Annulé

Samedi 14 novembre 2020

ENTRÉE LIBRE

Evénement annulé en raison des nouvelles consignes sanitaires

 

À l'occasion de la Nuit des Musées, découvrez Le Théâtre des Expositions, pièce composite, désordonnée et expérimentale écrite par les étudiants de la filière « Métiers de l’exposition » en entrée libre.

 

Une exposition avec Ariane Jouhaud, Arthur Guespin, César Ropponen Brunel, Elisa Florimond, Gabriel Day, Kieu-Anh Phuong Nguyen, Lauren Januhowski, Lucille Leger, Maïa Lacoustille, margaus, Margaux Cusin, Nastassia Kotava, Noémie Pilo, Rémi Coignec, Victoire Gonzalvez.

 

Du mercredi 19 mai 2021 au dimanche 18 juillet 2021

mer. au dim. 13h-19h

Cabinet de dessins Jean Bonna

14 rue Bonaparte, 75006 Paris

Entrée sans réservation préalable

La mort, Eros, le gothique, les puissances naturelles ou l’exotisme... le romantisme s'empare de ces thèmes et explore les mystères de la vie humaine. À travers une trentaine de ses plus belles feuilles, aux techniques variées comme le graphite, la plume ou l'aquarelle, le parcours met en lumière la richesse du dessin romantique et présente des œuvres signées Géricault, Delacroix, Victor Hugo ou encore Scheffer.

C’est entre 1815 et 1850 que le dessin romantique connaît son apogée dans un contexte artistique plein de vitalité. Les Beaux-Arts de Paris se proposent d’en esquisser les spécificités – extravagance, lyrisme, désespoir et démesure – à travers des œuvres de sa collection pour la plupart inédites.

Attirés par les voyages lointains, les scènes héroïques, le spectacle de la nature, les artistes romantiques se forgent un nouvel univers fantastique et audacieux qui séduit les collectionneurs passionnés, dont certains font don de leurs dessins aux Beaux-Arts de Paris : His de la Salle (1867), Edouard Gatteaux (1883) ou encore Alfred Armand (1908).

Les Beaux-Arts de Paris dévoilent pour cette exposition une partie de cet ensemble, premières pensées mais aussi œuvres achevées exécutées dans des techniques aussi variées que le graphite, la plume ou l’aquarelle.

Grâce à la générosité de l’association Le Cabinet des amateurs de dessins de l’École des Beaux-Arts, mais aussi l’aide du Fonds du Patrimoine du Ministère de la culture, les Beaux-Arts de Paris ont pu acquérir des pièces majeures de cette époque, comme les Six chevaux en liberté d’Horace Vernet, La conversion de Saint Paul et Une femme à cheval en amazone devant un paysage d’Eugène Delacroix, Le Château de Corbus de Victor Hugo, L’orage en mer d’Eugène Isabey, la Ballade de Léonore de Célestin Nanteuil, l’Etude de femme relevant sa chevelure et de mendiante tenant son enfant de Théodore Chassériau et plus récemment encore Eberhard le larmoyeur et Ossian évoquant les fantômes sur les bords du Lora d’Ary Scheffer.

 

Commissaire d'exposition : Emmanuelle Brugerolles

 

Une publication accompagne l'exposition.

 

BILLETTERIE RESPONSABLE 

 

2, 5 ou 10 €, c’est vous qui choisissez !

La billetterie responsable invite chaque visiteur venant découvrir une exposition aux Beaux-Arts de Paris à choisir son ticket d’entrée parmi 3 tarifs proposés : 2 €, 5€ ou 10 €. Contribuez selon vos moyens, votre passion et votre désir d’engagement !

Gratuité (sur présentation d’un justificatif en cours de validité) :

• moins de 18 ans

• étudiants et enseignants des écoles nationales supérieures d’art et d’architecture du Ministère de la Culture

• étudiants des institutions membres de l’Université Paris-Sciences-et- Lettres (PSL)

• étudiants de l’École du Louvre

• titulaires de la carte du Ministère de la Culture

• Amis des Beaux-Arts de Paris

• détenteur des cartes : Maison des Artistes, ICOM, ICOMOS, Association française des commissaires d’exposition (CEA)

• journalistes

• demandeurs d’emploi, bénéficiaires des minima sociaux

• handicapés civils et mutilés de guerre (avec un accompagnateur)

 

Du mercredi 3 février 2021 au dimanche 21 mars 2021

En ligne le 3 février 2021

L'atlas

latlas.beauxartsparis.fr

Exposition à retrouver sur latlas.beauxartsparis.fr, la galerie virtuelle des Beaux-Arts de Paris, avec une interview exclusive de l’artiste Jean Bedez et de la commissaire d’exposition Emmanuelle Brugerolles.

