Cette visite thématique de l’exposition Gribouillage / Scarabocchio, de Léonard de Vinci à Cy Twomblyportera sur l’enseignement aux Beaux-Arts et les liens qu’il a pu entretenir avec la notion de gribouillage. Par Anne-Marie Garcia, co-commissaire de l’exposition, responsable des collections des Beaux-Arts de Paris et conservatrice en charge des collections photographiques.
Palais des Beaux-arts, 13 quai Malaquais, Paris 6e
Julien Zanetta montrera en quoi les relations qu’entretiennent gribouillage et signes écrits sont aussi denses qu’intimes, que les lettres tracées appellent le dessin, ou inversement. En quelques œuvres choisies, il proposera des pistes de réflexion relatives à cette union.
Le gribouillage et l’image en mouvements. Visite thématique de Gribouillage / Scarabocchiopar Philippe-Alain Michaud, l’un des commissaires associés de l’exposition, conservateur chargé de la collection des films au Centre Pompidou
Visite guidée de Gribouillage / Scarabocchiopar les deux commissaires de l’exposition : Francesca Alberti, directrice du département d’histoire de l’art à l’Académie française à Rome – Villa Médicis et maîtresse de conférences à l’université de Tours, et Diane Bodart, professeure d’histoire de l’art à Columbia University.
En écho à l’exposition Gribouillage / Scarabocchio, de Léonard de Vinci à Cy Twombly, le cabinet de dessin et d’arts graphiques des Beaux-Arts de Paris présente pour la première fois une exposition collective d’artistes professeurs et anciens professeurs de l’École.
Avec les esquisses, sources, chemins de traverse, processus de pensée et de création de quarante enseignants des Beaux-Arts de Paris, Les professeurs gribouillent aussi... offre une rencontre avec la genèse des œuvres de ces artistes et constitue un témoignage unique sur la création d’aujourd’hui.
L’exposition explore la diversité des pratiques du gribouillage au sein de l’École − dessin, estampe, impression numérique, vidéo, sculpture et mosaïque − et en aborde les différentes facettes : des dessins qui s’accumulent dans l’atelier pour nourrir de futures créations et sont régulièrement éliminés, au gribouillage comme champs des possibles, terrain d’expérimentation et espace de
liberté nécessaire à la création qui permet une pratique renouvelée, plus immédiate.
Artistes exposés : Pascale Accoyer, June Allen, Götz Arndt, Hicham Berrada, Mireille Blanc, Olivier Blanckart, Wernher Bouwens, Pierre Buraglio, Marie José Burki, Stéphane Calais, Nina Childress, Claude Closky, Clément Cogitore, Philippe Cognée, Hélène Delprat, Laurent Esquerré, Sylvie Fanchon, Dominique Figarella, Gilgian Gelzer, Jean-Yves Jouannais, Carole Leroy, Frédérique Loutz, Jack McNiven, Annette Messager, Bernard Moninot, Eva Nielsen, Aurélie Pagès, Julien Prévieux, James Rielly, Vincent Rioux, Anne Rochette, Michel Salerno, Daniel Schlier, Julien Sirjacq, Valérie Sonnier, Nathalie Talec, Djamel Tatah, Pascale Marthine Tayou, Tatiana Trouvé et Fabrice Vannier.
Commissariat : Hélène Gasnault, conservatrice des dessins aux Beaux-Arts de Paris
CATALOGUE
Préface d’Alexia Fabre, Directrice des Beaux-Arts de Paris.
Texte d’Hélène Gasnault, conservatrice des dessins et commissaire de l’exposition.
96 pages
Prix 20€
Disponible en février 2023
BILLETTERIE RESPONSABLE
5, 10 ou 15 €, c’est vous qui choisissez !
Billet donnant accès aux deux expositions, Gribouillage / Scarabocchio, de Léonard de Vinci à Cy Twombly et Les professeurs gribouillent aussi..., quel que soit le montant choisi.
La billetterie responsable invite chaque visiteur venant découvrir une exposition aux Beaux-Arts de Paris à choisir son ticket d’entrée parmi 3 tarifs proposés : 5 €, 10 € ou 15 €. Contribuez selon vos moyens, votre passion et votre désir d’engagement !
Billetterie sur place uniquement.
