La 71e édition de Jeune Création se tiendra en juin 2021 dans l’espace de la Chaufferie à Romainville, dans la Fondation Fiminco.
La commission de sélection est composée majoritairement d’artistes bénévoles et d’une personnalité invitée, pour la troisième année consécutive. Chaque membre du jury a consulté et voté l’ensemble des dossiers de candidatures – cette année 1550 – et les délibérations finales entre les membres de la commissions se sont déroulées du 30 octobre au 04 novembre 2019 dans le Val-d’Oise, à Piscop.
La 68e édition de Jeune Création prendra place dans la Cour Vitrée des Beaux-Arts de Paris, berceau de « l’Atelier Populaire » en mai 1968.
Ce rapprochement entre Jeune Création et les Beaux-Arts de Paris est l’occasion de faire écho à la fois à l’histoire de l’association, qui accompagna cette période de réflexion et d’engagement politique des artistes, et à l’exposition Images en lutte - La culture visuelle de l’extrême gauche en France (1968-1974) qui analyse 50 ans après, ce moment de l’histoire et de l’histoire de l’art.
Du 13 au 20 mai 2018, la 68e édition de Jeune Création présentera un paysage subjectif de la scène artistique émergente internationale. La sélection effectuée parmi près de 1800 dossiers de candidature, présentera 38 artistes de 14 nationalités différentes.
Particularité de Jeune Création, la commission de sélection est composée majoritairement d’artistes des éditions précédentes. Nouveautés en 2018, l’invitation faite à une personnalité extérieure à rejoindre la commission, mais aussi sa composition largement internationale.
Cette année, l’agence Bunker Palace prendra en charge la scénographie de l’exposition et l’identité visuelle sera conçue par Marion Kueny, en collaboration avec le comité d’organisation de l’édition.
L’exposition sera accompagnée d’une riche programmation événementielle, mettant l’accent sur la performance, la vidéo et la photographie avec 3 nocturnes jusqu’à 22h : les samedi 12, mercredi 16 et samedi 19 mai 2018.
Artistes :
MARÍA ALCAIDE
CHARLIE AUBRY
THOMAS AURIOL
PAUL BARDET
ANDRÉS BARON
PIERRE BELLOT
CORNELIUS DE BILL BABOUL
CHARLIE BOISSON
MAXIM BRANDT
BENEDETTO BUFALINO
EUNBI CHO
MARTIN CHRAMOSTA
PIERRE-MARIE DR APEAU-MARTIN
BEN ELLIOT
LUKAS GLINKOWSKI
ERIC RAMOS GUERRERO
SARA IVONE
JEAN-BAPTISTE JANISSET
KANARIA
PAUL ANTON MACIEJOWSKI
LÉONARD MARTIN
NICO MÜLLER
VALENTIN MULLER
RICCARDO OLERHEAD
MAXIMILIEN PELLET
DAVID PERREARD
JULIA POPLAWSKA
AKSHAY RAJ SINGH RATHORE
LUCIEN ROUX
EMIR ŠEHANOVIĆ
SLINKO
CHARLES-HENRY SOMMELET TE
SAMMY STEIN
MAXIME TESTU
QINGMEI YAO
YUE YUAN
RADOUAN ZEGHIDOUR
KORNEL ZEZULA
D’abord élève de l’Ecole des Beaux-Arts de Rennes, Jacques Villeglé y fait la connaissance de Raymond Hains. De 1947 à 1949, il étudie l’architecture à Nantes, puis s’installe à Paris.
Collecteur d’objets sur les plages de - Saint-Malo notamment (dont Fils d’acier, 1947, sa première œuvre, aujourd’hui au Centre Pompidou), l’artiste devient dès 1949 collecteur d’affiches lacérées ; il se dénomme alors « affichiste » et proclame la « guérilla des signes ».
