Du mardi 21 octobre 2025 au dimanche 26 octobre 2025

Tous les jours de 10h à 19h

Chapelle des Petits-Augustins

14 rue Bonaparte, 75006 Paris

Les Beaux-Arts de Paris sont heureux d'accueillir avec Art Basel Paris le projet de Harry Nuriev et la galerie Sultana (Paris).
 

Harry Nuriev présente Objets Trouvés (2025), une installation participative transformant la chapelle des Petits-Augustins en un espace de circulation et d’échange. Des cartons de supermarché, alignés avec soin, sont remplis d’objets apportés par les visiteurs et les visiteuses. Chaque personne laisse un objet dont elle n’a plus besoin et en prend un autre laissé par quelqu’un d’autre. Chaque contribution est certifiée comme œuvre d’art, et à la fin de l’exposition, tous les échanges seront compilés dans un annuaire de type Pages Jaunes, transformant ce processus éphémère en archive permanente.

Harry Nuriev décrit sa pratique comme du Transformisme – la réinvention de matériaux du quotidien pour leur attribuer de nouvelles fonctions et significations. Avec Objets Trouvés, il prolonge cette philosophie dans une dimension collective, où le simple acte d’échange devient interaction sociale autant que création artistique.

Il s’agit du quatrième projet du Programme public réalisé par Art Basel Paris en collaboration avec les Beaux-Arts de Paris. 
Un dispositif de médiation est assuré tous les jours du 21 au 26 octobre 2025 de 14h à 17h30 par les élèves de l’École du Louvre.

 

Crédit photo : Harry Nuriev, Objets Trouvés, project 18 © Harry Nuriev

Du vendredi 3 octobre 2025 au dimanche 30 novembre 2025

Lundi à jeudi : 9h30 - 18h / samedi à dimanche : 9h30 - 19h

Église Saint-Eustache

146 rue Rambuteau, 75001 Paris

Lauréate du Prix Rubis Mécénat 2025 en partenariat avec l’église Saint-Eustache et les Beaux-Arts de Paris, Liselor Perez, étudiante en 5e année, présente une installation inédite d’un ensemble de pantins disséminés dans la nef principale et les chapelles latérales. Commissariat par Julia Marchand.
 

« Mon installation se présente comme une exploration poétique des tensions existentielles : le corps, fragile et en quête d'élévation, face à l'architecture, intemporelle et immuable. » Liselor Perez

À partir du silence intérieur et de la matérialité du lieu, longuement fréquenté par l’artiste lors de sa phase de recherche, Liselor Perez a dessiné ces silhouettes mystérieuses, qui semblent émerger de l’édifice. En imaginant un « gardien de l’église » au corps couvert de jesmonite rappelant le pilier auquel il est adossé, ou un être-pantin en équilibre dans l’une des chapelles devenant le réceptacle d’un visage vitrail, l’artiste vient sculpter un point de jonction entre l’œuvre et son environnement, en absorbant les motifs qui l’entourent pour la couvrir d’une parure.

Entre poésie et science-fiction, les œuvres proposent une expérience sensible, une invitation à la rêverie où le pantin n’est plus un simple jouet, mais le support d’une interrogation incarnée sur le sens de l’être et l’autre.
Depuis 2021, le Prix Rubis Mécénat en partenariat avec les Beaux-Arts de Paris permet à un étudiant de l’École de bénéficier d’une aide à la production et d’un accompagnement critique pour la création d’une œuvre inédite à l’église Saint-Eustache, Paris.

Pour plus d’informations consulter le communiqué de presse

Crédit photo : Cent Sommeils, Liselor Perez, Beaux-Arts de Paris, courtesy Rubis Mécénat, église Saint-Eustache, 2025. © InstanT Productions

Du mercredi 17 septembre 2025 au dimanche 26 octobre 2025

Entrée libre de 14h à 18h

Église des Trinitaires

1 rue des trinitaires, 57000, Metz

Quatorze étudiants-artistes de la filière « Fresque & Art en situation » des Beaux-Arts de Paris ont créé des œuvres spécifiquement pensées pour l’Église des Trinitaires à Metz, en s’inspirant de leur découverte des forêts à l’orée de la ville.


