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Olga Sabko

Prix Khalil de Chazournes

Prix coup de cœur du mécène. Hors jury.

 

Née en 1990, elle est en 3e année dans l’atelier Bouwens. « Mes œuvres sont plutôt abstraites, et pourtant dans cette abstraction je me pose des questions. L'espace et le temps, et dans l'espace sont des objets, des idées, notre vie. Le mouvement dans le temps, comme le mouvement du temps est irréversible. Cependant le temps domine absolument tout ce qui est accessible à la compréhension humaine, tout en lui reste incompréhensible. On peut le mesurer, le remarquer, mais comment comprendre sa nature ? Mes pensées sans fin à ce sujet se sont transformées en travail sur le projet. Je crée les sculptures, les dessins, pour qu'ils existent pendant une certaine période, pour qu'ils soient les témoins de mes émotions. Et aussi comme la preuve matérielle de la vie dans l'environnement où je me trouve aujourd’hui ». Olga Sabko

 

Born in 1990, she is doing her 3rd year of study at the Bouwens studio. “My works are mostly abstract, but in this abstraction I ask question to myself. Space and time, and in space there are objects, ideas, our life. The movement in time, as well as the movement of time, is irreversible. Although time dominates absolutely everything that is accessible to human understanding, everything in it remains incomprehensible. One can measure it, observe it, but how to explain its nature? My endless thoughts transformed into work on the project. I create sculptures, drawings, that exist for a while, to be the witnesses of my emotions. And also, as the material proof of life in the environment where I am today”. Olga Sabko

 

Shapes of incertitude 84x55x50cm céramique 2020Shapes of incertitude 100X70X70cm céramique 2020

 

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Raphaël Maman

Prix du Cabinet Weil, Gotshal & Manges

 

Né en 1993, il est en 3e année dans l’atelier Trouvé. Formé au métier de design graphique, c’est dans l’exercice appliqué de cette discipline que Raphaël Maman a nourri sa pratique artistique. La tradition veut que le designer soit au service des normes. Mais le XX e siècle a apporté avec lui une redéfinition et une hybridation des métiers. Une certaine artification du graphisme est apparue, ce processus qui fait évoluer une pratique non-artistique vers l’art et dans lequel s’est engouffré Raphaël Maman. Sa pratique croisée de sculpteur et de designer naît d’une volonté de révéler la norme en lui donnant corps, pour mieux dévoiler sa logique. Avec ce processus de création, il matérialise l’invisible pour que nous puissions à notre tour nous interroger sur l’existant et éveiller un imaginaire encore inexploré. Les normes deviennent ses règles du jeu, un système de mesure propre qui déborde en un critère de création. [...] Anne Bourrassé

 

Born in 1993, he is doing his 3rd year in the Trouvé studio. Trained in the craft of graphic design, it is in the exercise of this discipline that Raphaël Maman nourished an artistic practice. Tradition dictates what designers serve. But the 20th century brought a redefinition and hybridization of this profession. A certain artification of graphic design has emerged, this process which transforms a non-artistic practice to art and in which Raphaël Maman is engulfed. His cross-cutting practice as a sculptor and designer is born from a desire to reveal standards by giving it substance, to better reveal its logic. With this process of creation, it materializes the invisible so that we can in turn question ourselves on the existing and awaken an imaginary still unexplored. Standards become the rules of the game, a system of own measurement that goes beyond a criterion of creation. [...] Anne Bourrassé

 

Diplôme de Raphael MamanDiplôme de Raphael Maman

 

Crédits photos : Adrien Thibault

 

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Théo Audoire

Prix Thaddaeus Ropac

Né en 1996, il vit et travaille à Paris. II est en 5eannée dans les ateliers Cogitore, Trouvé et Burki. “L’œuvre de Théo Audoire nous parle de cet inframonde, de cette fragile limite qui sépare l’indifférence visuelle de l’émotion intime. Au milieu des maisons vides, mouvantes, fractionnées ou fantoches, on s’interroge sur ce qui fait foyer, sur ce que signifie réellement « chez soi » […]. L’artiste opère à la manière d’un historien ou d’un archéologue, il collecte les traces, thésaurise les documents, accumule les témoignages. Pourtant, il ne s’agit pas ici de reconstituer quoi que ce soit, mais de donner à voir et à imaginer, en creux, notre rapport à la mémoire, à la famille ; à nous révéler avec une tendresse inouïe l’univers sensible qui se cache derrière le quotidien le plus banal.” Lucas Belloc