Pour la première fois, le programme du Palais des Beaux-arts est entièrement conçu, développé et mis en œuvre par les 25 étudiants de la filière « Artistes & Métiers de l'exposition » et les 11 jeunes commissaires en résidence aux Beaux-Arts de Paris. Ensemble, ils ont imaginé 24 expositions, présentées sans interruption, entre mars et janvier, dans un ensemble de salles aménagées pour l'occasion. Chacune à leur manière ces expositions traversent le temps en confrontant les œuvres patrimoniales des collections de l'École à celles, contemporaines, des professeurs et des étudiants. Ce joyeux laboratoire, désordonné et expérimental met en jeu le principe même d'exposition avec des formes encore inqualifiables, parfois déroutantes.
De mars 2021 à janvier 2022, les chefs-d’œuvre des collections des Beaux-Arts de Paris et les créations des jeunes artistes de l’École et de leurs professeurs sont réunis dans une succession ininterrompue d’expositions. Cette pièce composite voit cohabiter des propositions entièrement finalisées et d’autres encore en cours de montage voire d’élaboration. Elle est écrite par les étudiants des deux premières promotions de la filière «Artistes & Métiers de l’exposition » des Beaux-Arts de Paris*, accompagnés par de jeunes commissaires en résidence et guidés par les conservateurs, théoriciens, professeurs et équipes de l’École.
Le Théâtre des expositions sera rendu vivant par un programme de lives : performances, concerts, lectures, projections, visites à deux voix, interventions sonores ou transmissions radiophoniques sur Radio Bal. Rendez-vous les jeudis et vendredis dès 14h30 en direct sur Facebook.
Le Théâtre des expositions est développé et réalisé par les deux premières promotions de la filière « Artistes & Métiers de l’exposition » :
Promotion 2020/2021 : Soraya Abdelhouaret, Paul-Emile Bertonèche, Yucegul Cirak, Andreas Fevrier, Daniel Galicia, Alexandre Gras, Raphael Guillet, Thibault Hiss, Hélène Janicot, Elladj Lincy, Anna Oarda, Céleste Philippot, Océane Pilastre, Libo Wei. Commissaires en résidence 2020/2021 : Noam Alon, Antoine Duchenet, Lou Ferrand, Céline Furet, Juliette Hage, Lila Torqueo.
* Créée en 2019, la filière « Artistes & Métiers de l’exposition » est dirigée et coordonnée par les services des expositions et des publics. Elle permet à des étudiants de 3e et 4e année de se former à la production, à la régie, à la scénographie, à la médiation et à tous les métiers relatifs à la présentation et à la diffusion de l’art. Dans le cadre de cette formation, une résidence est proposée à de jeunes commissaires qui peuvent pendant un an travailler au sein des Beaux-Arts de Paris. La filière « Artistes & Métiers de l’exposition » des Beaux-Arts de Paris est conçue en partenariat avec le Palais de Tokyo.
Acte 1
À la recherche de toujours / du 3 au 28 mars 2021
Cette exposition réunit le travail d’artistes étudiants aux Beaux-Arts de Paris et d’artistes invités pour explorer les influences esthétiques et idéologiques du Moyen-Âge sur le monde contemporain. L’exposition prend la forme d’un plateau de jeux parsemé de dragons, d’églises, d’armures ou de plantes magiques. Réinventer des mythes modernes, s’imaginer une utopie pré-capitaliste, pré-patriarchale ou encore post-effondrement de l’Empire Romain, repenser les techniques de production, voici quelques pistes qui motivent artistes, designers et philosophes à s’emparer de l’univers fantastique du Moyen- Âge de nos jours. Dans tous ces thèmes, l'exposition s’intéresse plus précisément à l’utilisation de la fiction par le jeux : jeux-vidéos, jeux de rôles, décors et costumes, table de jeu Warhammer et costume de cosplay.