Gratuité (sur présentation d’un justificatif en cours de validité) :
• moins de 26 ans
• étudiants et enseignants des écoles nationales supérieures d’art et d’architecture du Ministère de la Culture
• étudiants des institutions membres de l’Université Paris-Sciences-et- Lettres (PSL)
• étudiants de l’École du Louvre
• titulaires de la carte du Ministère de la Culture
• Amis des Beaux-Arts de Paris
• détenteur des cartes : Maison des Artistes, ICOM, ICOMOS, Association française des commissaires d’exposition (CEA)
• journalistes
• demandeurs d’emploi, bénéficiaires des minima sociaux
• handicapés civils et mutilés de guerre (avec un accompagnateur)
Exposition conçue par l’Académie de France à Rome – Villa Médicis et les Beaux-Arts de Paris, avec le soutien du Musée national d’art moderne – Centre Pompidou, Paris. Un premier volet, incluant une sélection d’œuvres anciennes de collections italiennes, a été présenté à Rome de mars à mai 2022. Ce second volet parisien a été établi sur la base des collections des Beaux-Arts de Paris et d’autres institutions françaises et européennes.
Réunissant plus de cent-cinquante œuvres originales de la Renaissance à l’époque contemporaine, Gribouillage / Scarabocchio met en lumière l’un des aspects les plus refoulés et les moins contrôlés de la pratique du dessin. En abordant les multiples facettes du « gribouillage », du croquis barbouillé au revers des tableaux au griffonnage faisant œuvre, l’exposition révèle comment ces gestes graphiques expérimentaux, transgressifs, régressifs ou libératoires, qui semblent n’obéir à aucune loi, ont de tout temps ponctué l’histoire de la création artistique.
Proposant des rapprochements inédits entre les œuvres des maîtres de la première modernité – Léonard de Vinci, Raphaël, Michel-Ange, Bernin… – et celles d’artistes modernes et contemporains majeurs – Jean Dubuffet, Henri Michaux, Helen Levitt, Cy Twombly, Jean-Michel Basquiat, Luigi Pericle… – l’exposition brouille les classements chronologiques et les catégories traditionnelles (marge et centre, officiel et non officiel, classique et contemporain, œuvre et document) et place la pratique du gribouillage au coeur du faire artistique.
Commissaires : Francesca Alberti, directrice du département d’histoire de l’art à l’Académie française de Rome – Villa Médicis, maîtresse de conférence à l’université de Tours, CESR
Diane Bodart, professeure d’histoire de l’art à Columbia University (chaire d’histoire de l’art de la Renaissance italienne – David Rosand)
Commissaires associés : Anne-Marie Garcia, conservatrice du patrimoine, responsable des collections des Beaux-Arts de Paris et Philippe-Alain Michaud, historien de l’art, conservateur du patrimoine au Musée national d’art moderne – Centre Pompidou.
Soclage et mobilier scénographique : Version Bronze
Exposition avec le soutien de l'Association Orphée, Flos, RATP.
CATALOGUE
Le catalogue de l’exposition, réunissant 300 œuvres parmi celles exposées à Rome et à Paris, est publié en version italienne et française, coédité par Beaux-Arts de Paris éditions et la Villa Médicis. Cette publication de référence offre une synthèse richement documentée des deux expositions.
Nombre de pages : 400
Prix TTC : 39,00 €
Dirigé et introduit par les commissaires de l’exposition, Francesca Alberti et Diane Bodart, il comporte sept chapitres et réunit des contributions inédites de nombreux auteurs dont les essais et notices rédigés éclairent les oeuvres et prolongent le travail de recherche.
Auteurs et autrices des essais : Francesca Alberti, Diane Bodart, Emmanuelle Brugerolles, Baptiste Brun, Angela Cerasuolo, Hugo Daniel, Vincent Debaene, Dario Gamboni, Tim Ingold, Giorgio Marini, Philippe-Alain Michaud, Anne Monfort-Tanguy, Mauro Mussolin, Gabriella Pace, Maria Stavrinaki, Nicola Suthor, Alice Thomine-Berrada, Barbara Wittmann.
Auteurs et autrices des notices : Marco Simone Bolzoni, Emmanuelle Brugerolles, Cristina Cilli, Anne Marie Garcia, Gloria Guida, Mauro Mussolin, Federica Rinaldi, Carla Subrizi, Meta Valiusaityte.
Graphiste : Mauro Bubbico.
BILLETTERIE RESPONSABLE
5, 10 ou 15 €, c’est vous qui choisissez !