Une invitation de Viviane Zenner (Galerie des Jours de Lune) en partenariat avec la ville de Metz.

Il y a plus de 2000 ans, Metz portait le nom de Divodurum Mediomatricorum, « L’enclos divin entre deux rivières », au cœur du territoire de la tribu celte des Médiomatriques. Sous l’influence grandissante de Rome, la cité élargit peu à peu ses horizons spirituels. Les habitants adoptent alors un foisonnement de cultes nouveaux, accueillant des déesses venues de lointaines contrées.

Au cœur de la ville, l’église des Trinitaires, édifiée au XVIIIe siècle dans sa forme actuelle, a connu plusieurs vies et semble être en éternelle transformation. La période de transition du monde contemporain où se rebattent les cartes du spirituel, cet « âge pivot » selon le philosophe Karl Jaspers amène les artistes-étudiants de la filière « Fresque & Art en situation » des Beaux-Arts de Paris à sonder la notion même de culte et la nature des potentiels rites de demain.

Ils investissent les Trinitaires pour une ultime exposition d’art contemporain, puisant leurs inspirations notamment dans leur découverte de la forêt de la Meuse à quelques dizaines de kilomètres de Metz. L’église se trouve ainsi liée à la forêt, à l’orée du bois, sombre et profonde, laissant place à l’imaginaire de l’obscurité : elle sert de frontière entre monde réel et monde inventé. Chercher dans les croyances et les pratiques du passé, avérées ou fantasmées, pour imaginer les cultes du futur, pour proposer une pensée spéculative, une expérience attentive, méditative du lieu.

La filière bénéficie du soutien de la Fondation Gecina, Vedettes de Paris, l’Apes/groupe Action Logement, RM Yachts et la Compagnie de Phalsbourg.


Étudiants/artistes participants : Ash, Mehdi Babaei, Helena Heras, Ruoxi Jin, Bahar Kocabey, Jade Maignan, Baptiste Marfaing, Sarah Melloul, Amine Merhoum, Lou Olmos Arsenne, Héloïse Sailly, François Toison, Mehdi Shineshen, Wiktoria Wojciechowska

Artistes/enseignants invités : Bertrand Planes et Charlotte Imbault

Du mardi 21 octobre 2025 au dimanche 1 février 2026

Du mercredi au dimanche 13h - 19h

Cabinet d'arts graphiques

14 rue Bonaparte, 75006 Paris

« L’exposition met justement en valeur les deux artistes majeurs qui ont été conviés en France par François Ier – le Florentin Rosso et le Bolonais Primatice – mais se distingue des expositions consacrées à leurs dessins ou au chantier de Fontainebleau par la part faite aux graveurs qui leur furent associés sur le lieu et ne furent pas seulement des interprètes habiles des compositions de ces deux maîtres mais aussi des inventeurs de formes et des expérimentateurs de la technique nouvelle de l’eau-forte, qu’ils renouvelèrent en profondeur. »

Éric de Chassey, Directeur des Beaux-Arts de Paris


À travers une sélection d’une cinquantaine d’œuvres, cette exposition met en valeur l’exceptionnel fonds de dessins et d’estampes de l’École de Fontainebleau conservé aux Beaux-Arts de Paris. Elle permet de (re)découvrir l’art de la maniera qui s’est développé au château de Fontainebleau et s’est ensuite diffusé en France sous l’impulsion de Rosso Fiorentino et Francesco Primatice, deux artistes italiens au service de François Ier puis d’Henri II.

Les œuvres exposées évoquent la genèse des décors peints et sculptés du château, de la Galerie François Ier à la Galerie d’Ulysse, complétées par des estampes à l’eau-forte produites à Fontainebleau dans les années 1540. Ce corpus innovant, issu d’un chantier sans précédent en France, soulève de nombreuses interrogations, concernant notamment la diffusion des modèles, l’organisation matérielle ainsi que les recherches formelles et les tâtonnements techniques des artistes.