Commissariat : César Kaci, commissaire résident filière « Métiers de l'exposition » et Violette Wood (commissaire assistante, étudiante de la filière)
Équipe de Production : Liu Chongyan, Sarah Konté, Marie Grihon, Yannis Ouaked, Kenza Zizi (étudiants filière)
Performances sonores, concerts et présence d’objets dérivés en vente à la librairie participeront à l'ensemble du projet.
Eaux d'artifice / du 3 au 28 mars 2021
Élément de purification qui accueille l’enfant dans la communauté des vivants via le baptême aussi bien qu’arme du châtiment divin durant le déluge, l’eau possède dès les premiers textes chrétiens une image double. Elle conserve cette ambiguïté au fil des siècles, passant d’un élément rare de première nécessité à l’époque médiévale et ses puits à une composante ornementale des fééries du siècle de Louis XIV. Eaux d’artifice, qui emprunte son titre au film de Kenneth Anger, explore – à travers une sélection de livres imprimés de la collection des Beaux-Arts de Paris et d'un dessin, spécialement conçu par les deux co-commissaires Victoire Mangez et Juliette Green – cette métamorphose de l’eau en ornement : de la mince ressource cachée du puits au bassin élargi de la fontaine, des enluminures médiévales aux Grandes Eaux de Versailles.
Commissariat : Alexandre Leducq, conservateur des manuscrits et imprimés, avec Victoire Mangez (filière « Métiers de l'exposition ») et Juliette Green, diplômée 2020 des Beaux-Arts de Paris
Des visites guidées de l'exposition seront proposées par Alexandre Leducq et Victoire Mangez.
Mon chien mon avenir / du 3 au 28 mars 2021
Le chien dont il est question ici est une métaphore de l’art du point de vue de l’artiste : « son » art, « sa » production, « sa » pratique artistique - ce truc qui démange et qui suit l’artiste lorsqu’il se retourne ; on lui jette un os, ça ne lui suffit pas, elle en demande plus. Il faut alors l’apprivoiser, lui parler, la soigner, jouer avec elle, pour que peut-être elle nous réponde. On ne sait plus qui du chien ou du maître, de l’artiste ou de sa production, appartient à l’autre. Consciente de l’incertitude du futur, mais avec la certitude qu’il y en a un, l’exposition propose ici des gestes vagabonds, des images sous le manteau, des formes par strates. Elles ont été obtenues par des actions simples : abîmer, désosser, rassembler, trouer, griffer. Le chien se balade : voici des feuilles qui vous saluent, un tas d’os qui s’animent, un bar plein de trous et qui ne reste jamais sur sa soif, des assemblages de fils et de plastiques qui jonchent le sol de l’atelier, des tournesols aux cœurs béants, un chien tracé au briquet qui se mord la queue...
Commissariat : Marie Grihon, commissaires résidentes filière « Métiers de l'exposition »
Des projets d'expérimentations sonores accompagneront l'exposition.
Des Feux comme des Aurores / du 3 mars au 4 avril 2021
Cette exposition réunit des artistes dont le travail – et plus spécifiquement sa conception (mentale, formelle) – semble être animé par une logique commune : le mouvement perpétuel, la mutation constante des corps, l'indétermination de la forme et le désir d'accomplissement voué par la matière en celle-ci. Les œuvres présentées, toutes pleines de force et d’un élan contenu, sont des formes vivantes, vibrantes, animées d’un souffle, une présence, et posent un regard assumé sur leurs origines et leur devenir.
Des visites guidées de l'exposition seront proposées.
Abes Fabes Kartoflyabes / du 3 mars au 4 avril 2021
Abes Fabes Kartoflyabes est une formule magique utilisée par les créatures de la mythologie nordique pour opérer sur les humains une réduction d’échelle. La photographie quitte son terrain vernaculaire et sa nostalgie du voyage pour exister comme trace et comme preuve. Par le prisme de la photographie est révélée une dimension ignorée où le regard n’est plus absorbé dans une réalité qui le dépasse et l’engloutit, mais impliqué dans une distance qui lui permet de comprendre des mécanismes oubliés, de percevoir des détails imperceptibles, des réalités invisibles à l’œil nu. Tuilage d’horizons silencieux mais non sans échos à la langue primitive du paysage. Tentative de dégager nos habitudes de regard pour voir ce que nous ne voyons plus à cause de notre culture picturale.
