À partir du 30 septembre 2021, neuf grands dessins d'architecture, des envois de Rome, issus du fonds de dessins des Beaux-Arts de Paris sont présentés au sein de l'exposition au musée du Louvre.
Benoît-Edouard Loviot, Coupe transversale restaurée du Parthénon, 1879, aquarelle sur tracé à l’encre de Chine sur papier entoilé, 125,5 x 193 cm, Inv. n° Env 71-07. Crédits Beaux-Arts de Paris ; Distrib RMN-Grand Palais
Victor Blavette, Elévation restaurée du sanctuaire de Déméter à Eleusis, 1884, aquarelle sur tracé à l’encre de Chine sur papier entoilé, 112 x 154 cm, Inv. n° Env 74-06. Crédits Beaux-Arts de Paris ; Distrib RMN-Grand Palais
Albert Tournaire, Restauration du sanctuaire d’Apollon à Delphes, 1894, aquarelle sur tracé à l’encre brune sur papier entoilé, 197 x 366 cm, Inv. n° Env 84-07
Détail : Albert Tournaire, Restauration du sanctuaire d’Apollon à Delphes, 1894, aquarelle sur tracé à l’encre brune sur papier entoilé, 197 x 366 cm, Inv. n° Env 84-07. Crédits Beaux-Arts de Paris ; Distrib RMN-Grand Palais
Rubis Mécénat poursuit sa collaboration avec l’église Saint-Eustache et les Beaux-Arts de Paris en soutenant un jeune artiste de l’École à travers une aide à la production et une exposition.
En 2021, c’est le peintre Dhewadi Hadjab qui a été sélectionné pour réaliser un diptyque monumental exposé à l’église Saint-Eustache du 7 octobre au 12 décembre.
Les deux toiles de plus de trois mètres de hauteur que l’artiste réalise pour l’église Saint-Eustache présentent deux corps féminins renversés la tête en bas. Les bras reposent sur le sol tandis que les pieds tentent de maintenir l’équilibre d’un prie-Dieu qui vacille. La photographie et la pratique picturale sont entièrement au centre de l’œuvre de Dhewadi Hadjab, toutes les toiles de l’artiste commencent en effet par des photographies de modèles qu’il place dans des positions d’extrême inconfort. C’est ensuite, dans l’exécution extrêmement minutieuse de l’œuvre peinte, qu’il va accentuer les moindres détails qui font de la peinture non plus la copie d’un moment, mais un univers en soi. Ici, l’artiste laisse l’interprétation libre à chacun tout en invitant à une réflexion autour de la transformation du corps.
Dhewadi Hadjab est né en 1992 à M’sila (Algérie). Il vit et travaille à Paris. En 2019, il est diplômé de l’École nationale supérieure d’Art de Bourges, après un parcours de cinq ans à l’École supérieure des
Beaux-Arts d’Alger. Il est actuellement en cours d’obtention de son diplôme aux Beaux-Arts de Paris.
Ses peintures examinent les mouvements des corps dans l’espace en mettant en scène des personnes aux attitudes lascives ou inconfortables, dans une ambiance d’étrangeté fascinante. Récemment, son travail a été présenté au sein de l’exposition collective « Danser sur un Volcan » au FRAC Franche-Comté.
Le fonds de dotation Rubis Mécénat a lancé en 2021 une nouvelle aide à la production artistique et une exposition à l’église Saint-Eustache, destinées exclusivement aux étudiants des Beaux-Arts de Paris. Ce soutien s’inscrit dans le cadre de CRUSH, un accrochage à destination des professionnels de l’art révélant une quarantaine d’étudiants en cours d’études sélectionnés par des commissaires invités.
Exposé lors du premier accrochage CRUSH aux Beaux-Arts de Paris et après délibération d’un jury en février dernier, Dhewadi Hadjab, peintre en 4ème année (atelier Tim Eitel) s’est vu attribuer une dotation de 5 000 euros, ainsi que la prise en charge de la production de deux peintures monumentales. Il a également bénéficié d’un accompagnement critique et curatorial, avec le commissaire d’exposition Gaël Charbau.
Le langage agit dans le travail de David Douard comme un matériau en tant que tel. Par ce biais, il redéfinit un nouvel espace social, hybride, en pleine mutation. En y injectant les poèmes d’anonymes toujours empreints d’une forme de chaos, déviance, maladie ou frustration, il recrée un environnement contaminé en parallèle du monde réel, augmenté par le fantasme des nouvelles technologies numériques.
Avec Je suis lent, Loïc Touzé raconte son histoire avec la danse. Celle qu’il a traversée ces quarante dernières années. Il évoque les figures inspirantes qui constituent la toile de fond de son imaginaire.