Certaines des œuvres exposées sont inédites, et la grande majorité n’a pas été montrée au public depuis plus de 30 ans. Un des rares dessins de la période française de Rosso, Pandore libérant les fléaux de sa boîte, fait partie des pièces majeures de l’exposition. Le fonds de dessins des Beaux-Arts de Paris relatif à l’art en France au XVIe siècle est l’un des plus conséquents et remarquables de l’hexagone, avec celui du Musée du Louvre et de la Bibliothèque nationale de France. Avec presque 400 œuvres, les Beaux-Arts de Paris conservent la deuxième plus grande collection en France d’estampes bellifontaines après la Bibliothèque nationale de France et l’une des plus importantes au monde avec le British Museum. Les Beaux-Arts de Paris doivent cette richesse à la  contribution de collectionneurs passionnés des XIXe et XXe siècles, ainsi qu’à la générosité de mécènes contemporains, en particulier l’association des Amateurs de dessins des Beaux-Arts de Paris.

Le chantier de Fontainebleau est un exemple de bouillonnement et d’effervescence artistique, un symbole d’une collaboration artistique transnationale dont la modernité a marqué l’histoire de l’art en Europe. Ce moment exceptionnel trouve aujourd’hui un écho dans les activités des Beaux-Arts de Paris, où la conservation, l’étude et la transmission du patrimoine occupent un rôle central dans la pédagogie contemporaine.


COMMISSARIAT
Hélène Gasnault et Giulia Longo, respectivement conservatrice des dessins et conservatrice des estampes et photographies aux Beaux-Arts de Paris.

INFOS PRATIQUES
Exposition du mardi 21 octobre 2025 au dimanche 1er février 2026
Du mercredi au dimanche, 13h-19h
2€, 5€ ou 10€ c’est vous qui choisissez !

Du jeudi 10 avril 2025 au dimanche 11 mai 2025

Du 10 avril au 11 mai 2025, mercredi au dimanche, 14h-19h

La Villette

211 avenue Jean Jaurès, Paris 19e

Les Beaux-Arts de Paris sont heureux de participer à la 7e édition de 100% L’EXPO qui ouvre la Grande Halle de la Villette à de jeunes artistes diplômé·es d’écoles d’art françaises

Les œuvres d’une quarantaine d’artistes se déploient sur plus de 3 500 m² dans la Grande Halle de la Villette, dans une scénographie entièrement composée d’éléments de récupération des événements précédents.

Pour cette 7e édition, la Haute école des arts du Rhin Mulhouse - Strasbourg intègre 100% L’EXPO et rejoint les Beaux-Arts de Paris, les Beaux-Arts de Marseille, l’École des Arts Décoratifs - PSL, l’École Nationale Supérieure d’Arts de Paris-Cergy et la Villa Arson Nice. 

 

Artistes des Beaux-Arts de Paris : Thomas Besset, Ninon Enéa, Claire Gitton, Lou Le Forban, Valentin Ranger et Alexandre Yang.


Infos pratiques

100% L'EXPO
Du 10 avril au 11 mai 2025

Mercredi au dimanche 14h-19h
Nocturnes jusqu’à 20h les jeu. 11, jeu. 24 et ven. 25 avril et le mer. 7 mai
Visites commentées les sam. et dim. toutes les 30 min

 

Entrée libre et gratuite

 

La Villette
211 avenue Jean Jaurès
Paris 19e

Crédit photo : © Atelier Pierre Pierre et Guillaume Tourscher
 

Du mercredi 9 avril 2025 au dimanche 1 juin 2025

Du mercredi au dimanche 13h - 19h, nocturne le mercredi jusqu’à 21h

Palais des Beaux-Arts

13 quai Malaquais, 75006 Paris

« Chère Melpomène,
Nous nous adressons à toi, muse de la tragédie, qui trônait jadis au fond du Palais des Beaux-arts. De statue de plâtre de plusieurs mètres de haut, tu es devenue ruine. À partir de tes particules de poussière, nous avons souhaité dépasser l’archétype de la muse pour former un souffle vivant à même de s’infiltrer dans les interstices des normes établies. Entre inspiration et expiration, entre ce qui se dit et ce qui reste en suspens, ce souffle incarne nos plus profonds désirs de justice sociale. »


Chère Melpomène est un appel à déjouer les mythes classiques pour transmettre d’autres histoires plus proches de notre quotidien. L’exposition invite à écouter, ressentir et respirer ensemble, dans une exploration poétique de
ce qui nous relie.