Billet donnant accès aux deux expositions, Gribouillage / Scarabocchio, de Léonard de Vinci à Cy Twombly et Les professeurs gribouillent aussi..., quel que soit le montant choisi.
La billetterie responsable invite chaque visiteur venant découvrir une exposition aux Beaux-Arts de Paris à choisir son ticket d’entrée parmi 3 tarifs proposés : 5 €, 10 € ou 15 €. Contribuez selon vos moyens, votre passion et votre désir d’engagement !
Billetterie sur place uniquement.
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• étudiants et enseignants des écoles nationales supérieures d’art et d’architecture du Ministère de la Culture
• étudiants des institutions membres de l’Université Paris-Sciences-et- Lettres (PSL)
• étudiants de l’École du Louvre
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• détenteur des cartes : Maison des Artistes, ICOM, ICOMOS, Association française des commissaires d’exposition (CEA)
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• handicapés civils et mutilés de guerre (avec un accompagnateur)
Pour en finir encore* présente les dix-huit artistes qui ont obtenu leur diplôme national supérieur d'arts plastiques des Beaux-Arts de Paris avec les Félicitations du jury. L'exposition, proposée par la commissaire Béatrice Josse, rend compte de la générosité et de l'économie de moyens qui caractérisent les pièces réalisées par les artistes Félicités en 2022. La modestie des matériaux rime avec la puissance des gestes et des intentions d'une génération contrainte à la réparation. Une ode au collectif à l’heure des replis identitaires et des conflits dans le monde ; l'exposition redonne sens et espoir en des lendemains qui chantent. Après deux années hors-les-murs, l'exposition des Félicités reprend place dans les grandes salles du Palais des Beaux-arts et offre un dialogue avec l'histoire prestigieuse du site.
Panorama d'un état transitoire de l'art au sortir des Beaux-Arts de Paris, Pour en finir encore est pensée comme un moment de stimulation, d'activation de potentiel et de confrontation. L'exposition est accompagnée d'un programme d'invitations et de tables rondes. Il y sera question d'engagement au sein des Beaux-arts, de pratiques collectives et éditoriales, d'accueil des réfugiés. Autant de sujets qui résonnent avec l'actualité et dont les Félicités se sont emparés avec brio dans leurs travaux. Une publication accompagne l'exposition.
*Emprunt à Samuel Beckett
Félicités 2022
Parmi les 100 étudiants diplômés en 2022, 18 ont obtenu les Félicitations du jury co-présidé par Béatrice Josse, commissaire indépendante et Étienne Bernard, directeur du FRAC Bretagne, et composé des artistes Renaud Auguste-Dormeuil, Tarek Lakhrissi, Eva Nielsen, Chloé Quenum et Évariste Richer.
Ali ARKADY
Ece BAL
BORGIAL
Sacha CAMBIER
Juliette CORNE
Pauline-Rose DUMAS
Pauline de FONTGALLAND
Daniel GALICIA
Dora JERIDI
Régis MOUSSA
Emma PASSERA
Clément PÉROT
Mathilde ROSSELLO-ROCHET
Sequoia SCAVULLO
Sergiu UJVAROSI
Joris VALENZUELA
Jack VICKERY PEREZ
Rayan YASMINEH
Commissariat
Curatrice, autrice, directrice artistique, Béatrice Josse développe des programmations pluridisciplinaires à la croisée des arts visuels, de la performance, de la danse, de l’écriture et du design. Formée en droit et en histoire de l’art, son parcours l’amène à repenser les formes curatoriales autant que les institutions et les collections. Directrice du 49 Nord 6 Est Frac Lorraine à Metz (1993-2016) elle y initie une remarquable collection axée sur l’immatérialité, la performance et les pièces protocolaires qui fut largement diffusée en Europe comme en Amérique latine. Pionnière à questionner le genre, elle contribue à féminiser la collection et à accompagner la programmation d’artistes internationaux, d’événements ancrés sur le territoire (festivals, résidences d'écriture, conférences scientifiques, philosophiques...). Au MAGASIN des horizons à Grenoble (2016-2021) elle insuffle des pratiques artistiques collectives, performatives, vernaculaires et possiblement thérapeutiques pour l'institution. À l’origine de la refonte de la formation professionnelle au sein du centre d’art, ses recherches l’orientent dorénavant des pratiques plus collectives liant art, écologie, société et transmission.
Catalogue
L'exposition est accompagnée d'un catalogue en français.
Préface d'Alexia Fabre et texte de Béatrice Josse.