 

Born in 1996, he lives and works in Paris. He is achieving his 5th year in the Cogitore, Trouvé and Burki studios. “Théo Audoire's work tells us about this underworld, this fragile boundary between visual indifference from intimate emotion. In the midst of empty, moving, fragmented or puppet houses, we wonder about what makes home, what "at home" really means […]. The artist operates like an historian or an archaeologist, he collects traces, hoards documents, accumulates testimonies. However on the point is not to reconstitute anything, but to give to see and imagine, in depth, our relationship to memory, to the family; to reveal us with incredible tenderness the sensitive universe that hides behind the most banal everyday life. " Lucas Belloc

 

Muret (2018, sculpture : briques et roulettes)
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Randa Maddah

Prix agnès b.

Née en 1983 à Majdal Shams, elle est en 5e année dans l’atelier Pagès. Née dans le village de Majdal Shams (Golan syrien occupé) sur la ligne de cessez-le feu entre la partie du Golan occupée et annexée par Israël, Randa Maddah est, de ce fait, sans nationalité. Profitant de la possibilité offerte aux jeunes du Golan d’aller étudier en Syrie, elle se forme à la sculpture et au dessin à la faculté des Beaux-Arts de Damas. De retour à Mjadal Shams en 2005, elle y co-fonde et anime le Fateh Al Mudarris Center for Arts and Culture. Sur le plan artistique, elle développe un style figuratif expressionniste où des corps défigurés flottent « entre une terre qui s’ouvre et un ciel indifférent » à l’image de l’oubli où sombrent les histoires douloureuses des exilés du Golan.

 

Born in 1983 in Majdal Shams, Randa is achieving her 5th year in the Pagès studio. Born in the village of Majdal Shams (occupied Syrian Golan) on the ceasefire line between the part of the Golan annexed by Israel and the Syrian Golan, Randa Maddah has no nationality. Taking advantage of the opportunity offered to young people from the Golan to study in Syria, she trained in sculpture and drawing at the Faculty of Fine Arts in Damascus. Returning to Mjadal Shams in 2005, she co-founded and hosted the Fateh Al Mudarris Center for Arts and Culture. Artistically, she developed an expressionistic figurative style where disfigured bodies float "between an opening earth and an indifferent sky", like the oblivion into which the painful stories of the Golan exiles sink.

 

Image extraite du film 3ACTES

 

Le 5 octobre, l’association des Amis des Beaux-Arts de Paris a décerné 6 prix aux étudiants de l’Ecole choisis par un jury de personnalités du monde des arts et de la culture. Ces distinctions sont décernées par de fidèles et généreux mécènes passionnés par la jeune création.

 

Prix agnès b.
Randa MADDAH - Atelier Pagès

Prix Thaddaeus Ropac
Théo AUDOIRE - Ateliers Cogitore, Trouvé et Burki

Prix du Cabinet Weil, Gotshal & Manges
Raphaël MAMAN - Atelier Trouvé

Une exposition de Adrien van Melle au musée Jean-Jacques Henner quatrième artiste invité en résidence au musée dans le cadre d’un partenariat avec les Beaux-Arts de Paris.

 

Un Voyage s’enracine dans celui que l’artiste a effectué en juillet 2020, de Paris à Rome, du musée Jean-Jacques Henner à la Villa Médicis, dans les pas de son prédécesseur, lauréat en 1858 du prestigieux Prix de Rome avec Adam et Ève trouvant le corps d’Abel (Paris, École nationale supérieure des Beaux-Arts, dépôt au musée Jean-Jacques Henner).

 

VIA FERRATA est une classe préparatoire intégrée aux Beaux-Arts de Paris depuis 2016.

Cette classe préparatoire publique prépare, durant un an, 50 élèves issus de la diversité sociale, géographique et culturelle aux examens et concours d’entrée dans les établissements supérieurs d’enseignement artistique (95% de taux de réussite).