La billetterie responsable invite chaque visiteur venant découvrir une exposition aux Beaux-Arts de Paris à choisir son ticket d’entrée parmi 3 tarifs proposés : 2 €, 5€ ou 10 €. Contribuez selon vos moyens, votre passion et votre désir d’engagement !
Gratuité (sur présentation d’un justificatif en cours de validité) :
• moins de 18 ans
• étudiants et enseignants des écoles nationales supérieures d’art et d’architecture du Ministère de la Culture
• étudiants des institutions membres de l’Université Paris-Sciences-et- Lettres (PSL)
• étudiants de l’École du Louvre
• titulaires de la carte du Ministère de la Culture
• Amis des Beaux-Arts de Paris
• détenteur des cartes : Maison des Artistes, ICOM, ICOMOS, Association française des commissaires d’exposition (CEA)
• journalistes
• demandeurs d’emploi, bénéficiaires des minima sociaux
• handicapés civils et mutilés de guerre (avec un accompagnateur)
Expositions du mercredi au dimanche
12h - 20h
Du 1er au 20 avril, les galeries de la rue des Beaux-arts lancent À visage découvert, une exposition dans leurs vitrines, visible par tous ceux qui le souhaitent. Les Beaux-Arts de Paris s’associent à la manifestation et offrent à Yacine Ouelhadj, étudiant en 2e année dans l’atelier Stéphane Calais, d’habiller la guérite d’accueil de l’École.
En raison des dernières dispositions gouvernementales Le Théâtre des expositions ne pourra malheureusement pas être accessible au public dans l’immédiat . Il sera ouvert du 14 avril au 15 mai uniquement sur rendez-vous aux professionnels dans le plus strict respect des conditions sanitaires.
Pour la première fois, jusqu'en 2022, le programme du Palais des Beaux-arts est entièrement conçu, développé et mis en œuvre par les 25 étudiants de la filière « Artistes & Métiers de l'exposition » et les 11 jeunes commissaires en résidence aux Beaux-Arts de Paris. Du 14 avril au 29 mai 2021, découvrez les sept nouveaux projets de l'Acte 2 du Théâtre des expositions, présentés dans un ensemble de salles aménagées pour l'occasion. Chacune à leur manière ces expositions traversent le temps en confrontant les œuvres patrimoniales des collections de l'École à celles, contemporaines, des professeurs et des étudiants. Ce joyeux laboratoire, désordonné et expérimental met en jeu le principe même d'exposition avec des formes encore inqualifiables, parfois déroutantes.
De mars 2021 à janvier 2022, les chefs-d’œuvre des collections des Beaux-Arts de Paris et les créations des jeunes artistes de l’École et de leurs professeurs sont réunis dans une succession d’expositions. Cette pièce composite voit cohabiter des propositions entièrement finalisées et d’autres encore en cours de montage voire d’élaboration. Elle est écrite par les étudiants des deux premières promotions de la filière « Artistes & Métiers de l’exposition » des Beaux-Arts de Paris*, accompagnés par de jeunes commissaires en résidence et guidés par les conservateurs, théoriciens, professeurs et équipes de l’École.
Le Théâtre des expositions sera rendu vivant par un programme de lives : performances, concerts, lectures, projections, visites à deux voix, interventions sonores ou transmissions radiophoniques sur Radio Bal. Rendez-vous les jeudis et vendredis dès 14h30 en direct sur Facebook.
