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Thibaut Cuisset

Série Japon, N°9, 1997

Tirages couleurs RC procédé RA4- marouflé sur aluminium, encadré sous verre. 66,5 x 89 cm Courtesy Galerie Les filles du calvaire et Camille Cuisset © Adagp, Paris, 2020

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Jean-Joseph-Xavier Bidault

Vue du mont Horeste à Civita Castellana, 1788

Huile sur toile, 23 × 20 cm Don de Jacques-Edouard Gatteaux, 1883 Beaux-Arts de Paris, MU 58 Peinture réalisée à la chambre claire

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Chloé Mossessian

Perséides, 2020

Le travail de Chloé Mossessian et sa vision du paysage s’approche d’un sublime qu’on ne  peut qu’observer, bouche bée. Embarqué.e.s dans le balais des nageurs, happé.e.s par  l’apparition et disparition des Lucioles, notre corps tout entier est suspendu dans l’image,  en son intérieur. Le cadre ne contient qu’une seule chose et se concentre sur les  mouvements et leurs rythmes naturels. La concentration nécessitée par le plan fixe, fait de  ces courtes vidéos des images étirées, qui se regardent en boucle, nous laissant en  apesanteur.  

" Pour moi, les photographies de paysages doivent être habitables, et non visitables. Ce  désir d’habitation, si je l’observe bien en moi-même, n’est ni onirique [...], ni empirique [...], il  est fantasmatique, relève d’une sorte de voyance qui semble me porter en avant, vers un  temps utopique, ou me reporter en arrière, je ne sais où de moi-même [...]. Devant ces  paysages de prédilection, tout se passe comme si j’étais sûr d’y avoir été ou de devoir y  aller. " 
R. Barthes (La Chambre Claire) 

 

The work of Chloé Mossessian and her vision of the landscape approaches a sublime that we can only observe, speechless. Embarked in the swimmers' broom, caught up in the appearance and disappearance of the Fireflies, our whole body is suspended in the image, in its interior. The frame contains only one thing and focuses on the movements and their natural rhythms. The concentration required by the still shot, makes these short videos stretched images, which are watched in a loop, leaving us weightless.  

"For me, landscape photographs must be inhabitable, not visitable. This desire to inhabit, if I observe it well within myself, is neither dreamlike [...], nor empirical [...], it is phantasmatic, a kind of clairvoyance that seems to carry me forward, towards a utopian time, or to carry me backwards, I don't know where of myself [...]. In front of these favourite landscapes, everything happens as if I were sure to have been there or to have to go there. " 
R. Barthes (La Chambre Claire) 

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Chloé Mossessian

Sentier Marin

Le travail de Chloé Mossessian et sa vision du paysage s’approche d’un sublime qu’on ne  peut qu’observer, bouche bée. Embarqué.e.s dans le balais des nageurs, happé.e.s par  l’apparition et disparition des Lucioles, notre corps tout entier est suspendu dans l’image,  en son intérieur. Le cadre ne contient qu’une seule chose et se concentre sur les  mouvements et leurs rythmes naturels. La concentration nécessitée par le plan fixe, fait de  ces courtes vidéos des images étirées, qui se regardent en boucle, nous laissant en  apesanteur.  

" Pour moi, les photographies de paysages doivent être habitables, et non visitables. Ce  désir d’habitation, si je l’observe bien en moi-même, n’est ni onirique [...], ni empirique [...], il  est fantasmatique, relève d’une sorte de voyance qui semble me porter en avant, vers un  temps utopique, ou me reporter en arrière, je ne sais où de moi-même [...]. Devant ces  paysages de prédilection, tout se passe comme si j’étais sûr d’y avoir été ou de devoir y  aller. " 
R. Barthes (La Chambre Claire) 

 

The work of Chloé Mossessian and her vision of the landscape approaches a sublime that we can only observe, speechless. Embarked in the swimmers' broom, caught up in the appearance and disappearance of the Fireflies, our whole body is suspended in the image, in its interior. The frame contains only one thing and focuses on the movements and their natural rhythms. The concentration required by the still shot, makes these short videos stretched images, which are watched in a loop, leaving us weightless.  

"For me, landscape photographs must be inhabitable, not visitable. This desire to inhabit, if I observe it well within myself, is neither dreamlike [...], nor empirical [...], it is phantasmatic, a kind of clairvoyance that seems to carry me forward, towards a utopian time, or to carry me backwards, I don't know where of myself [...]. In front of these favourite landscapes, everything happens as if I were sure to have been there or to have to go there. " 
R. Barthes (La Chambre Claire) 

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Sarkis Torossian & Gaspar Nicoulaud

Tabula 1580310619

Le projet Tabula se construit en deux temps.

Gaspar Nicoulaud depuis plusieurs années code un paysage grâce à des techniques de génération 3D procédurale qui permettent de  reproduire les mouvements naturels géologiques tels que l’érosion mais aussi différentes  textures du sol.  
Ces techniques consistent à donner à un ordinateur des impératifs précis sur la création des  formes 3D qui composent le terrain tout en lui laissant faire des choix aléatoires, tant  que ces choix respectent les règles qui régissent un paysage montagneux.

Sarkis Torossian, photographe, se promène dans ces paysages virtuels, capturant des vues  paysagères exceptionnelles pour ensuite en faire des tirages avec des techniques  anciennes. 
La gomme bichromatée est utilisée pour ces trois images.  

