Reporté

Mercredi 4 novembre 2020

18H00 - 19H30

Amphithéâtre des Loges

14 rue Bonaparte, 75006 Paris

ÉTUDIANTES / ÉTUDIANTS

« Pour une culture du vivant » : Comment contribuer à une bataille culturelle qui restituerait son importance au vivant et qui lui donnerait une autre place dans la fabrique de notre monde commun ?

Conférence dans le cadre de la Chaire « Habiter le paysage : l’art à la rencontre du vivant », coordonnée par Estelle Zhong Mengual.

 

Sylvie

Fajfrowska

Sylvie Fajfrowska est diplômée des Beaux-Arts de Paris.

 

Son travail a été présenté au Grand-Palais lors de la première édition de La Force de l’Art, à l’exposition « Un siècle de réalisme dans la peinture en France » au MASP à Sao Paulo et au MARGS à Porto Allegre. Le SPSI Museum à Shanghaï, les Galeries Nationales de la Tapisserie de Beauvais, l’Institut Culturel de Macao, le Palais des Papes à Avignon ont aussi exposé ses œuvres. Ses peintures figurent dans des collections publiques en France et à l’étranger (FNAC, FRAC Ile-de France, FRAC Franche-Comté, Musée d’Art Moderne et Contemporain de Strasbourg, Musée Frieder Burda à Baden-Baden…).

 

Professeure de dessin d’après modèle vivant à la Nouvelle Académie des Amateurs, son enseignement s’appuie sur la morphologie, appréhende le corps par des formes simples afin de réussir à le positionner dans l’espace et à trouver les proportions justes. Plusieurs techniques sont abordées (graphite, fusain, pastel, lavis, plume…) afin que chaque élève trouve ses outils et développe son dessin avec des qualités artistiques et personnelles. Des notions de perspective, de morphologie, d’échelle et de composition sont aussi développées. Elle propose des temps de poses variées : lors des poses rapides, il s’agit de capter le mouvement de façon spontanée, sur les poses longues la construction est corrigée et le dessin progressivement développé.

 

Maryline

Genest

Maryline Genest, artiste peintre française diplômée des Beaux-Arts de Paris, explore dans ses dessins et peintures la notion de l’habitat comme un espace en perpétuel mouvement, un surgissement d’imprévisibles nouveautés. Sa démarche s’inscrit dans un processus nomade, où elle se déplace, écoute, traverse, regarde et s’adapte, reflétant ainsi la fluidité et mouvance des perceptions et des vies.

Ses œuvres, imprégnées des mouvements du corps, de leurs gestes-encres, de leurs tissus-sensations, des espèces animales et végétales jouent avec les couleurs et les matières : papiers, encres végétales, enluminures, gouaches, peinture à l’huile sur rondins de bois. Elle élabore des stratégies, vraies ou fausses, qui nous invitent dans des récits oniriques et troublants.

En s’inspirant du mimétisme animal et des dynamiques sociétales, Maryline Genest met en lumière la transmission comme un lien vital à l’autre, un vecteur de transformation personnelle, enrichissant ainsi l’expérience humaine et créative.

 

François

Mendras

François Mendras est né en 1962, et vit à Paris. Il est diplômé des Beaux-Arts de Paris.

 

Ses œuvres ont été présentées notamment à la Fondation Cartier, au Musée d’Art Moderne et Contemporain de Toulouse, au Palais des Congrès de Paris, au Centre d’art Contemporain du Creux de l’Enfer à Thiers, au Musée de Boulogne, ainsi qu’à la Fiac. Elles sont présentes dans plusieurs collections publiques comme le Fonds National d’art Contemporain ou les Frac d’Ile-de-France et d’Auvergne.

 

Il enseigne le dessin avec modèle vivant dans le cadre de la Nouvelle Académie des Amateurs des Beaux-Arts de Paris. Son enseignement privilégie l’observation, afin que l’élève apprenne à situer une forme au milieu des autres, à la simplifier pour pouvoir la lire, la mémoriser et enfin la reproduire en passant de trois à deux dimensions. Il aborde les questions des proportions, du raccourci, du rendu de la lumière et de l’espace, mais aussi un questionnement artistique contemporain en se référant aux œuvres d’aujourd’hui, comme à celles du passé.

 

 

Crédit photo : Adrien Thibault

Gilles

Marrey

Peintre, dessinateur et graveur, Gilles Marrey enseigne la peinture aux cours publics des Beaux-Arts de Paris depuis 1996. Il est également Maître de conférences à l’École Nationale d’Architecture de Paris-Belleville dans les champs de la représentation et les disciplines artistiques.

Pratiquant une pédagogie de l’explication et de l’exemple, il s’attache à démontrer que le dessin ou la peinture sont des processus féconds qui permettent d’affuter et d’élargir nos capacités d’analyse et de perception. Touche, couleur, dessin, contreformes, esquisses peintes, lumière, empâtement, contexte : tous les aspects techniques et sensibles sont abordés.

Diplômé des Beaux-Arts de Rouen et lauréat de la villa Médicis « Hors les Murs », il expose régulièrement en France, aux États-Unis et dans les Musées et Centres d’Art Français et européens.