Le Théâtre des expositions est développé et réalisé par les deux premières promotions de la filière « Artistes & Métiers de l’exposition » :
Promotion 2020/2021 : Soraya Abdelhouaret, Paul-Emile Bertonèche, Yucegul Cirak, Andreas Fevrier, Daniel Galicia, Alexandre Gras, Raphael Guillet, Thibault Hiss, Hélène Janicot, Elladj Lincy, Anna Oarda, Céleste Philippot, Océane Pilastre, Libo Wei. Commissaires en résidence 2020/2021 : Noam Alon, Antoine Duchenet, Lou Ferrand, Céline Furet, Juliette Hage, Lila Torqueo.
* Créée en 2019, la filière « Artistes & Métiers de l’exposition » est dirigée et coordonnée par les services des expositions et des publics. Elle permet à des étudiants de 3e et 4e année de se former à la production, à la régie, à la scénographie, à la médiation et à tous les métiers relatifs à la présentation et à la diffusion de l’art. Dans le cadre de cette formation, une résidence est proposée à de jeunes commissaires qui peuvent pendant un an travailler au sein des Beaux-Arts de Paris. La filière « Artistes & Métiers de l’exposition » des Beaux-Arts de Paris est conçue en partenariat avec le Palais de Tokyo.
Acte 2
Au train où vont les choses / du 14 au 17 avril 2021
Au train où vont les choses est une exposition proposant une rencontre inédite entre modélisme et art contemporain au travers d’une maquette ferroviaire de grande envergure. Au cœur d’un diorama aux dimensions hors-normes, se déploie un voyage entre paysage miniature et œuvres d’artistes issus des Beaux-Arts de Paris. Voyagez entre villes, banlieues, campagnes, bords de forêt, ou de mer habités par des œuvres. Au fil des allées et venues des trains découvrez une exploration des liens qui existent entre arts contemporain et miniaturisation comme outils de regard sur notre environnement.
Liste des artistes : Charles Angée, Théo Audoire, Katia Benhaïm, Lina Benzerti, Thomas Buswell, Nina Childress, Claude Closky, Caroline Delhom, Jules Doriath, Molten_C0re, Nicolas Quiriconi, Eva-Gabrielle Sarfati, Emeline Sié et Les Passionnés du Train Elancourt
Commissariat : Corentin Leber, étudiant filière « Métiers de l'exposition»
Les maquettes seront activées par l'association des « Passionnés du Train Elancourt» pendant plusieurs jours.
Tout me trouble à la surface / du 14 avril au 16 mai 2021
Tout me trouble à la surface est une exposition personnelle d’Éléonore False, réalisée à l’issue d’une résidence effectuée aux collections des Beaux-Arts de Paris. L’intérêt de l’artiste a porté sur les fonds de photographie scientifique du 19e siècle. Le médecin Duchenne de Boulogne (1806-1875) connu pour ses « Ovales», l’a utilisée pour témoigner de ses recherches sur l’application de nouveaux procédés électriques sur les muscles faciaux de ses cobayes de façon à décrypter « Le Mécanisme de la physionomie humaine ». À partir des photographies originales, Éléonore False a procédé à une suite d'étapes manuelles et mécaniques de reproductions, de sélections, de découpages, d'agrandissements. Opérant un nouveau point de vue sur l’image source, les œuvres de l’artiste donnent une nouvelle aura à ces fragments de visages. Éléonore False arrête l’attention du spectateur sur les effets produits par cette stimulation artificielle : le visage est devenu masque. Il est l’instrument d'une cartographie myologique des émotions, parfois à la limite d’un effet pathétique ou de burlesque qui découle des rictus et des grimaces. Ces masques-visages suscitent l'empathie. Quoi de plus caractéristique de notre société troublée qui peine à lire sur les visages quelque expression que ce soit, qu’un besoin d’écoute, de considération et de réponse aux passions ? L’album personnel dans lequel le médecin consignait les épreuves de ses recherches apparait comme une métaphore de l’exposition. Au sol, une moquette incisée suggère la vie latente des images dans un sous-bassement imaginaire. La réflexion sur la relation thérapeutique a récemment été découplée par les philosophes de la seule autorité scientifique, pour s’ouvrir à tous, dans une éthique du soin.