Parcourir nos tragédies intimes et les récits que nous pouvons en faire, l'exposition est une incantation pour faire advenir des alliances spirituelles et politiques, « magiser » nos luttes, développer notre imagination, entretenir l’espoir. Les oeuvres présentées incarnent des volontés de résistances et de solidarités, elles partagent des cosmogonies spéculatives à même de traduire la pluralité des mémoires qui façonnent notre société contemporaine et de cultiver nos interdépendances dans le respect des différences de chacun·e.

Chère Melpomène entremêle une centaine d’oeuvres issues des collections, d’étudiant·es et chef·fes d’atelier, et d’artistes
internationaux, présentant un accrochage transhistorique de la fin du 17e siècle à aujourd’hui. La plupart n’ont jamais été exposées – acquises récemment par l’École ou produites spécialement pour l’exposition –, d’autres n’ont pas encore circulé dans le milieu institutionnel.

Télécharger le livret d'exposition



Ils et elles en parlent... 

« Chère Melpomène : nos photos de l'exposition aux Beaux-Arts de Paris » - sortiraparis.com

« Une sélection d'expositions qui ont retenu notre attention » - L’œil

« Le Meilleur du Mois - Beaux-Arts de Paris : "La muse d'aujourd'hui" » - Technikart

« La muse des Beaux-Arts de Paris réinventée » - The Art Newspaper


Programme des nocturnes les mercredis soirs

MERCREDI 21 MAI 2025

14h | Atelier Matières en errances / matières en questions
Sur inscriptions 

Plus d'informations et inscriptions

 

MERCREDI 28 MAI 2025

De 14h à 16h | Atelier d'écriture

18h30 | Table ronde Muser, Magiser

Plus d'informations et inscriptions
 

 


Commissaires

Mélanie Bouteloup et Armelle Pradalier, co-responsables de la filière « Artistes & Métiers de l’exposition », Giulia Longo, conservatrice des estampes et photographies aux Beaux-Arts de Paris, avec les étudiantes et étudiants de la filière : Kenza Agbo, Adèle Anstett, Martin Bas, Héloïse Bayard, Léonard Berthou, Pauline Boudaoud, Mathilde Cassan, Mathilde Chabaud, Elisa Leïla Durand, Éloïse Frye De Lassalle, Klara Jakes, Clément Justin Hannin, Zoé Le Bacquer, Shumeng Li, Zahra Mansoor, Timothée Perron, Zoé Siau, Kit Szasz, Lara Ulusoy.


Artistes

Soraya Abdelhouaret, Océane-Maria Adjovi, Giovanni Altieri, Shelim Alvarado, Dyan Daniel Assogo, Eugène Atget, Gianfranco Baruchello, Baya, Romain Bernini, Pierre-Amédée-Marcel Béronneau, Michel Blazy, Félix Bonfils Et Atelier, Rosa Bonheur, Wanda Elisabeth Bouleau-Rabaud, Jean Bhownagary, Luciano Castelli, Norbert Chautard, Arthur Coquille-Hopfner, Henri Cueco, Storm De Hirsch, Princesse Diakumpuna, Amahiguere Dolo, Azzeazy, Guillaume-Benjamin Amant Duchenne De Boulogne, Aysha E Arar, Mimosa Echard, Laura Esparch, Frederik Exner, Nina Fiorentini, Diego Garcia Lara, Guillaume-Sulpice Dit Paul Gavarni, Clémence Gbonon, Fengyi Guo, Theresa Hak Kyung Cha, Roger Hardy, Suzanne Husky, Fanny Irina, Svay Ken, Käthe Kollwitz, Shengqi Kong, Adrien Lagrange, Emmanuelle Lainé, Amadeo Luciano Lorenzato, Gherasim Luca, Frédérique Loutz, Rose Lowder, Antoinette Lubaki, Turiya Magadlela, Joshua Merchan Rodriguez, Pierre Molinier, Céleste Moneger, Zora Neale Hurston, Aryle Nsengiyumva, Christel Pereira, Liselor Perez, Enzo Perrier, Romain Pommelet, Jonathan Potana, Pierre Petit, Chloé Quenum, Axel Ramat, Lou Rappeneau, Akshay Raj Singh Rathore, Man Ray, Odilon Redon, Paul Richer, Sofia Salazar Rosales, Juliana Seraphim, Seumboy Vrainom :€, Marcel Storr, Shooshie Sulaiman, Eden Tinto Collins, Marion Verboom, François Verdier, Yizhi Wan, Isabelle Waternaux, Yue Yu, Anna Zemankova et anonymes.