Ronan Bouroullec, créateur français né à Quimper en 1971, travaille avec son frère Erwan depuis 1999. Du design industriel à l’artisanat, de la grande série à la recherche, de l’objet à l’espace public, les créations de Ronan et Erwan Bouroullec se déploient dans de nombreux domaines d'expression et sont entrées, peu à peu, dans notre quotidien.
Du Jeudi 14 octobre 2021 au Samedi 16 octobre 2021
14H00 - 19H00
Beaux-Arts de Paris
14 rue Bonaparte, 75006 Paris
ENTRÉE LIBRE
Durant 3 jours, les Ateliers Ouverts sont une occasion unique pour le grand public et les professionnels de découvrir la jeune création et la diversité artistique produites par les étudiants des Beaux-Arts de Paris.
Tous les ateliers des sites de St-Germain-des-Prés seront accessibles, offrant un panorama des travaux réalisés par les étudiants de la première à la cinquième année.
Installations, peintures, photos, sculptures, vidéos seront à découvrir ; conférences, performances et musique viendront rythmer ce programme festif.
Dans le cadre de son exposition the homemaker and her domain présentée à la Chapelle des Petits-Augustins, l’artiste Leonor Antunes revient sur sa pratique et les origines du projet.
Christine Macel est historienne de l’art et commissaire d'exposition, conservatrice générale du patrimoine, responsable du service Création contemporaine et prospective au sein du Musée national d’Art moderne du Centre Pompidou. Parmi de nombreuses expositions, elle a été commissaire de la 57e biennale de Venise et, tout récemment, commissaire de l’exposition « Elles font l’abstraction » au Centre Pompidou.
Elle dialogue avec Alain Berland autour du commissariat d’exposition.
Fermeture exceptionnelle à 17h le dimanche 28 novembre
Le travail de l’artiste Leonor Antunes prend son point de départ dans une histoire de la modernité dont elle privilégie les zones d’ombre, celles notamment où ont été reléguées nombre de femmes designers, architectes ou artistes. Dans les décors exceptionnels de la Chapelle des petits Augustins aux Beaux-Arts de Paris et de la Maison André Bloc à Meudon surgiront en filigrane différentes figures : la Japonaise Michiko Yamawaki, résidente du Bauhaus (1930-1932) ou Charlotte Perriand, avec les oeuvres produites pendant ses séjours au Japon (1940-1942, 1953-1955). Un ensemble inédit de sculptures en céramique et de suspensions placées au centre de la nef dialoguera avec les collections de moulages, vestiges de l’ancien musée des monuments français.
Cette exposition est produite par le Festival d’Automne, en collaboration avec les Beaux-Arts de Paris. Avec le concours de la Fondation Gulbenkian - Délégation en France. Avec le soutien de la galerie Marian Goodman (Paris) et le soutien de la galerie Air de Paris (Paris).
Née en 1972 à Lisbonne, Leonor Antunes vit et travaille à Berlin. Elle appréhende son oeuvre comme un métissage entre des procédés vernaculaires et l’héritage culturel du modernisme. Son travail fait souvent référence, à travers un subtil détournement, une divergence, un basculement, au statut actuel de ce patrimoine et de cette avant-garde, à ses formes géométriques spécifiques, à des motifs et structures conçus par des architectes et designers du début du XXe siècle.
Ses sculptures sont conçues et installées en réponse à un contexte dans lequel interviennent l’architecture et l’histoire, mais aussi l’expérience physique du lieu. Ses travaux se nourrissent de ses recherches sur des figures de l’architecture et du design telles que les architectes Eileen Gray (1878-1976), Egle Trincanato (1910- 1998) et Carlo Scarpa (1906-1978), les designers Anni Albers (1899-1994) et Clara Porset (1895-1981) ou les artistes Lygia Clark et Mary Martin (1907-1969). Leonor Antunes transpose les formes, motifs et dimensions caractéristiques de leur travail dans des matériaux et des textures tels que la corde, le bois, le liège, le cuir ou le laiton, employant pour ce faire un vocabulaire sculptural inspiré de techniques et savoir-faire artisanaux.
Elle a présenté des expositions personnelles au MUDAM – Musée d’Art Contemporain du Luxembourg (2020), au MASP – Museu de Arte de São Paulo (2019), au Museo Tamayo à Mexico (2018), à la Whitechapel Gallery à Londres (2017), à la Tensta Konsthall à Stockholm (2017), au CAPC Musée d’art contemporain de Bordeaux (2016), au New Museum à New York (2015) et à la Kunsthalle Basel (2013). En 2019, elle repré-sente le Portugal à la 58e Biennale de Venise. Elle a participé à la 12e Biennale de Gwangju (2018), à la 57e Biennale de Venise (2017) et à la 8e Biennale de Berlin (2014). Elle a reçu le Zurich Art Prize en 2019. Ses oeuvres sont conservées dans des collections publiques telles que le Solomon R. Guggenheim Museum à New York, le Musée d’Art Moderne de Paris, la Fondation Calouste Gulbenkian à Lisbonne, la Fondation Serralves à Porto.