Des œuvres des collections sont également présentées dans l’exposition.
Éléonore False est une artiste diplômée des Beaux-Arts de Paris en 2013. Elle enseigne à l’Institut supérieur des arts de Toulouse. Elle a été assistée de Sarah Boulassel, stagiaire, et de Paul-Emile Bertonèche et Daniel Gutiérrez Galicia, étudiants de la filière « Métiers de l'exposition».
Commissariat : Kathy Alliou - avec Anne-Marie Garcia, conservatrice en charge des photographies, et Alice Thomine-Berrada, conservatrice en charge des peintures.
Scénographie : Valentine Graziani, étudiante à l'Ecole nationale supérieure d'architecture Paris-Malaquais
Une moraine d'objets / du 14 avril au 16 mai 2021
Le concours des têtes d’expressions a représenté au sein des Beaux-Arts de Paris un exercice où la technique artistique reflétait la capacité des artistes à transmettre l’émotion. Jalousie, fierté, colère etc. ont ainsi été proposées aux aspirants artistes comme moyen de transcender les contingences de la matière, là où un sourcil appuyé ou un regard penseur pouvait insuffler au bloc inerte de glaise ou aux couleurs étalées sur la toile un semblant de vie.
Les œuvres présentées témoignent d’une absence, celle de l’humeur qu’elles sont censées convoquer. Issues des collections de l’École, elles sont une galerie amputée de figures désolidarisées. Ces portraits, ces visages qui se dessinent dans la soustraction s’adressent finalement à notre faculté d’occuper les vides, de recomposer le corps tout entier par la somme de ses fragments.
Ce projet proposer une réflexion autour de la rémanence des choses, des images de surfaces et des illusions d’optiques. Qu’ils s’attachent à travailler à partir des technologies militaires, des techniques traditionnelles de la peinture ou autour de la matérialité phénoménologique de la sculpture, les artistes présentés mettent en tension réalité physique et projections hypothétiques.
Artistes : Jean-Charles Bureau, Florentine Charon et Victoire Thierrée, artistes en résidence aux Beaux-Arts de Paris
Scénographie : Ana Marta Lins et Carol Vasques, étudiantes à l'Ecole nationale supérieure d'architecture Paris-Malaquais
Le temps est détraqué / du 14 avril au 23 mai 2021
« Le temps est détraqué » s’articule autour des possibilités d’espaces temporels autonomes et le potentiel scénique d’un lieu de rassemblement. En mêlant les diverses temporalités, leurs aspects anachroniques et fantomatiques, cette exposition interroge une présence et une expérience qui naît de nos entourages.
L’environnement poétique existe ici par les œuvres, conçues en résonance les unes avec les autres ainsi qu'avec l’espace-même. Composées de déchets technologiques, des gestes ludiques, illusoires, d'appareils variés, la lumière clignotante et l’énergie électrique qui les alimentent, les œuvres provoquent les images fugitives du réel délaissées, à la fois déréglé et fou dans un temps détraqué. La fluidité de ce spectacle irréel oscille entre une « sobriété romantique » et un « baroque contemporain ». Les éléments visuels et acoustiques aléatoires et synchronisés se déploient comme une partition composée de paramètres numériques, comme dans la logique du langage sonore, magique et universel « Zaoum » du futuriste russe Khlebnikov. Les spectateurs peuvent entrer, passer, halluciner, penser, oublier ou rêver… Ils se trouvent au sein d’un labyrinthe cognitif qui conduit à une expérience individuelle par des indices sensoriels. Parfois, par leur simple présence, ils y incarnent l’expression plastique de cette étude relationnelle ainsi que la façon dont le corps humain en fait l’expérience.
Artistes présentés : Flora Bouteille, Léa de Cacqueray Aurélia Declercq, Katya Ev, Tania Gheerbrant, Francisco de Goya, Claire Isorni, Július Koller, Prosper Legault, Victor Villafagne, Thomas Teurlai.
