D’origine roumaine, Gherasim Luca (1913-1994) noua dès le début des années 1930 des liens étroits avec les milieux artistiques français, au premier rang desquels le groupe des surréalistes, avant de s’installer définitivement en France en 1953.

La collection comporte de nombreux objets dont la nature disparate reflète la diversité des sources d’inspiration rassemblées à l’attention des jeunes artistes. Les objets d’art et les éléments de mobilier proviennent principalement de l’ameublement de l’Académie royale ou de la donation faite par l’ornemaniste Claude Aimé Chenavard.

Constituée à des fins pédagogiques, la collection compte plus de 70 000 épreuves et plaques de verre, datant principalement de la période 1850-1914. L’architecture, les vues monumentales et les reproductions d’art dominent cet ensemble encyclopédique faisant la part belle à la France, l'Italie, la Grèce, le bassin méditerranéen et l'Orient.

Les Beaux-Arts de Paris ne possèdent pas moins de 100 000 estampes en feuilles auxquels s’ajoutent des centaines d’albums reliés conservés avec la collection d’imprimés anciens.  La collection détien

La collection compte 65 000 ouvrages du XVe au XXe siècles, relatifs à l'architecture, la peinture, la sculpture, le dessin et la gravure. Toutefois, 3500 ouvrages des XVe et XVIe siècles, provenant en majeure partie de la donation Jean Masson, sont de toute nature et d'origine géographique variée (France, Italie, Pays-Bas, Espagne). À partir du XVIIe siècle, le champ artistique devient dominant.

On y distingue un fonds d'archives et un ensemble de manuscrits enluminés.

Cette photographie participe à la constitution d’un corpus d’œuvres à révéler aux étudiants, autour de figures singulières et majeures, connues ou méconnues d’artistes qui ont fondé l’art du XXème siècle. Dans une perspective historique elle inscrit les enjeux de genre, actés par les gender studies dans les années 90, comme étant déjà actifs dans les pratiques artistiques photographiques notamment, plus anciennes, transgressives et ambigües.

Dessins scolaires

Dès sa reconnaissance royale en 1648, l'Académie royale de peinture et de sculpture instaure des exercices scolaires fondés sur l’étude d’après le modèle vivant ou l'antique. À ce premier enseignement s’ajoutent au XIXe siècle différents concours spéciaux sur la perspective (en 1813), l'anatomie (en 1855), l'histoire et l'archéologie (en 1867), et l'ornement (en 1873).

Créée en 1671, l’Académie royale d’architecture instaure comme l’Académie royale de peinture et de sculpture un système d’exercices scolaires qui connaissent au XIXe siècle un développement considérable : les concours mensuels, les prix de fondation, les concours pour le Prix de Rome, les Envois… Soit une collection de plus de 45 000 dessins.

L’enseignement de l’anatomie qui existe depuis les débuts de l’Académie royale acquit une importance décisive à l’époque des Lumières. Son développement entraîne au XIXe siècle l’établissement d’une collection particulière, faites d’écorchés, de moulages sur nature et d’ossements, conservée à proximité des lieux d’enseignement.