La billetterie responsable invite chaque visiteur venant découvrir une exposition aux Beaux-Arts de Paris à choisir son ticket d’entrée parmi 3 tarifs proposés : 2 €, 5€ ou 10 €. Contribuez selon vos moyens, votre passion et votre désir d’engagement !
Gratuité (sur présentation d’un justificatif en cours de validité) :
• moins de 18 ans
• étudiants et enseignants des écoles nationales supérieures d’art et d’architecture du Ministère de la Culture
• étudiants des institutions membres de l’Université Paris-Sciences-et- Lettres (PSL)
• étudiants de l’École du Louvre
• titulaires de la carte du Ministère de la Culture
• Amis des Beaux-Arts de Paris
• détenteur des cartes : Maison des Artistes, ICOM, ICOMOS, Association française des commissaires d’exposition (CEA)
• journalistes
• demandeurs d’emploi, bénéficiaires des minima sociaux
• handicapés civils et mutilés de guerre (avec un accompagnateur)
Baalbek, site emblématique de la plaine de la Bekaa au nord-est du Liban, attire au XIXe siècle deux jeunes architectes pensionnaires de l’Académie de France à Rome : Achille Joyau et Gaston Redon.
Dans le cadre de leurs « Envois », exercices imposés aux lauréats du Prix de Rome dans lesquels ils doivent proposer une restauration d’un monument antique, ils dessinent à l’aquarelle et rendent compte avec une fidélité scrupuleuse de la beauté de ces ruines entourées de hautes murailles et de l’environnement aride et montagneux qui les entoure. Les vingt-cinq œuvres inédites présentées dans cette exposition sont des témoignages uniques du site archéologique qui ne connaîtra ses premières fouilles qu’en 1898.
Le site de Baalbek reste à ce jour un joyau archéologique majeur du Liban.
Admiré par Lamartine, Châteaubriand et Flaubert, Baalbek, site emblématique de la plaine de la Bekaa au Liban, attire au XIXe siècle deux jeunes architectes alors pensionnaires de l’Académie de France à Rome - Villa Médicis : Achille Joyau en 1865 et Gaston Redon en 1887. C’est dans le cadre de leurs « Envois », exercices scolaires imposés aux lauréats du Prix de Rome, qu’ils ont pour mission d’étudier un monument antique et d’en proposer une restitution, c’est-à-dire une restauration.
Joyau et Redon décident de s’aventurer hors de Rome et d’aller découvrir ce lieu mythique du Liban. Avant d’y parvenir, ils effectuent chacun de longs voyages en caravane ou à cheval, sillonnant des routes difficiles et séjournant selon leur trajet à Alexandrie, Le Caire, Memphis, Jérusalem, Damas ou encore Smyrne.
Célébré pour son gigantisme, Baalbek séduit par l’originalité de son architecture gréco-romaine enrichie d’éléments sémitiques et orientaux. Les séjours de Joyau et de Redon, qui varient entre cinq et dix mois, leur permettent de dresser un état précis des monuments antiques à travers de superbes relevés aquarellés. Leurs dessins rendent compte avec une fidélité scrupuleuse de la beauté de ces ruines entourées de hautes murailles, mais aussi de l’environnement aride qui les entoure avec à l’arrière-plan les hautes montagnes de l’Anti-Liban.
Leurs démarches proches de celle d’un archéologue restituent avec soin les nombreux édifices qui composaient le sanctuaire mais aussi leurs différents éléments architecturaux dont l’appareillage des murs, les entablements et les chapiteaux des colonnes. À cette description s’ajoute la sensibilité des artistes face aux matériaux utilisés, la végétation qui envahit de manière désordonnée les ruines, le ciel bleu éclatant.
Les qualités graphiques de ces œuvres révèlent les talents d’aquarellistes de ces jeunes architectes et sont des témoignages uniques du site de Baalbek, qui ne connaît ses premières fouilles archéologiques qu’en 1898.
Commissariat Emmanuelle Brugerolles et Corisande Evesque.
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• étudiants de l’École du Louvre
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• journalistes
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La Maison Chaumet vous invite, avec le concours des Beaux-Arts de Paris, à découvrir Végétal – L’École de la beauté. Croisant les visions, les époques et les supports, cette exposition inédite invite à regarder la nature à travers le prisme universel de l’art et de la beauté.
