L’œuvre de Myriam Mihindou ne connaît aucune frontière, au sens propre comme au figuré. Du saut en hauteur à l’architecture, en passant par l’école des beaux-arts de Bordeaux, sa formation déploie plusieurs espaces d’expression. Elle évacue la question de l’appartenance à une culture spécifique ou à un médium artistique en jouant des porosités et de la « Relation » telle qu’Édouard Glissant l’a définie. La performance, comprise comme une pratique où le corps est à la fois l’outil et l’écran d’une pensée, peut être envisagée comme le fil conducteur d’une création artistique cathartique.