 

 

Crédit photo : Adrien Thibault

Maja

Wisniewska

Maja Wisniewska est née en1973 à Lodz en Pologne. Elle vit et dessine à Paris.

Après des études à l'Académie des Beaux-arts de Lodz en Pologne, elle est diplômée en 2002 des Beaux-Arts de Paris avec les félicitations unanimes du jury. En 2011, elle présent une exposition personnelle à la Galerie Laurence Esnol, Paris et participe depuis à deux nombreuses expositions collectives.

Elle enseigne la morphologie pour débutants et pour des élèves ayant déjà une maîtrise du dessin dans le cadre de la Nouvelle Académie des Amateurs des Beaux-Arts de Paris.

 

Reporté

Mardi 10 novembre 2020

19H00 - 20H30

Amphithéâtre des Loges

14 rue Bonaparte, 75006

ÉTUDIANTES / ÉTUDIANTS

Catherine Malabou est spécialiste de philosophie contemporaine française et allemande. Elle travaille sur l’importance du concept de plasticité dans les neurosciences.

 

La Chaire Beauté(s) de l’Université PSL accompagne la mise en œuvre de projets dédiés à des approches prospectives autour de la notion de beauté et lance son premier appel à projets collectifs et transdisciplinaires. Il s’adresse à l’ensemble de la communauté académique (des sciences exactes aux arts en passant par les sciences humaines et sociales) sans restriction en termes de disciplines ni en termes de méthodologie. Un à trois projets seront sélectionnés et bénéficieront d’un soutien allant de 5 000 à 30 000 euros.

 

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Léa de Cacqueray

Prix des Amis des Beaux-Arts de Paris

Née en 1996, elle est en 5e année dans les ateliers Paris, Cogitore et Sarcevic. « Je me suis intéressée aux nombreux cyberespaces et leurs vies virtuelles, créés puis désertés depuis une quinzaine d’années. J’ai été intriguée par l’exploration d’un environnement fictif qui n’attend pas, ou plus, notre présence. C’est dans ce contexte que je développe mon travail autour de sculptures et d’installations se déployant à la fois en vidéo et dans l’espace “réel”. Elles s’inspirent d’éléments de l’architecture urbaine, de l’assemblage d’objets et de formes de notre environnement familier et reconnaissable permettant l’échange entre fictif et réel. Je sacralise la technologie par la présentation sculpturale. Je travaille cette matière en apportant une combinaison ambivalente entre le culte de l’ancien et celui du nouveau. Ainsi, je cherche à créer une nouvelle narration de la technologie, en me réappropriant des rites néo-spirituels ». Léa De Cacqueray

 

Born in 1996, she is achieving her 5th year of studies in the Paris, Cogitore and Sarcevic studios. "I became interested in cyberspaces and their virtual lives, created and then deserted over the past fifteen years. I was intrigued by the exploration of a fictional environment that does not expect our presence. In this context I develop my work around sculptures and installations deployed both in video and in "real" space. They are inspired by elements of urban architecture, the “assemblage“ of objects and shapes from our familiar and recognizable environment allowing the exchange between fiction and reality. I regard technology as sacred by sculptural presentation. I work on this material by bringing an ambivalent combination between the cult of the Old and the New. Thus, I seek to create a new narrative of technology, by re-appropriating neo-spiritual rites ”

 

Bidelta / 30x44x104 cm / aluminium, acier, câbles, haut-parleurs, bras d'ordinateurs / 2020Hors-sol / 150x150x400cm / pompe, tuyaux, silicone noir, métal, verre) / 2019

 

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Dhewadi Hadjab

Prix du portrait Bertrand de Demandolx-Dedons

Né en 1992, il est en 3e année dans l’atelier Eitel. « La mise en scène dans le théâtre, c’est mettre en scène un discours ou bien un texte. Dans mes peintures je mets en scène des images mentales, des idées et des espaces psychologiques qui prennent la forme d’intérieurs décorés, agencés dans lesquels une figure humaine ou non apparaît. Dans mes peintures, il est donc question de mon propre théâtre avec ses décors et ses accessoires. Je m’intéresse à de nombreuses choses dans l’art pictural. Principalement la gestion des espaces et le traitement des corps qui s’y trouvent. Mes intérêts se portent aussi aux domaines de la danse et du cinéma, pour l’action et l’idée de mouvement qui les caractérisent. Le monde de la peinture, de la danse et du cinéma sont des influences satellites que je viens chercher tour à tour et mettre en relation dans mon travail. [...] » Dhewadi Hadjab

 

Born in 1993, he is following his 3rd year of studies in the Eitel studio. "Staging in the theater is staging a speech or a text. In my paintings I stage mental images, ideas and psychological spaces that take form in decorated interiors, in which a human figure or not appears. In my paintings, it is therefore a question of my own theater with its decors and accessories. I am interested in many things in pictorial art and mainly the management of spaces, and the treatment of the bodies found there. My interests also extend to the fields of dance and cinema, for these actions and ideas of movement. The world of painting, dance and cinema are influences that I come to seek in turn and put in relation in my work. [...] » Dhewadi Hadjab

 

Sans titre, 2019, huile sur toile, 195 x 130 cmDream dancing III, 2020, huile sur toile, 146 x 114 cm