VIA FERRATA propose une formation pratique et théorique, et un accompagnement pédagogique personnalisé. 

Julien

Sirjacq

Chef d'atelier

Né en 1974. Vit et travaille à Paris.
Pôle Impression / Multiples Sérigraphie, vidéo, son, peinture…

Julien Sirjacq déploie son travail artistique à travers différentes plateformes qu’il module selon ses inspirations du moment avec différents collaborateurs. Du côté du son, il a co-fondé « The Bells Angels » en 2009 avec l’artiste Simon Bernheim (musicien du groupe « 10lec6 », label Ed Banger). Ensemble, ils répondent à des commandes qui leur permettent de développer leurs stratégies éditoriales au sein de l’exposition : productions sonores, installations, ateliers radiophoniques, identité visuelle, catalogues d’expositions… Côté peinture, techniques d’impression et photogrammes, il travaille en duo avec Thomas Fougeirol sous le nom de « Suzzanne Wirz ».

Après avoir enseigné aux Beaux-Arts de Bourges et d’Angers, il a pris la direction de l’atelier de sérigraphie aux Beaux-Arts de Paris où il coordonne avec Aurélie Pagès et Catherine de Smet (historienne du design graphique) un module de pratique éditoriale sur les questions de production / diffusion éditoriale. Cet atelier implique le photosensible autant que la peinture et prend en compte l’obsolescence des mediums à l’ère numérique. Il crée donc un pont entre procédés mécaniques, chimiques et numériques. Son intense implication est complétée par l’organisation de conférences au sein de l’école sur les problématiques de sémiologie de l’image, la performance et les sous- cultures.

 

Crédit photo : © Hugo Aymar

Aurélie

Pagès

Cheffe d'atelier

Née à Saint-Martin d’Hères en 1975. Vit et travaille à Paris. Avec Aurélie Pagès, l’édition est une pratique artistique à part entière dans laquelle le geste de l’artiste est appréhendé dans toute sa singularité.

Ses recherches en matière graphique portent sur l’image et les procédés de reproduction, dont ceux liés à l’écriture et au montage. Dans son atelier, les processus d’impression sont mis au service des particularités de chacun. Il s’agit de développer sa propre méthodologie de travail et affiner au mieux les outils adaptés à son projet. Peindre, écrire, dessiner, photographier, enregistrer… Quel que soit le geste artistique, qu’il soit manuel, machinique ou photomécanique, il trouve sa diffusion. Diplômée de l’ENSAD à Paris en gravure, Aurélie Pagès a auparavant enseigné aux Beaux-Arts de Quimper et d’Angers. Elle a collaboré avec de nombreux artistes et structures d’édition : Jim Dine, Jose Maria Sicilia, Michael Woolworth Publications, L’Œil d’Or, La Barque… Elle expose régulièrement en France comme à l’étranger.


 

Wernher

Bouwens

Chef d'atelier

Né à Standdaarbuiten (Pays-Bas) en 1969. Vit et travaille à Paris depuis 1994.

Fasciné par la perception des couleurs et l’expérience visuelle par excellence, Wernher Bouwens a développé une pratique qui se déploie dans l’édition, mais aussi dans le dessin, la peinture, et dans des installations monumentales qui explorent la relation entre couleur et volume, étudient les transparences, les trames, les superpositions, le mouvement ou les vibrations.

Français d’adoption depuis 1994, ce diplômé de la Kunstacademie Saint Joost de Brada aux Pays-Bas qui a enseigné aux Beaux-Arts de Quimper (2002-2006) puis aux Arts Décoratifs à Paris (2004-2009) a fait ses classes comme lithographe aux Éditions Michael Woolworth (1994-1999), un maître d’ouvrage à la pointe en matière d’éditions d’art. Là, Bouwens apprend les techniques d’impression traditionnelles et lance de nombreux projets : la revue « Nomades », les cahiers d’art « Étincelle » et le projet d’improvisation « Printjam ». En 2009, il ouvre son propre atelier à Paris, et se consacre autant à l’impression qu’à la peinture, au dessin et bientôt à l’installation monumentale. L’imprimerie est pour lui un outil de création à part entière. Il expose régulièrement en France et à l’étranger.

 

Crédit photo : © Hugo Aymar

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