Ces paysages existent-ils vraiment ? Le bruit numérique disparaît avec le traitement de l’image à la gomme, la datation de l’image et son identification en sont perturbées. 

 

The Tabula project is built in two stages.

Gaspar Nicoulaud has been coding a landscape for several years using procedural 3D generation techniques that allow the reproduction of natural geological movements such as erosion, but also of different soil textures.  
These techniques consist of giving a computer precise imperatives on the creation of the 3D shapes that make up the terrain while letting it make random choices, as long as these choices respect the rules that govern a mountainous landscape.

Photographer Sarkis Torossian walks through these virtual landscapes, capturing exceptional landscape views and then making prints of them using ancient techniques. 
Gum bichromate is used for these three images.  

Do these landscapes really exist? The digital noise disappears with the gum treatment of the image, the dating of the image and its identification are disturbed. 

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Sarkis Torossian & Gaspar Nicoulaud

Tabula 1602778408, Tabula 1602776396

Le projet Tabula se construit en deux temps.

Gaspar Nicoulaud depuis plusieurs années code un paysage grâce à des techniques de génération 3D procédurale qui permettent de  reproduire les mouvements naturels géologiques tels que l’érosion mais aussi différentes  textures du sol.  
Ces techniques consistent à donner à un ordinateur des impératifs précis sur la création des  formes 3D qui composent le terrain tout en lui laissant faire des choix aléatoires, tant  que ces choix respectent les règles qui régissent un paysage montagneux.

Sarkis Torossian, photographe, se promène dans ces paysages virtuels, capturant des vues  paysagères exceptionnelles pour ensuite en faire des tirages avec des techniques  anciennes. 
La gomme bichromatée est utilisée pour ces trois images.  

Ces paysages existent-ils vraiment ? Le bruit numérique disparaît avec le traitement de l’image à la gomme, la datation de l’image et son identification en sont perturbées. 

 

The Tabula project is built in two stages.

Gaspar Nicoulaud has been coding a landscape for several years using procedural 3D generation techniques that allow the reproduction of natural geological movements such as erosion, but also of different soil textures.  
These techniques consist of giving a computer precise imperatives on the creation of the 3D shapes that make up the terrain while letting it make random choices, as long as these choices respect the rules that govern a mountainous landscape.

Photographer Sarkis Torossian walks through these virtual landscapes, capturing exceptional landscape views and then making prints of them using ancient techniques. 
Gum bichromate is used for these three images.  

Do these landscapes really exist? The digital noise disappears with the gum treatment of the image, the dating of the image and its identification are disturbed. 

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Eugénie Touze

Poudre, 2020

Tirage jet d’encre sur papier baryté 133 cm x 200 cm Courtesy de l’artiste

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Eugénie Touze

Jusqu’à disparaître, 2020

Tirage jet d’encre sur papier baryté 133 cm x 200 cm Courtesy de l’artiste

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Maryam Pourahmad

Installation, 2019

Maryam Pourahmad tient de ses études de biologie la minutie qu’elle porte à la fabrication de ses maquettes. Les lieux fictifs qu’elle fabrique sont issus de ses souvenirs de son enfance à Téhéran, de ses rêves colorés, ou de son imagination. Ils naissent par la  manipulations des différents éléments architecturaux qu’elle construit.
La photographie à la chambre de ces espaces vides se fait très lentement, avec une coopération du hasard  lumineux " j’utilise la lumière abandonnée du jour qui entre dans l’atelier sans invitation, je  cherche les possibilités qu’elle me propose en déplaçant la maquette ", la précision des détails et la flexibilité des agrandissements pour les tirages sont des libertés offertes par la  chambre, mais il est aussi question d’instant décisif, et la recherche de la composition, d’un  équilibre, de l’harmonie et de la cohésion. C’est pourquoi un grand temps de manipulation  est passé à chercher le bon angle, la bonne lumière.  

Maryam Pourahmad ne cherche pas à créer une illusion, mais donne sa propre vision de ces images mentales, elle souhaite positionner le regard entre les deux espaces, celui de la  maquette et celui de l’image, le réel d’une part et le fictif d’autre part, pour ainsi poser cette  question : quelle est la place du regard ? 
 

 

Maryam Pourahmad's meticulousness in making her models comes from her studies in biology. The fictitious places she makes come from her memories of her childhood in Tehran, from her colourful dreams, or from her imagination. They are born from the manipulation of the different architectural elements she builds.
I use the abandoned light of the day that enters the studio without invitation, I look for the possibilities it offers me by moving the model", the precision of the details and the flexibility of the enlargements for the prints are freedoms offered by the camera, but it is also a question of the decisive moment, and the search for the composition, a balance, harmony and cohesion. This is why a great deal of manipulation time is spent looking for the right angle, the right light.  

Maryam Pourahmad does not seek to create an illusion, but gives her own vision of these mental images, she wishes to position the gaze between the two spaces, that of the model and that of the image, the real on the one hand and the fictitious on the other, to thus ask this question: what is the place of the gaze? 

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Isabella Hin

De l’ensemble Trouble, 2020

Tirage jet d’encre sur papier baryté contre-collé sur aluminium. encadrée aluminium noir. 60 x 90 cm et 22 x 32 cm Courtesy Le Fresnoy - Studio National des Arts Contemporains et Neuflize Obc

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