Découvrez les cartels de l'exposition


Informations pratiques

Mercredi 09 avril - dimanche 01 juin 2025 (Fermeture : jeudi 1er mai 2025)
Palais des Beaux-Arts
Beaux-Arts de Paris, 13 quai Malaquais, Paris 6e
Du mercredi au dimanche, 13h-19h
2€, 5€ ou 10€ c’est vous qui choisissez !

La filière " Artistes & Métiers de l'exposition " est soutenue par Société Générale.

Du mercredi 12 février 2025 au dimanche 20 avril 2025

Du mercredi au dimanche 13h - 19h

Cabinet des dessins et des estampes – Jean Bonna

14 rue Bonaparte, 75006 Paris

Cette exposition personnelle aux Beaux-Arts de Paris, où il enseignait depuis 2015, présente pour la première fois au public un ensemble conséquent d’une cinquantaine de dessins, réalisés entre 2006 et 2021.

 

Parallèlement à son œuvre de poète et d’écrivain, Pierre Alferi (1963-2023) a dessiné de manière continue et intensive durant de nombreuses années. Cette pratique longtemps demeurée discrète n’a été partagée qu’à partir de 2020 sur son site Enseignes. Ces dessins explorent les « attelages picturaux du mot et de l’image », sur lesquels Pierre Alferi a régulièrement écrit. Ils ont constitué pour lui aussi bien un problème de représentation qu’un chemin familier, parmi d’autres, pour explorer ses humeurs et ses passions. L’humour s’y exprime à plusieurs niveaux, dans des décalages ou des connivences entre les mots et l’image, et par les jeux des mots, entre eux et avec l’image. Les différentes modalités de rencontres entre les deux constituent l’enjeu central de son œuvre pictural.

 

Pierre Alferi s’abreuvait au quotidien à différentes sources d’images qui attiraient son immense curiosité, via les imprimés et les écrans. La variété iconographique témoigne de la diversité de ses objets d’élection qui vont des enluminures du Moyen Âge aux dessinateurs de Mad Magazine, en passant par l’imagerie japonaise, les abécédaires et les vignettes romantiques. Ses dessins procèdent presque tous de la copie et reposent sur une ou sur plusieurs images-sources, qu’il altère en les retraçant, jusqu’à parfois en brouiller plus ou moins les références. Prime ainsi le réseau imaginaire dans lequel il les prend, et que les jeux de mots achèvent de lier dans un court-circuit du sens. Une peinture murale réalisée à l’aérographe par Hippolyte Hentgen signale l’étoffe des relations humaines dans lesquelles Pierre Alferi vivait sa création, les multiples collaborations auxquelles il a contribué. Elle adopte les motifs d’un dessin original d’Hippolyte Hentgen, transformé, extrapolé et dispersé à l’échelle du Cabinet des dessins et des estampes – Jean Bonna.

 

Une soirée hommage à Pierre Alferi sera organisée le mardi 4 mars 2025, programme à venir.


