The garden before the fall, 2019
Tapisserie
380x136cm
The garden after the fall, 2019
Tapisserie
380x136cm
Trône Totem, 2015
Inox poli, améthyste et cristal de roche
203x61x64cm
Dreamfasting [rêvailler], 2021
Céramique, sculpture en creux
70x60cm
Le jardin avant la chute - Une charte prophétique symbolique représentant la carte cryptique de l’arbre de vie (connaissance du corps et de l’âme) avant le péché originel. L’humanité a un chemin direct vers le paradis (l’île) et la connaissance de Dieu dans les cieux. La bête de la révélation est enfermée, déconnectée et garde l’âme pure. Le jardin après la chute - La même charte prophétique, mais après la chute de la grâce. L’île de paradis est maintenant perdue de vue. Le jour est devenu la nuit. La bête est libérée et chaque tête de serpent est verrouillée sur les noeuds de l’arbre, ce qui signifie que l’âme est maintenant une marionnette pour l’impureté, introduite dans l’angoisse et la peur. Dieu s’est retiré dans les quartiers célestes (représentés par un cube) et a placé une épée flamboyante empêchant l’entrée.
The Garden Before the Fall - A symbolic prophetic chart representing the cryptic map of the tree of life (body and soul knowledge) before original sin. Humanity has a direct path to paradise (the island) and the knowledge of God in heaven. The beast of revelation is locked up, disconnected and keeps the soul pure. The garden after the fall - The same prophetic charter, but after the fall from grace. The island of paradise is now lost to view. Day has become night. The beast is released and every serpent's head is locked on the knots of the tree, which means that the soul is now a puppet for impurity, brought into anguish and fear. God has retreated into the heavenly quarters (represented by a cube) and placed a flaming sword preventing entry.
To Sleep : Perchance to Dream, 2020
Impression numérique, mousse expansive, chaînes, fleurs
Dimensions variables
To Sleep, Perchance To Dream est une citation de Hamlet, et les fleurs sont celles qu’Ophélie amène à la cour du roi dans la pièce de Shakespeare durant une crise de folie.
Chaque fleur a une symbolique précise.
Cette installation fait référence à deux femmes de l’imaginaire collectif du Moyen âge —Jeanne d’Arc et Ophélie— ainsi qu’à la mère décédée de l’artiste, qui a écrit le poème dans son journal intime d’adolescence. Cette pièce parle de féminité, de dépression, de destins tragiques et épiques.
Je pensais y arriver
Mais les larmes m’en ont empêché
Je me bats pour rester dans ce monde
Seulement pour découvrir avoir perdu de vue le but de ce combat
Je m’éloigne donc de la réalité
Et touche quelque chose de beau
Mais c’est si dommage
Que ça ne soit pas réel
Et que je le sois
Barbara Ann DeTurk, 1977
To Sleep, Perchance To Dream is a quote from Hamlet, and the flowers are the ones Ophelia brings to the king's court in Shakespeare's play during a fit of madness.
Each flower has a specific symbolism.
This installation refers to two women from the collective imagination of the Middle Ages - Joan of Arc and Ophelia - as well as to the artist's deceased mother, who wrote the poem in her teenage diary. This piece is about femininity, depression, tragic and epic destinies.
I thought I could do it
But the tears kept me from it
I fight to stay in this world
Only to discover I've lost sight of the purpose of this fight
So I walk away from reality
And touch something beautiful
But it's such a shame
That it's not real
And that I am
Barbara Ann DeTurk, 1977
Retable Chimay dit Scènes de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, 2021
Feuille dorée et techniques mixtes sur bois
52x150cm
Le chevalier errant l’homme sans ici, 2018
Vidéo, 9’29
Implicit Surfaces – MetaObject#12, 2021
PLA, FDM 3d print
46x56x25cm
Le projet ‘Implicit Surfaces’ utilise le potentiel de l’espace digital en tant qu’espace de liberté créative.
A l’aide d’un crayon et d’une tablette graphique, les objets sont dessinés à la main de manière intuitive directement en 3 dimensions. Le designer ainsi libéré de la notion d’échelle, de gravité, et de poids, peut tourner librement autour de ses modèles 3d et même en traverser la peau pour les modifier depuis l’intérieur. Une fois imprimés en 3d, ces objets-dessins révèlent un bas-relief en ombres et volumes dont la surface porte l’incidence directe du mouvement
spontané de la main du créateur sur la forme de l’objet.
Iridescents, presque irréels, les artefacts articulent à la fois les codes d’une esthétique digitale, du cartoon et d’anciennes poteries sculptées par des aliens, suscitant la tension désirable d’une illusion tactile.
The project 'Implicit Surfaces' uses the potential of digital space as a space for creative freedom.
With the help of a pencil and a graphic tablet, objects are drawn by hand in an intuitive way directly in 3 dimensions. The designer is freed from the notion of scale, gravity, and weight, and can freely turn around his 3d models and even go through their skin to modify them from the inside. Once printed in 3d, these objects-drawings reveal a bas-relief in shadows and volumes whose surface carries the direct incidence of the spontaneous movement
spontaneous movement of the creator's hand on the shape of the object.
Iridescent, almost unreal, the artifacts articulate both the codes of a digital aesthetic, the cartoon and ancient pottery carved by aliens, creating the desirable tension of a tactile illusion.
Boite à estampe sur la seconde guerre du Golfe, 2021
Bois, tissus, cuire, laiton
20x30x40cm
Hotel de Ville XIVème siècle, 2021
Diorama en papier
42x42x42cm
Behemut est bédéiste, il a une formation en archéologie et en dessin. Ce théâtre en papier reconstitue une vision de l’hôtel de ville de Bruxelles au XVème siècle.
Symbole et prestige de la ville, ce bâtiment rassemble sous un même toit, taverne, bibliothèque, marché et commissariat. Il marque le début d’une nouvelle ère ; les commerçants commencent à prendre place dans les administrations du pouvoir. Pour la pièce l’auteur a travaillé avec l’aide du chercheur Philippe Sosnowska spécialiste en archéologie du bâti qui a travaillé sur les fouilles de l’Hôtel de ville de Bruxelles entre 2016 et 2018.
Behemut is a cartoonist with a background in archaeology and drawing. This paper theater reconstitutes a vision of the city hall of Brussels in the 15th century.
Symbol and prestige of the city, this building gathers under the same roof, tavern, library, market and police station. It marks the beginning of a new era; merchants are beginning to take their place in the administrations of power. For the play the author worked with the help of researcher Philippe Sosnowska specialist in building archaeology who worked on the excavations of the City Hall of Brussels between 2016 and 2018.