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Description

Vestige du couvent des Petits-Augustins construit sous Anne d’Autriche, cette chapelle
est le conservatoire du Musées des monuments français d’Alexandre Lenoir, ouvert en 1795. Pendant 15 ans, savant et passeur d’art, il développa en ce lieu, qui fut le deuxième musée national après le Louvre, les bases d’une réflexion sur l’histoire de l’art et de l’architecture en mettant en place une scénographie spectaculaire qui marqua des générations d’artistes, écrivains, architectes et intellectuels.

Condensé de l’histoire de la sculpture en Europe du XVe au XVIIe siècle la Chapelle témoigne de la vision romantique du patrimoine propre au XIXe siècle. Sur sa façade a été plaqué le splendide portail du château d’Anet de Philibert Delorme (XVIe siècle). L’intérieur contient un certain nombre de sculptures originales, du XVIe siècle et de la Renaissance, et des moulages en plâtre d’œuvres célèbres : copie par Sigalon du Jugement Dernier de Michel-Ange, chaire à prêcher de la cathédrale de Pise, le Colleone, statue équestre de Verrocchio et Leopardi, dont l’original est installé sur une place vénitienne, œuvres de Michel-Ange pour les Médicis à l’église San Lorenzo de Florence, les Esclaves de Michel-Ange…

Une restauration complète des décors sculptés intérieurs et extérieurs et des peintures est envisagée.

Le Jugement Dernier, l’une des plus grandes peintures conservées en France, doit faire l’objet d’une restauration complète (mur d’appui, châssis, toile et couche picturale). Cette œuvre monumentale est d’une grande puissance symbolique pour les historiens de l’art : commandée au XIXe siècle au jeune peintre Sigalon, elle devint l’emblème des Romantiques et vit se rejouer le débat, entre les partisans de l’académisme et ceux de la peinture des passions, qu’avait suscité sa création originale par Michel-Ange.

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