Commissaires : Kathy Alliou, directrice du département des Œuvres aux Beaux-Arts de Paris et Paul Sztulman, professeur d’histoire et de théorie de l’art à l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs.


Informations pratiques 

Mercredi 12 février 2025 - dimanche 20 avril 2025
Cabinet des dessins et des estampes – Jean Bonna
Beaux-Arts de Paris, 14 rue Bonaparte, Paris 6e
Du mercredi au dimanche, 13h-19h
2€, 5€ ou 10€ c’est vous qui choisissez !

Du mercredi 12 février 2025 au dimanche 16 mars 2025

Du mercredi au dimanche 13h - 19h, nocturne le mercredi jusqu’à 21h

Palais des Beaux-Arts

13 quai Malaquais, 75006 Paris

L’art et la vie et inversement présente les 26 artistes qui ont obtenu le diplôme national supérieur d'arts plastiques des Beaux-Arts de Paris avec les Félicitations du jury en 2024.


Leurs œuvres présentent une grande diversité de sujets, de matières et d’intention. L’enjeu de les montrer ensemble est de s’interroger sur ce qu’ils expriment d’une génération, sur ce qu’ils disent du monde d’aujourd’hui.


De ces œuvres ressort la volonté et la façon qu’ont les étudiant·es de constamment mêler l’art et la vie. Leurs vies apparaissent dans leurs œuvres sous des formes iconographique, thématique, narrative, et leurs œuvres intègrent leurs modes de vivre. À travers elles transparaissent la fragilité du monde et l’état de menace qui plane sur lui. Il n’y a rien d’inédit à prendre pour modèle les amis proches et membres de la famille, mais cette démarche a ici un autre sens : L’art et la vie et inversement révèle un monde souple et fluide, dans lequel les retournements sont possibles, où les paysages disent des mondes intérieurs, et des monologues intimes parlent du monde comme il va.


Il est ici question d’horizons inspirés par des visions d’enfance, habités par des formes de spiritualité singulières, ou marqués par les tragédies de l’Histoire. Les corps sont mis à l’épreuve dans la douleur, l’indétermination, l’hallucination, la tendresse ou la malice. Glaneurs et glaneuses dans la ville ou la nature, ces artistes apparaissent souvent enclins à l’entre-aide comme au dialogue entre les arts. Les paysages, et les êtres humains ou non humains qui les peuplent, sont quelquefois eux-mêmes les acteurs d’un film. Des personnages sortent d’un autre film pour entrer dans la vie. D’autres œuvres livrent des visions plus domestiques et intimes. La douceur est parfois pour eux le moyen d’aborder les sujets les plus durs. Vision d’un monde en transformation, d’un présent énigmatique, ces positions sont appuyées sur la complexité des êtres. C’est une humanité partagée qui en ressort, des efforts pour retenir des mondes sur le point de disparaitre, des récits parfois au-delà du réel.


Commissaire : Anaël Pigeat


Félicités 2024 : Gilad ASHERY, Örs BATMAZ, Abdelhak BENALLOU, Margot BERNARD, Zoé BERNARDI, Thomas BUSWELL, Anna DE CASTRO BARBOSA, Alessandro DI LORENZO, Hugo FRANCONERI, Clémence GBONON, Claire GITTON, Julien HEINTZ, Hélène JANICOT, Ruoxi JIN, Bahar KOCABEY, Joshua MERCHAN RODRIGUEZ, Alexandre NITZSCHE CYSNE, Sergiy PETLYUK, Hajar SATARI, Anne SIMIN SHITRIT, Isadora SOARES BELLETTI, Hugo VIANA DA SILVA, Leïla VILMOUTH, Louise VO TAN, Libo WEI, Alexandre YANG


Infos pratiques

Du mercredi 12 février 2025 au dimanche 16 mars 2025
Du mercredi au dimanche 13h - 19h, nocturne le mercredi jusqu’à 21h
Palais des Beaux-Arts
13 quai Malaquais, 75006 Paris

Billetterie responsable 2, 5 ou 10 €, c’est vous qui choisissez !

