©Hugo Aymar
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Du mercredi 19 octobre 2022 au dimanche 15 janvier 2023
Du mercredi au dimanche, 13h-19h
Cabinet des dessins
14 rue Bonaparte, 75006 Paris
Baalbek, site emblématique de la plaine de la Bekaa au nord-est du Liban, attire au XIXe siècle deux jeunes architectes pensionnaires de l’Académie de France à Rome : Achille Joyau et Gaston Redon.
Dans le cadre de leurs « Envois », exercices imposés aux lauréats du Prix de Rome dans lesquels ils doivent proposer une restauration d’un monument antique, ils dessinent à l’aquarelle et rendent compte avec une fidélité scrupuleuse de la beauté de ces ruines entourées de hautes murailles et de l’environnement aride et montagneux qui les entoure. Les vingt-cinq œuvres inédites présentées dans cette exposition sont des témoignages uniques du site archéologique qui ne connaîtra ses premières fouilles qu’en 1898.
Le site de Baalbek reste à ce jour un joyau archéologique majeur du Liban.
Admiré par Lamartine, Châteaubriand et Flaubert, Baalbek, site emblématique de la plaine de la Bekaa au Liban, attire au XIXe siècle deux jeunes architectes alors pensionnaires de l’Académie de France à Rome - Villa Médicis : Achille Joyau en 1865 et Gaston Redon en 1887. C’est dans le cadre de leurs « Envois », exercices scolaires imposés aux lauréats du Prix de Rome, qu’ils ont pour mission d’étudier un monument antique et d’en proposer une restitution, c’est-à-dire une restauration.
Joyau et Redon décident de s’aventurer hors de Rome et d’aller découvrir ce lieu mythique du Liban. Avant d’y parvenir, ils effectuent chacun de longs voyages en caravane ou à cheval, sillonnant des routes difficiles et séjournant selon leur trajet à Alexandrie, Le Caire, Memphis, Jérusalem, Damas ou encore Smyrne.
Célébré pour son gigantisme, Baalbek séduit par l’originalité de son architecture gréco-romaine enrichie d’éléments sémitiques et orientaux. Les séjours de Joyau et de Redon, qui varient entre cinq et dix mois, leur permettent de dresser un état précis des monuments antiques à travers de superbes relevés aquarellés. Leurs dessins rendent compte avec une fidélité scrupuleuse de la beauté de ces ruines entourées de hautes murailles, mais aussi de l’environnement aride qui les entoure avec à l’arrière-plan les hautes montagnes de l’Anti-Liban.
Leurs démarches proches de celle d’un archéologue restituent avec soin les nombreux édifices qui composaient le sanctuaire mais aussi leurs différents éléments architecturaux dont l’appareillage des murs, les entablements et les chapiteaux des colonnes. À cette description s’ajoute la sensibilité des artistes face aux matériaux utilisés, la végétation qui envahit de manière désordonnée les ruines, le ciel bleu éclatant.
Les qualités graphiques de ces œuvres révèlent les talents d’aquarellistes de ces jeunes architectes et sont des témoignages uniques du site de Baalbek, qui ne connaît ses premières fouilles archéologiques qu’en 1898.
Commissariat Emmanuelle Brugerolles et Corisande Evesque.
Joseph-Louis-Achille Joyau (1831 – 1873) Temple d’Héliopolis, état actuel, façade latérale sud [à gauche : détail ; ci-dessous oeuvre entière] Graphite, plume, encre noire et aquarelle sur papier entoilé, 0,8 x 3,2 m
Joseph-Louis-Achille Joyau (1831 – 1873) Temple d’Héliopolis, état actuel, façade latérale sud [à gauche : détail ; ci-dessous oeuvre entière] Graphite, plume, encre noire et aquarelle sur papier entoilé, 0,8 x 3,2 m
Joseph-Louis-Achille Joyau (1831 – 1873) Temple d’Héliopolis, état actuel, façade principale Graphite, plume, encre noire et aquarelle sur papier entoilé, 0,6 x 1,4 m
Gaston-Fernand Redon (1853 – 1921) Héliopolis. Temples de Baalbek, plan de restauration à 0 m 01 p.m., élévation restaurée des façades des temples. Graphite, plume, encre noire et aquarelle sur papier entoilé, 1,3 x 3,2 m
Joseph-Louis-Achille Joyau (1831 – 1873) Vue du temple d’Héliopolis à Baalbek Graphite et aquarelle, 0,15 x 0,5 m
Joseph-Louis-Achille Joyau (1831 – 1873) Rue au Caire Pierre noire, lavis d’encre de Chine, rehauts de gouache blanche et beige sur papier bleu, 0,35 x 0,23 m
Du samedi 10 septembre 2022 au dimanche 2 octobre 2022
mer. au dim. 13h-19h
POUSH
153 avenue Jean Jaurès, Aubervilliers
À l’initiative des Beaux-Arts de Paris, Felicità Milieu des choses invite les trente-cinq artistes Félicités 2020 et 2021 des Beaux-Arts de Paris à offrir une lecture très personnelle du milieu et de ses bordures, sur une proposition de l'artiste et commissaire Thomas Fougeirol.