En collaboration avec Grégoire Rousseau et Nora Sternfeld.
Exposition activée par Thomas Benard, Vincent Rioux et Tanguy Roussel.
Commissariat : Simona Dvořáková, commissaire résidente filière « Métiers de l'exposition », assistée de Johanna Fayau, Yannis Ouaked et Rémi Parcollet.
Jardin secret / du 14 avril au 29 mai 2021
Publiée il y a plus de cent ans, la théorie sexuelle de Freud est toujours critiquée, interprétée, défaite et réfutée dans les études sur le genre. Il va sans dire qu’il y a plusieurs raisons essentielles pour déconstruire ces idées. Une provient du lien tissé par Freud entre les pulsions sexuelles hétéronormatives et un fonctionnement efficace, qui sera peu après promu avec force par la pensée capitaliste. Néanmoins, il est évident que son idée d’un développement sexuel normal et ordonné est un idéal intangible, voire inatteignable.
Visiter le Jardin Secret permet à chacun.e de repenser sa sexualité enfantine selon le modèle freudien et d’éprouver ainsi sa pertinence ou son obsolescence. Cette exposition souhaite souligner les séparations trop décisives esquissées par Freud dans son schéma linéaire des pulsions libidinales. On peut attester ici sa manière fataliste et généralisante d’assimiler, par exemple, les « Peu nourris par leur mère » à la dépendance et les « Trop Nourris » à la dominance. Dans le dessein d’éveiller la curiosité des spectateurs à découvrir aussi des stades de développement qu'ils « ne sont pas censés » expérimenter, l’exposition sera installée comme un labyrinthe. Cette scénographie aspire à offrir une vision plus globale et enchevêtrée sur la composition de nos sexualités et de nos personnalités.
Artistes participants : Soraya Abdelhouaret, Chadine Amghar, Hugo Bonnet, Thomas Buswell, Petrit Halilaj, Qian Han, Nino Kapanadze, Achille-François-René Leclère, Dominique Lefèvre-Desforges, Ella Navot, Julien Prévieux, Charlotte Simonnet, Violette Wood
Scénographie : Luna Villanueva-Pangaud et Romane Madede-Galan, étudiantes à l'Ecole nationale supérieure d'architecture Paris-Malaquais
Time Capsule 2045 / du 7 au 23 mai 2021
Les capsules de temps sont des objets ou des œuvres destinés à être découverts après un délai plus ou moins long. Forme d’adresse aux générations futures, elles témoignent autant d’une époque présente que d’une relation à l’avenir. Dans le contexte écologique et politique anxiogène que nous connaissons aujourd’hui, cette exposition propose d’interroger la notion de capsule de temps, d’adresser de nouvelles œuvres au futur et défend l’importance de l’anticipation et de la fiction spéculative pour révéler les multiples possibles du présent.
Dix-sept artistes ont été invités à placer une œuvre connue d’eux seuls dans une boîte d’archives destinée à être ouverte dans 25 ans. Conjointement à la création de ces capsules de temps, des artistes, musiciens, écrivains et théoriciens de différentes disciplines proposent des créations sonores imaginant le contexte de 2045, date à laquelle elles seront dévoilées.
Avec les « Capsules de temps » de Renaud Auguste-Dormeuil, Keren Benbenisty, Christophe Berdaguer et Marie Péjus, Joi Bittle, Charbel-joseph H. Boutros, Julia E. Dyck, Maíra Dietrich, Daniel Frota, Mark Geffriaud, Kenneth Goldsmith, Paula Hayes, Zoé Leonard, Falk Messerschmidt, Gala Porras-Kim, Suha Traboulsi, Yann Sérandour, Pedro Zylbersztajn.
