Elie

During

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Elie During est un ancien élève de l’ENS, agrégé de philosophie, et maître de conférences en philosophie à l’Université Paris Nanterre. Ses recherches portent sur les figures contemporaines de la simultanéité au croisement de la science, de l’art et de la métaphysique.

Parmi ses publications : Faux raccords : la coexistence des images (Actes Sud, 2010), Le Futur n’existe pas (B42, 2014), plusieurs volumes de l’édition critique des œuvres de Bergson aux Presses universitaires de France (Durée et Simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein, 2009; Le Souvenir du présent et la fausse reconnaissance, 2012), ainsi que des ouvrages ou numéros de revue en co-direction, consacrés au cinéma, à l’art contemporain ou aux recherches actuelles en métaphysique : Cinéphilosophie (revue Critique, 2005), In actu : de l’expérimental dans l’art (Presses du réel, 2009), À quoi pense l’art contemporain ? (revue Critique, 2010), Choses en soi : métaphysique du réalisme (PUF, 2018).

 

Crédit photo : © Moritz Wehrmann

 

 

 

Depuis 2020 :
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Auditeurs libres – cours théoriques

Les cours d’Histoire générale de l’art des Beaux-arts de Paris des 2e et 3e années sont accessibles à un groupe limité d’auditeur libres extérieurs à l’École. Ces cours permettent d’acquérir un certain nombre de fondamentaux pour naviguer en confiance dans l’histoire de l’art.

Véritable observatoire d’analyses et plateforme d’expérimentations, la Chaire « Troubles, alliances et esthétiques » étudie les relations de proximités, de voisinages, d’affections et d’intimités telles qu’elles se dessinent depuis lesdites marges des genres, des sexualités, de la race et de la classe. Quels formats de vie et quelles formes d’existences les rencontres entre nos corps, nos subjectivités et nos collectivités ont-elles provoqué hier et engendrent-elles aujourd’hui, tant dans le champ des théories, des militances que des pratiques artistiques ?

La Chaire « Habiter le paysage. L’art à la rencontre du vivant » (2020-2022) proposait d’explorer comment l’art peut se tisser de manière étroite à un territoire vivant préexistant. La Chaire « Pratiques artistiques d’hospitalité pour le vivant » propose de pousser l’enquête plus loin, avec pour boussole une nouvelle question : comment l’art peut-il créer un territoire vivant ? Le laboratoire d’expérimentation de cette Chaire est l’École elle-même, ses bâtiments, ses cours et ses jardins.

L’artiste donne sa force aux enjeux du monde en rassemblant pour son œuvre des connaissances éparses qu’il ou elle approfondit, détourne ou effleure, mais qu’il ou elle utilise comme autant d’éléments inspirants pour formuler sa vision. Cette utilisation particulière des savoirs disponibles, cette façon de fouiller le nouveau, l’ancien, l’obsolète, l’essentiel et le marginal avec une même passion, de plonger dans l’incompréhensible, caractérise les pratiques artistiques.

La photographie connaît aujourd’hui de profondes mutations tant sur le plan technique qu’artistique. Si son usage dans la création artistique est depuis fort longtemps un acquis pour les institutions et le discours sur l’art d’aujourd’hui, les limites du medium ne cessent d’évoluer, suscitant des hybridations multiples avec d’autres techniques et une interrogation renouvelée sur la nature même du procédé photographique. D’une part les « intelligences artificielles », à savoir les algorithmes producteurs d’images, nous placent devant le défi de redéfinir le photoréalisme.