Fabrice

Vannier

Chef d'atelier

Né en 1963, à Savigny (France). Vit et travaille à Paris.

Enseigne aux Beaux-Arts depuis 2005.

Après des études en Lettres et Civilisations ibériques et latino-américaines à Paris IV-Sorbonne, Fabrice Vannier étudie aux Beaux-Arts de Paris et à la Facultat de Belles-Arts de Barcelona.

Fondé sur l’énigme et la paralipse, son travail révèle, tel un système de correspondances et de réminiscences poétiques, mythiques et biographiques, un espace méditerranéen intime dont l’imaginaire est tour à tour développé, dévoyé ou renié. Celui-ci apparaît dans des œuvres telles que, Premières stances sur le nom de Louganis (2005), Lithographies (2008-2010), Elles persistent (2012), Victoire des petites Aphrodites (2017), souvent présentées in situ, en lien avec la nature, l’architecture ou les collections muséales, notamment aux musées du Louvre, d’Évreux et d’Égine (Grèce)…

Son trouble à l’égard des fragments, son approche de la notion de l’image morcelée (de l’abacule au pixel numérique), ainsi que sa maîtrise des processus du « travail à mosaïque », sont les bases d’un enseignement qui – lié à la peinture ou à un parti anti-pictural – est résolument orienté vers des propositions artistiques novatrices, il se nourrit de l’histoire des mosaïques, des liens qui l’unissent à d’autres disciplines et de l’influence qu’elle exerce sur la création d’artistes majeurs.

Fabrice Vannier dirige collégialement le Laboratoire matière / espace avec Götz Arndt et Philippe Renault.

 

 

Philippe

Renault

Chef d'atelier

Né en 1961, vit et travaille à Paris.
Silicone, plâtre, cire, résine… quel que soit le matériau, sa plasticité, son absorption de la lumière, sa porosité, sa densité et son échelle, Philippe Renault en connait les subtilités matérielles qui en permettront son moulage. Initié au moulage par son père en 1978, il travaille à la manufacture de porcelaine de Villeneuve-la-Grande l’année suivante.

Aux Beaux-Arts de Paris, c’est Robert Nogues qui lui transmet les secrets de sa pratique dès 1983. Il inaugure son propre atelier en 1987 et démarre alors une carrière de restaurateur mais aussi de créateur en matière de moulage. Il répond notamment aux commandes d’exigeants commanditaires tels que les Monuments Historiques et le Patrimoine National entre autres : l’Assemblée Nationale, les cathédrales de Reims ou d’Amiens, la Banque de France, le Grand Palais, L’Hôtel Plaza Athénée, le restaurant l’Ambroisie, les musées Bourdelle ou Maillol, la Fondation Dina Vierny… Il travaille aussi avec des artistes contemporains tels qu’Anne et Patrick Poirier, Etienne Martin, Robert Couturier… Philippe Renault dirige collégialement le laboratoire matière / espace avec Fabrice Vannier et Götz Arndt.

 

Götz

Arndt

Chef d'atelier

Né en 1962 à Calw (Allemagne). Vit et travaille à Paris. Tailleur de pierre de forme en Bavière, Götz Arndt est diplômé des Beaux-Arts de Paris en 1992 et dirige collégialement le laboratoire matière / espace avec Fabrice Vannier et Philippe Renault.

Sculpteur, ses œuvres minérales, minimalistes et pleines de poésie sont la plupart du temps faites in-situ pour l’extérieur. Au cœur de l’espace public ou privé, elles jouent avec l’architecture présente quitte à créer d’intéressants décalages. La résistance au temps est donc l’une des préoccupations de Götz Arndt, en plus du rapport qu’entretient le volume avec l’espace. Béton, coquillages, granit, acier… les matériaux utilisés sont aussi massifs qu’ils ont l’air fragiles et légers dans des sculptures qui défient l’apesanteur. Son atelier explore les matériaux, leurs enjeux et leur façonnage en tenant compte de l’espace, des lignes de force, de la densité des matières et de multiples déclinaisons possibles dans les formes. Il a réalisé des commandes publiques en Allemagne, au Luxembourg, en France et expose en Europe comme en Asie. Ses œuvres sont présentes dans les collections privées et publiques.

 

Le festival Premiers Films est né d’un constat : l’envie de montrer son travail et de voir ceux des autres puis d’en discuter. Mais s’érigeait alors la difficulté de trouver un espace de projection où il est possible de prendre le temps nécessaire au partage et à la discussion. Une question restait en suspens : où trouver cet espace qui n’est pas uniquement réservé aux réalisateurs ou artistes confirmés ? Le festival Premiers Films est donc né d’une grande curiosité de découvrir le travail de l’autre et de la difficulté de trouver un espace pour le faire.