue le travail du métal en fusion qui s’étire, se marque et se transforme tout en gardant l’empreinte indélébile et primordiale de son façonnage. S’intéressant aux processus de l’écriture, ses œuvres sont des séries d’assemblage de formes et contre formes qui tentent d’épuiser la règle de leur apparition.
Parmi ses expositions récentes : L Concept Gallery (Paris, 2018), Galerie du colombier (Paris, 2017), YIA Art Fair (Paris, 2014) et la 3e biennale de sculpture (Yerres, 2011).
Chez Laurent Esquerré, dessins, peintures, installations ou poésie visuelle jouent le même air et se répondent. La sculpture n’arrive dans son parcours qu’après un séjour à Vietri sul Mare où il s’initie au modelage. Depuis, l’artiste expérimente les matériaux les plus divers : du bois à la cire, en passant par le métal soudé, la feuille d’aluminium ou l’argile, devenue son medium de prédilection. Son univers est infiniment peuplé d’êtres hybrides à l’inquiétante étrangeté, puisé·es au cœur de la culture populaire, l’histoire de l’art, le sacré et la littérature. Tout dans son art est surgissant et éruptif, romantique et héroïque, pour dire la prééminence du visuel dans l’art et en matérialiser l’audace sans craindre d’être à contre-courant.
Ses œuvres s’exposent régulièrement en France et à l’étranger : Circuit Céramique au Musée des Arts Décoratifs (Paris, 2010), Body & Soul au Musée d’Art et du Design (New York, 2013), Les poissons de l’air à la Galerie Saint-Séverin (Paris, 2017)… À partir de 2012, il s’oriente vers la sculpture monumentale in situ dont la commande publique, Les Quatre Vivants, réalisée pour la Cathédrale Saint-Pierre (Rennes, 2019) en est le dernier exemple.
Réalisatrice de films documentaires et chercheuse en cinéma documentaire et anthropologique à Ouagadougou (Burkina-Faso), Julie Courel enseigne la pratique de la vidéo. Dans ses recherches, elle s’intéresse particulièrement au vécu quotidien des communautés ouagalaises en pleine mutation. Son film Je fabrique un balafon (2007) qui révèle la fabrication traditionnelle d’un instrument de musique mythique d’Afrique de l’Ouest, a reçu le prix Bartok d’ethnomusicologie au festival international Jean Rouch (2008), sa thèse de doctorat sur l’alimentation de rue, accompagnée de trois films, a été publiée en 2015, Le restaurant Tchara.