Isabelle Cornaro est artiste, commissaire d’exposition et enseignante. Son travail a fait l’objet d’expositions au musée de l’Orangerie (Paris), à la Fondation d’entreprise Pernod Ricard (Paris) et au Ludwig Museum (Koblenz) en 2021, ainsi qu’au Musée National d’Art Moderne - Centre Georges Pompidou (Paris) dans le cadre du Prix Marcel Duchamp 2021. Ces dernières années, elle a réalisé des expositions personnelles dans de nombreuses institutions publiques et privées internationales telles que le MRAC (Sérignan, 2018), la Fondation Hermès (Bruxelles, 2016), la South London Gallery (Londres, 2015), le M-Museum (Louvain, 2014), La><art (Los Angeles, 2014), la Kunsthalle de Berne (2013), le CNAC-Le Magasin (Grenoble, 2012), et le Kunstverein de Düsseldorf (2009). Son travail a également été présenté dans des expositions collectives, dont Stories of Almost Everyone (Hammer Museum, Los Angeles, 2018), Une brève histoire du futur (Musée du Louvre, Paris, 2015), Archeo (Highline, NYC, 2014), Beware Wet Paint (ICA, Londres, 2014), One Torino (Palazzo Cavour, Turin, 2013), Decorum (MAMVP, Paris, 2013), la Triennale de Paris (Palais de Tokyo, Paris, 2012), Vide-poche (Sculpture Center, NYC, 2011).
En 2023, son travail fera l’objet d’une nouvelle monographie publiée par JRP Éditions, avec des textes de Cécile Debray, Clément Dirié, Fabrice Stroun et Tim Griffin ; et en 2024, d’une exposition personnelle à la Fondazione Giuliani à Rome.
Michel Blazy travaille sur l’exploitation de la matière et du vivant. Privilégiant des matériaux humbles généralement issus de son quotidien, il donne à voir des propositions libres et évolutives qui revendiquent le passage du temps. Qu’il s’agisse de ses premières expérimentations avec les lentilles, de ses murs qui pèlent ou encore de ses fontaines de mousse, ses œuvres mettent à l’honneur les mutations de la matière et laissent place au hasard et à l’imprévisible. Critiquant toujours avec humour et poésie le consumérisme contemporain, il remet en question le statut d’œuvre d’art et propose une alternative réconciliant l’artificiel et le naturel, technologie et monde du vivant.
Son travail est présent dans de nombreuses collections publiques, parmi ses dernières expositions : Six pieds sur terre, Le portique, Le Havre (2022) ; Multiverse, La Loge, Brussels (2019); We Were The Robots, Moody Center for the Arts, Houston, (2019) ; Viva Arte Viva, Biennale de Venise (2017) ; Living Room II, Maison Hermès, Tokyo (2016).
Romain Bernini développe une œuvre picturale imprégnée de questionnements autour de la couleur et de l’espace, de la mythologie et de la culture populaire. Qu’il s’agisse de paysages luxuriants et énigmatiques, de personnages affublés de masques ou grimés, ou encore de zones étranges et indéterminées, ses œuvres donnent à voir une marge du monde, marquée par une histoire alliant utopies et rituels.
Pensionnaire de la Villa Médicis à Rome en 2010-2011, il a participé à de nombreuses expositions en France et à l’étranger telles que: Immortelle (MO.CO, Montpellier, 2023), Them (galerie Suzanne Tarasieve, Paris, 2022) la Profonde Alliance (le Parvis, Centre d’art Tarbes, 2021), Expended Minds (HdM gallery Pékin-Londres, 2020), Eldorama (Lille 3000, 2019), Les Enfants du Paradis (Musée des Beaux-arts de Tourcoing, 2019), Blue Bird (Daegu Art Factory, Corée du Sud, 2022), Tristes tropiques (1905 Art Space, Shenyang, Chine 2021) et Creating Worlds (Wooyang Museum of Contemporary Art, Corée du Sud, 2017).
Du Samedi 16 septembre 2023 au Dimanche 17 septembre 2023
10H30 - 18H00
Beaux-Arts de Paris
14 rue Bonaparte, 75006 Paris
Les Beaux-Arts de Paris ouvrent les portes de leurs bâtiments classés au titre des monuments historiques, habituellement fermés au public.
Crédit photo : Adrien Thibault
Crédit photo : Jean-Baptiste Monteil
C’est avec une profonde tristesse que nous avons appris la mort de Pierre Alferi, immense écrivain, poète, professeur aimé des Beaux-Arts de Paris.
Il va nous manquer.
Nous pensons à toutes celles et ceux qui l’ont aimé.
Du mardi 17 octobre 2023 au dimanche 22 octobre 2023
Tous les jours de 10h à 19h
Chapelle des Petits-Augustins
14 rue Bonaparte, 75006 Paris
Les Beaux-Arts de Paris sont heureux d'accueillir avec Paris+ par Art Basel le projet de Jessica Warboys et la galerie Gaudel de Stampa (Paris).