Initiatrice du projet, la Maison Chaumet a puisé dans son vaste patrimoine, l’un des plus importants de l’histoire du bijou en Europe, pour faire résonner son regard botaniste avec toutes les formes artistiques qui se sont, elles aussi, penchées sur le végétal.
Commissaire de l’exposition, le botaniste Marc Jeanson a imaginé Végétal comme un herbier, composé à partir des espèces présentes dans les créations Chaumet.
Près de 400 œuvres offrent ainsi au public une libre flânerie à travers 5 000 ans d’art et de science, racontés par le dialogue entre peintures, sculptures, textiles, photographies, mobilier et 80 objets joailliers de Chaumet et d’autres maisons.
Pour cette exposition, plus de 70 musées, fondations, galeries et collectionneurs privés ont prêté des œuvres : le Muséum d’Histoire naturelle, les musées d’Orsay et du Louvre, l’Institut de France, le Victoria and Albert Museum, le Pistoia Musei, ou encore le musée de l’École de Nancy, le Royal Botanic Gardens de Kew, la Kunsthalle de Hambourg, l’Albion Art Collection de Tokyo, pour ne citer qu’eux.
Préparer votre visite
L’exposition fermant à 20h, les entrées après 19h sont déconseillées, le temps de visite étant d’environ 1h, vous n’auriez pas le temps suffisant pour découvrir l’ensemble de l’exposition.
Réservations
Pour vous garantir le meilleur accueil, la réservation en ligne est obligatoire ou sur place avant la visite de l’exposition. Après l’achat du billet, il est possible de modifier le créneau de réservation mais pas de pouvoir l’annuler (aucun remboursement possible)
Service client
Ligne téléphonique ouverte du mardi au samedi 10h à 18h au 01 47 48 79 06.
E-mail vegetal@chaumet.com
La billetterie responsable propose à chaque visiteur venant découvrir une exposition aux Beaux-Arts de Paris de choisir son ticket d’entrée parmi 3 tarifs : 2 €, 5 € ou 10 €. Toutes les recettes sont reversées aux Beaux-Arts de Paris.
Des frais de réservation de 0,99 € sont à prévoir.
Avec la tarification responsable, vous êtes ainsi invités à choisir votre contribution, selon vos moyens, votre passion et votre désir d’engagement vis-à-vis des Beaux-Arts. Certains visiteurs peuvent bénéficier d’une gratuité sur présentation d’un justificatif (voir personnes concernées lors de la réservation de votre billet).
BILLETTERIE RESPONSABLE
2, 5 ou 10 €, c’est vous qui choisissez !
La billetterie responsable invite chaque visiteur venant découvrir une exposition aux Beaux-Arts de Paris à choisir son ticket d’entrée parmi 3 tarifs proposés : 2 €, 5€ ou 10 €. Contribuez selon vos moyens, votre passion et votre désir d’engagement !
Eva Jospin est la nouvelle invitée du cycle du cabinet des dessins consacré aux artistes diplômés des Beaux-Arts de Paris qui s’imposent sur la scène artistique internationale.
Pour l’occasion, l’artiste, connue pour ses sculptures – forêts composées principalement de carton, grottes ou folies en béton et pierre naturelle –, expose pour la première fois des dessins réalisés à l’encre de Chine. Une dizaine d’œuvres graphiques qui visitent les thèmes chers à l’artiste, mettant à jour le jeu de lignes et de stratifications qui structure toutes ses explorations.
C’est une sélection exclusive d’œuvres à l’encre de Chine qu’Eva Jospin propose pour le cabinet des dessins, riche de près de 25 000 œuvres. En tant que familière de l’esquisse, qu’elle pratique quotidiennement pour la réalisation de ses sculptures, l’artiste recense dans son travail deux types de dessins. Le premier est justement celui qu’elle compose à des fins préparatoires, plan de construction à valeur explicative pour son atelier de fabrication.
Le second est une recherche esthétique, à travers un médium qu’elle a chéri pendant ses études, et qu’elle retrouve toujours avec bonheur pour exprimer ce que les autres matériaux ou techniques ne peuvent raconter.
À la différence du volume qui caractérise généralement ses œuvres, le dessin plat permet un regard en surplomb, comme une cartographie donnant à voir des reliefs symbolisés. Parce que les traits qu’elle exécute avec minutie évoquent cette idée de courbe de niveau voire d’empreinte digitale, ils renvoient aussi à la planche saillante qui conduit à l’estampe. En filigrane, on retrouve une référence à la gravure, technique qu’elle a notamment exercée au cours de sa carrière, à travers l’eau-forte, et qu’elle a privilégiée pour répondre à une commande du musée du Louvre. À cette occasion, elle est entrée dans la collection des chalcographies des musées nationaux, avec Grotto en 2017.