« Chaque artiste est un milieu autour duquel gravite des écosystèmes multiples, fruit d'une histoire personnelle et de contextes socio-culturels différents. À quel point sommes-nous sensibles aux autres milieux, aux autres dans leurs milieux ? Le monde est rempli d'objets et les connections se font à la vitesse de l'éclair, l'artiste doit ralentir pour fabriquer d'autres choses, d'autres événements à la résonance intime et profonde. La peau, la texture de ces choses et de ces performances sont comme des tambours, ils matérialisent des sons profonds.
Si certains artistes pensent la chose comme une cible à atteindre en y plantant sa flèche en son milieu, d'autres en explorent les bordures. » Thomas Fougeirol
Organisée hors-les-murs, l'exposition Felicità Milieu des choses est le fruit d'un travail collectif. Les œuvres et performances ont été imaginées pour investir le grand plateau de 1 800 m2 de POUSH à Aubervilliers.
Une publication accompagne l'exposition.
Commissariat par Thomas Fougeirol.
Parmi les 94 étudiants diplômés en 2020, 14 ont obtenu les félicitations du jury présidé par Béatrice Gross et composé de Marc Bembekoff, Mohamed Bourouissa, Emilie Renard et Barthélemy Toguo.
Kenia Almaraz-Murillo, Amie-Sarah Barouh, Thibaut Bouedjoro-Camus, Audrey Carmes, Diane Chéry, Gabriel Day-Boulongne, Théo Krief, Gaspard Laurent, Elsa Michaud, Chalisée Naamani, Keijiro Nagamine, Winnie Mo Rielly, Robin Rozenkranc, Lucas Tortolano.
Parmi les 123 étudiants diplômés en 2021, 21 ont obtenu les félicitations du jury présidé par Thomas Fougeirol et composé d'Alexandra Baudelot, Aude Cartier, Gaëlle Choisne, Marianne Lanavère, Julia Marchand, Myriam Mihindou et Matthieu Poirier.
Chadine Amghar, Barbana Bojadzi, Lucas Bouan, Félix Bouttier, Javier Carro Temboury, Clara Champsaur, Clément Courgeon, Pauline d'Andigné, Darya Danilovich, Elisa Florimond, Clédia Fourniau, Juliette Green, Konstantinos Kyriakopoulos, Halldora Magnusdottir, Dylan Maquet, Hedi Nabil, Louise Rocard, Eulalie Thebault Maviel, Eugénie Touzé, Chloé Vanderstraeten, Constantin Von Rosenschild Paouline.
Métro : ligne 7 station Fort d’Aubervilliers
Bus : 152, 330, N42
Vélo : station vélib à 3 mn à pieds
GRATUIT sur réservation
Journée d'ouverture festive le samedi 10 septembre
Programme d'animations et performances :
15h30 : Audrey carmes
16h : Diane Chéry
16h30 : Clément Courgeon
17h : Elsa Michaud
17h30 : Lucas Bouan
18h00 : Lucas Tortolano
Affiche
Les lauréats des Prix des fondations 2022
Les Beaux-Arts de Paris ont remis en juin 2022 un ensemble de prix, aides et bourses aux étudiants et jeunes diplômés, grâce à la générosité de donateurs historiques ou nouvellement impliqués en faveur de la jeune création et de l’École.
Les lauréats des Prix des Amis des Beaux-Arts 2022
Cet été retrouvez les artistes diplômés des Beaux-Arts de Paris dans les vitrines des galeries de Saint-Germain-des-Prés.
Pendant la période estivale, un grand nombre de vitrines des galeries du quartier restent souvent vides, les Beaux-Arts de Paris et les galeries de Saint-Germain-des-Prés s'associent dans un mouvement de soutien aux jeunes artistes.
La collection des Beaux-Arts de Paris s’enrichit régulièrement par des acquisitions ou par des donations.
Présentation de « La prédication de saint Jean-Baptiste » de Jean François MILLET acquise récemment et rejoint la collection.
« La prédication de saint Jean-Baptiste » de Jean François MILLET