La 2e partie de l'exposition est à visiter du 18 septembre au 27 novembre 2021 Villa Bloc / Meudon 12 rue du Bel-Air, 92190 Meudon
Entrée gratuite sur réservation
Selon la réglementation en vigueur depuis le 21 juillet, le passe sanitaire ou une preuve de Test RT-PCR ou antigénique négatif de moins de 72 heures au moment du contrôle, vous seront demandés. Le port du masque est obligatoire.
La relation entre le texte et l’image n’a jamais été aussi présente dans l’art contemporain (Basquiat, Cy Twombly, le Street Art, etc.). Elle est particulièrement évidente dans le domaine du dessin, qui s’apparente à l’écriture par son caractère littéralement graphique, mais aussi par son support privilégié, le papier. L’exposition propose d’explorer à travers les siècles précédents la question de cette relation.
Les inscriptions apposées par l’artiste ou parfois par l’amateur contribuent à livrer une lecture des dessins qui, sans leur présence, échapperait à leur compréhension. Grâce à elles, le visiteur se trouve au coeur de la création et perçoit toutes les complexités d’une invention où se mêlent imagination, contraintes d’une commande, culture visuelle, mais aussi hasard et improvisations.
Les oeuvres choisies offrent une large typologie des écrits qui figurent généralement sur les dessins : signatures ou monogrammes (Urs Graf), datations (Zuccari), lieux d’exécution (Hubert Robert, Natoire), dédicaces (Puvis de Chavannes), commentaires liés au contexte d’une commande ou d’un marché liant l’artiste et le donneur d’ordre (Pourbus, Martellange). Des annotations de couleurs, de dimensions ou de détails architecturaux contribuent à fournir des informations sur un projet destiné à être peint, sculpté ou gravé.
Les sources dans lesquelles les artistes puisent leurs inspirations sont autant de références explicitement inscrites sur les feuilles : sources artistiques, lorsque le dessinateur se réfère à de grands maîtres, Michel-Ange (Carpeaux), Bramante (Hubert Robert), Holbein (Alberola), sources littéraires ou orales : Homère et Hésiode (de La Fosse), Sophocle (Véronèse), Michaux (Unica Zürn) proverbes (Verbeeck, Richer).
Si les inscriptions et le dessin forment le plus souvent un ensemble cohérent, ils cohabitent parfois dans une juxtaposition aléatoire, qui peut surprendre le visiteur.
Commissariat par Emmanuelle Brugerolles.
Catalogue de l'exposition :
Textes d'Emmanuelle Brugerolles, conservatrice des dessins aux Beaux-Arts de Paris, et David Guillet, conservateur général du Patrimoine, directeur des collections et du château de Fontainebleau.
Collection Carnets d'études
Format 20 x 22,5 cm
112 pages
25 €
Selon la réglementation en vigueur depuis le 21 juillet, le passe sanitaire ou une preuve de Test RT-PCR ou antigénique négatif de moins de 72 heures au moment du contrôle, vous seront demandés. Le port du masque est obligatoire.
Jean-Michel Alberola (né en 1953), D’après Holbein, 1996 Pinceau, encre de Chine et aquarelle
Jan Verbeeck (1520 – 1569), Le jeu des aveugles et du cochon Plume, encre brune
Unica Zürn (1916 – 1970), Der Geist aus der Fläsche Plume, encre de Chine et encre rouge
BILLETTERIE RESPONSABLE
2, 5 ou 10 €, c’est vous qui choisissez !
La billetterie responsable invite chaque visiteur venant découvrir une exposition aux Beaux-Arts de Paris à choisir son ticket d’entrée parmi 3 tarifs proposés : 2 €, 5€ ou 10 €. Contribuez selon vos moyens, votre passion et votre désir d’engagement !
Gratuité (sur présentation d’un justificatif en cours de validité) :
• moins de 18 ans
• étudiants et enseignants des écoles nationales supérieures d’art et d’architecture du Ministère de la Culture
• étudiants des institutions membres de l’Université Paris-Sciences-et- Lettres (PSL)
• étudiants de l’École du Louvre
• titulaires de la carte du Ministère de la Culture
• Amis des Beaux-Arts de Paris
• détenteur des cartes : Maison des Artistes, ICOM, ICOMOS, Association française des commissaires d’exposition (CEA)
• journalistes
• demandeurs d’emploi, bénéficiaires des minima sociaux
• handicapés civils et mutilés de guerre (avec un accompagnateur)