Du jeudi 31 octobre 2024 au dimanche 10 novembre 2024

Tous les jours de 14h à 18h30

Beaux-Arts de Paris

14 rue Bonaparte, 75006 Paris

En partenariat avec PhotoSaintGermain, les Beaux-Arts de Paris et l’École nationale supérieure de la photographie à Arles s’associent pour organiser une exposition intitulée Situations de l’image, présentée dans différents espaces des Beaux-Arts de Paris.

Cette exposition vise à montrer la diversité des écritures photographiques de la communauté des images actuelles : de l’image dans le champ des pratiques élargies qui repousse toujours davantage les limites du cadre à l’acte photographique lui-même situé et intimement lié à la position de son auteur·ice qui draine avec lui un faisceau d’interrogations sociales, intimes et politiques.

L’exposition dresse un panorama des approches photographiques telles qu’elles sont pratiquées aux Beaux‑Arts de Paris et à l’École nationale supérieure de la Photographie à Arles.

Pilotée par Audrey Illouz, Vincent Lambert et Simon Petit Fort. 

 

Artistes des Beaux-Arts de Paris : Zoé Bernardi, Léonard Berthou, Léa Farant, Tessa Larcher Coadou, Ugo Casubolo Ferro, Jule Heinzelmann, Jinyong Lian, Winca Mendy, Océane Pilastre, Joseph Rozé, Ayako Sakuragi, Anne Shitrit, Yuquan Liu, Hanna Zubkova.

Artistes de l’ENSP Arles : Simon Bouillère, Sarah Bourget, Léonard Contramestre, Gaëlle Delort, Salomé Gaeta, Ambre Husson, Noria Kaouadji, Basile Lorentz, Nicolas Marbeau, Bahia Ourahou, Thomas Pouly, Valia Russo, Gaetan Soerensen, Antonio Del Vecchio

Avec le soutien de la Fondation Neuflize OBC, mécène de la chaire Photo Extra-Large des Beaux-Arts de Paris.

Infos pratiques

Labo photo du 31 octobre au 10 novembre
Cour Bonaparte et galeries gauche et droite du 31 octobre au 3 novembre

Entrée libre de 14h à 18h30
14 rue Bonaparte, Paris 6
 

Crédits photos : Jinyong Lian (diplomée 2024 des Beaux-Arts de Paris) Binoculars, 2024, Thomas Pouly (étudiant à l'ENSP Arles) Sans titre, 2023

Du lundi 14 octobre 2024 au dimanche 20 octobre 2024

De 10h à 19h

Chapelle des Petits-Augustins

14 rue Bonaparte, 75006 Paris

Les Beaux-Arts de Paris sont heureux d'accueillir avec Art Basel Paris le projet de Jean-Charles De Quillacq et la galerie Marcelle Alix (Paris).

L’exubérant cadre du XVIIe siècle de la Chapelle des Petits-Augustins ne pouvait offrir meilleur écrin aux sculptures de Jean-Charles de Quillacq. Morceaux de pain, mégots de cigarette, liquide de refroidissement automobile se partagent l’espace avec les œuvres permanentes du musée et plusieurs formes organiques, tendues ou au repos, allongées sur des supports de polystyrène qui conservent les traces de leur fabrication. Jean-Charles de Quillacq concentre ses recherches sur le corps et ses représentations, ses matières et ses interactions, son organisation sociale. Mannequins à moitié nus à l’entrejambe en polyuréthane moulé dans un jeans, reconstitution chimique de la propre sueur de l’artiste, ces représentations agissent comme des métaphores de la nature ambiguë et instable du capitalisme. 


Infos Pratiques

Du lundi 14 octobre au dimanche 20 octobre 2024 tous les jours de 10h à 19h
Exposition en entrée libre 
Chapelle des Petits-Augustins
14 rue Bonaparte, Paris 6



Crédits photos : Exhibition view ‘Des corps, des écritures. Regards sur l'art d'aujourd'hui’, Musée d'Art Moderne de Paris, 2021. photo : Aurélien Mole Titre oeuvre : Alexa, 2021
Courtesy : Marcelle Alix, Paris

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