Pour mettre en dialogue des œuvres anciennes avec celles qu’elle a réalisées, sa préférence est allée vers les envois des architectes pensionnaires à l’Académie de France à Rome, consacrés à la Basilique de Constantin, Hector-Marie-Désiré d’Espouy (1888) et Jean-Jacques Haffner (1921) : ils donnent chacun à leur manière une vision spectaculaire de l’édifice. Elle a ensuite privilégié un dessin du peintre, archéologue et diplomate, Louis-François-Sébastien Fauvel, qui représente une coupe extraordinaire de la célèbre grotte Saint-Jean sur l’île d’Antiparos (1789) et quatre dessins de Louis-François Cassas, qui séjourne plusieurs années à Rome pour y relever les monuments antiques en ruine.
Avec d’Espouy, Haffner et Cassas, Eva Jospin fait résonner son amour pour l’architecture de l’antiquité romaine en particulier, appréciant ces édifices pour leur caractère monumental mais aussi leur aspect en ruine. Laissés à l’abandon et envahis par la végétation, ils sont pour elle une source inépuisable de contemplation et de rêverie. Conçus comme exercices, ces œuvres prennent pour cette diplômée des Beaux-Arts de Paris une valeur d’archive et d’apprentissage inestimable.
Avec Fauvel, elle partage la fascination pour les grottes. Celle, majestueuse, qui est représentée, est théâtrale car de nombreuses célébrations s’y sont tenues, et touchante pour Eva Jospin puisqu’elle l’a visitée lors d’un séjour dans les Cyclades.
Au-delà des sujets figurés, le fil conducteur est l’esprit du « Grand Tour », ce voyage d’initiation à la beauté et au monde que les artistes devaient accomplir aux XVIIe et XVIIIe siècles, pérégrinant de capitales en hauts-lieux culturels pour y contempler des chefs-d’œuvre antiques et s’en inspirer.
C’est de cette tradition qu’est né le prix de Rome, bourse attribuée à de jeunes artistes pour se perfectionner dans leurs disciplines, tel d’Espouy, évalué lors de sa quatrième année par les dessins ici présentés. Supprimé en 1968, le concours s’est transformé en pension à la villa Médicis, dont a pu bénéficier Eva Jospin après ses études aux Beaux-Arts de Paris. C’est au cours de son séjour qu’elle découvre au Palais Colonna la salle des broderies en compagnie d’une restauratrice de tissu. Ici commence un projet de grande ampleur, celui de concevoir des paysages brodés. Les esquisses préliminaires nécessaires à l’élaboration des pièces vont influencer son style de dessin, car le sens du trait préside au sens de la broderie.
Sa main désormais instruite de toutes ces expériences a composé pour le cabinet des dessins des Beaux-Arts des œuvres telles des rêveries poétiques, greffées sur une structure familière – qu’il s’agisse d’élément architectural (façade d’église, cénotaphe, folie) ou d’élément naturel (grotte, falaise, monticule). Une promenade optique oscillant entre langage conscient partagé et monde souterrain, propre à chaque regardant.
Commissariat : Emmanuelle Brugerolles
Le Cabinet des dessins
Avec près de 25 000 œuvres, le Cabinet des dessins des Beaux-Arts de Paris possède, après le musée du Louvre, la collection la plus importante de dessins en France. Constitué de feuilles exceptionnelles, où des maîtres tels Léonard de Vinci, Raphaël, Rubens, Poussin ou Boucher se côtoient, le fonds couvre une période allant de la Renaissance à nos jours. Cette richesse étroitement liée à l’histoire de l’École relève à la fois de son enseignement et de son rayonnement.
Aujourd’hui encore, la collection continue de s’enrichir par une politique d’acquisitions conçue à des fins pédagogiques, ainsi que par des dons de professeurs, de jeunes artistes, et de l’association « Le Cabinet des amateurs de dessins des Beaux-Arts de Paris ».
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• étudiants de l’École du Louvre
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• Amis des Beaux-Arts de Paris
• détenteur des cartes : Maison des Artistes, ICOM, ICOMOS, Association française des commissaires d’exposition (CEA)
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