Avec les créations sonores de A Constructed World, Pierre Alferi et Rodolphe Burger, Matteo Barsuglia, Black Quantum Futurism, Dominique Blais et Kerwin Rolland, Xavier Boussiron et Julien Tiberi, Tyler Coburn, Maíra Dietrich, Julia E. Dyck, Louise Hervé et Clovis Maillet, Hanne Lippard, Falk Messerschmidt, Ariane Michel, Slow Reading Club avec Charlie Usher, The Bells Angels (Simon Bernheim et Julien Sirjacq) et Pedro Zylbersztajn.
Et les propositions des étudiants des Beaux-Arts de Paris (atelier de Julien Sirjacq), ENSA Paris-Cergy et ESAD TALM Angers : Carl Amiard, Jade Boudet, Lina Filipovich, Claire Jacques, César Kaci, Jiyeon Kim, Loick Mfoundou, Théo Pall, Lois Saumande, Lalie Thebault-Maviel, Jing Yuan.
Performances les 7, 14 et 21 mai. Programme détaillé à venir.
Une proposition d’Art by Translation (ENSAPC-ESAD TALM) et Lab’Bel, Laboratoire artistique du groupe Bel en partenariat avec les Beaux-Arts de Paris et la Maison des Sciences de l’Homme Paris-Saclay.
Scénographie conçue par William Solis et Minh-Quang, étudiants de l’École nationale supérieure d’architecture Paris-Malaquais, dans le cadre d’un workshop animé par Adrien Gardère.
Ouverture / les 28 et 29 mai 2021
Depuis 2016, Lénio Kaklea développe Encyclopédie pratique, un projet multidisciplinaire qui consiste à la creation d'un corpus non exhaustif de pratiques quotidiennes, intimes, visibles ou invisibles du territoire européen. À partir de ce corpus, la chorégraphe a proposé aux étudiants de l’atelier Emmanuelle Huynh de s’interroger sur les multiples pratiques qui composent leurs propres recherches artistiques (l’introspection, la discussion, la flânerie, le sport, la peinture, le montage, l’assemblage d’objets etc). À travers des exercises individuels et en groupe, les étudiants ont créé une encyclopedie vivante de leurs parcours artistiques en cours.
La billetterie responsable invite chaque visiteur venant découvrir une exposition aux Beaux-Arts de Paris à choisir son ticket d’entrée parmi 3 tarifs proposés : 2 €, 5€ ou 10 €. Contribuez selon vos moyens, votre passion et votre désir d’engagement !
Gratuité (sur présentation d’un justificatif en cours de validité) :
• moins de 18 ans
• étudiants et enseignants des écoles nationales supérieures d’art et d’architecture du Ministère de la Culture
• étudiants des institutions membres de l’Université Paris-Sciences-et- Lettres (PSL)
• étudiants de l’École du Louvre
• titulaires de la carte du Ministère de la Culture
• Amis des Beaux-Arts de Paris
• détenteur des cartes : Maison des Artistes, ICOM, ICOMOS, Association française des commissaires d’exposition (CEA)
• journalistes
• demandeurs d’emploi, bénéficiaires des minima sociaux
• handicapés civils et mutilés de guerre (avec un accompagnateur)
Dialogue avec Christian Joschke et Alain Berland autour des « Noms du Présent ».
Véritable laboratoire de la création en devenir, occasion unique pour les artistes de dialoguer, d’échanger et de s’inspirer, 100% L’EXPO – Sorties d’Écoles réunit du 31 mars au 16mai, plus de 140 jeunes artistes ayant pour terrain de jeu commun, les espaces de La Villette
Affiche : Amalia Khalifa
À l’issue d’un appel à création auprès des artistes de POUSH pour la réalisation d'une œuvre en façade du bâtiment qui les accueille, Manifesto, opérateur du lieu, et Sogelym Dixence, son propriétaire, ont choisi le projet de Cecilia Granara, diplômée 2020.
L'association Carré sur Seine a annoncé les lauréates du prix des Rencontres Artistiques édition 2020.