La Chapelle des Petits-Augustins des Beaux-Arts de Paris accueillera une exposition de Jessica Warboys, titrée ' THIS TAIL GROWS AMONG RUINS', dans laquelle l'artiste britannique explore l'intersection entre la culture et la nature, au travers d'une installation audiovisuelle et un large collage de toiles.
Jessica Warboys réalise ces peintures en suivant un processus unique. Elle badigeonne la toile de cire d'abeille, l'immerge dans des plans d'eau sauvages, puis la saupoudre de pigments minéraux sur les rives. Dans son œuvre vidéo éponyme, l'artiste met en scène le voyage d'une bougie à travers différents sites où la nature et la culture se rencontrent, dont la Biblioteca Joanina à Coimbra, au Portugal, qui abrite une colonie de chauves-souris qui protègent ses précieux manuscrits des insectes, ainsi que la forêt de pins qui entoure le Centre Arvo Pärt à Laulasmaa, en Estonie. La vidéo est accompagnée d'une bande sonore, composée par Morten Norbye Halvorsen à partir de bruits amplifiés des chauves-souris.
Du mardi 17 octobre 2023 au dimanche 22 octobre 2023 tous les jours de 10h à 19h
Exposition en entrée libre
Chapelle des Petits-Augustins
14 rue Bonaparte, Paris 6
Portrait de Jessica Warboys
RIVER PAINTING FOSSBEKKEN 2021
THIS TAIL GROWS AMONG RUINS
THIS TAIL GROWS AMONG RUINS
Les Beaux-Arts de Paris remettent traditionnellement chaque fin d’année scolaire un ensemble de prix, aides et bourses dont ils ont la chance de pouvoir faire bénéficier les étudiants et jeunes diplômés de l’établissement, grâce à la générosité de donateurs historiques ou nouvellement impliqués en faveur de la jeune création. Ces donateurs ont, soit procédé à des dons et legs directement en faveur des Beaux-Arts de Paris, soit créé des fondations unipersonnelles abritées par la Fondation de France, comportant un ou plusieurs objets, dont le soutien aux Beaux-Arts de Paris.
Théo Pall vit et travaille à Romainville. Originaire de Savoie, il a confondu avec Eli Abenhag – avant d’être rejoint par Fanny Lallart – les éditons Burn~Août. Ensemble ils ont traversé le contexte politique de ces dernières années en participant à ses luttes et en prenant conscience de l’importance des formes imprimées et de leur dispersion. Ainsi, à l’issue de leurs formations respectives en arts, iels se sont tourné·es vers une pratique de l’édition indépendante, animé·es par une sensation d’urgence sociale, féministe et climatique. Iels pensent et inventent des outils pour chacune des étapes de la publication d’un livre : de la direction éditoriale à la production et la diffusion de leurs objets, ils expérimentent des dispositifs. Ils sont particulièrement intéressé·es par les formes légères et économiques (tracts, affiches, brochures, etc.) qui peuvent se reproduire vite, se disperser et s’échanger facilement. Ces formats reproductibles s’inscrivent dans une histoire politique de l’impression et de l’édition, dans une généalogie de la forme imprimée en tant qu’outils au service des luttes. Dans une de leurs publications : "L’histoire de Semiotext (e)", Sylvère Lotringer raconte ses rêves à Chris Kraus et dit que « Les textes sont moins importants que les maillages qu’ils produisent ensemble ». Ce sont ces maillages qui les intéressent et leur travail artistique est avant tout un prétexte pour créer une force collective, imaginer des alternatives possibles à une société centrée sur l’exploitation, la croissance et le profit.
Amira Al-Sharif
Théo Pall lives and works in Romainville. Originally from Savoie, he founded Burn~Août with Eli Abenhag - before being joined by Fanny Lallart. Together they have lived through the political context of recent years, taking part in the struggles and becoming aware of the importance of printed forms and their dispersal. Following their respective arts training, they turned to independent publishing, driven by a sense of social, feminist and climate urgency. They think about and invent tools for every stage in the publication of a book: from editorial direction to the production and distribution of their work, they experiment with different systems. They are particularly interested in lightweight, low-cost forms (leaflets, posters, brochures, etc.) that can be reproduced quickly, dispersed and exchanged easily. These reproducible formats are part of a political history of printing and publishing, part of a genealogy of the printed form as a tool in the service of struggles. In one of their publications, "L'histoire de Semiotext (e)", Sylvère Lotringer recounts her dreams to Chris Kraus and says that "Texts are less important than the meshes they produce together". It's these connections that interest them, and their artistic work is above all a pretext for creating a collective force, imagining possible alternatives to a society centred on exploitation, growth and profit.
Amira Al-Sharif