En raison des dernières dispositions gouvernementales l'exposition Jean Bedez, De Sphaera Mundi n'est pas accessible au public dans l’immédiat. Elle est ouverte pour le moment uniquement sur rendez-vous aux professionnels dans le plus strict respect des conditions sanitaires.

L’exposition présente un ensemble d’œuvres inédites de l’artiste, notamment une série éponyme créée en 2019, ainsi que des œuvres exceptionnelles réalisées pour l’occasion. Elle offre une exploration cosmique revisitant des mythes, en résonance avec les collections de l’École.

Les dessins à la mine de graphite de Jean Bedez proposent des représentations du monde contemporain qui fonctionnent comme des allégories modernes : entre pouvoir politique et religieux, culture du spectacle ou encore rôle du citoyen, ils explorent les rapports de domination dans nos sociétés. De sphaera mundi – Sur la sphère du monde, est l'occasion de présenter un ensemble d'œuvres inédites de l'artiste, notamment une série éponyme créée en 2019, ainsi que trois œuvres exceptionnelles réalisées pour l'exposition.

La série de dessins De Sphaera mundi confronte des planisphères du XIIe siècle tirés de La théorie des planètes de Gérard de Crémone aux images d'une comète observée par la sonde spatiale Rosetta ; les cartographies médiévales se téléscopent à la plus récente technologie spatiale. Les trois grands dessins réalisés s'inspirent d'une sculpture de Michel-Ange, datée d'environ 1530 et très abîmée par le temps, représentant le combat le combat d'Hercule contre Cacus. Dans les œuvres de Jean Bedez, le grand Hercule, faisant mordre la poussière à Cacus, redevient poussière lui-même. Son bras droit, celui même qui tient son arme fétiche, a disparu. La ruine le gagne, lumière et ténèbres s'affrontent dans un paysage chaotique. C’est cet Héraclès, abîmé, fragile, qu’évoque Jean Bedez, du moins son aptitude médiocre à parvenir jusqu’à nous intègre, fidèle à lui-même, propriétaire sans concession de la puissance inouïe qui lui était échue. Mais la mythologie n'est pas la seule affaire de l'artiste, chaque motif est chez lui l'écho d'une réalité alchimique, astrophysique, politique, poétique, ésotérique. C'est ce que donnent à voir ses œuvres, détails d'une cosmogonie infinie et labyrinthe qui n'en est qu'à ses débuts.

Diplômé des Beaux-Arts de Paris en 2001, Jean Bedez reçoit dès 1999 le prix artistique de peinture Lucien Quintard à l’académie de Stanislas de Nancy pour un travail graphique conceptuel questionnant la notion d’œuvre autographe et le rapport au Temps. À la fois sculpteur et dessinateur, il a notamment exposé au Crac Languedoc Roussillon, à la galerie Suzanne Tarasiève, à la galerie Albert Baronian, au Musée des Arts Décoratifs ou encore au Palais de Tokyo.

Du jeudi 10 juin 2021 au dimanche 18 juillet 2021

mer. au dim. 13h -19h (nocturne mer. 21h) - Entrée sans réservation préalable

Palais des Beaux-Arts (salle Foch)

13 quai Malaquais, 75006 Paris

Entrée sans réservation préalable.

 

Figure majeure de l'art contemporain, Sammy Baloji présente sa première exposition personnelle dans une institution parisienne, invité par le Festival d’Automne à Paris et les Beaux-Arts de Paris, dans le cadre de la Saison Africa 2020.


L’exposition met en relation des œuvres repérées à l’issue d’investigations récentes sur l’empire Kongo et d’autres objets qui ont transité entre pays du « Sud » et pays du « Nord » comme les célèbres « Tentures des Indes ».


Résident de la Villa Médicis à Rome en 2019, Sammy Baloji expose ici les résultats des recherches qu’il a poursuivies sur les échanges politiques, religieux et commerciaux qui se sont établis entre le royaume Kongo, le Portugal et le Vatican dès le XVIe siècle.


Un ensemble de dessins et une série de transferts sur plaques de cuivre ont été produits à partir du détail de la trame géométrique de tissages Kongo en fibre de raphia, emblèmes de prestige social. Sammy Baloji s'est particulièrement intéressé au parcours patrimonial de ces objets : initialement intégrés aux collections des cabinets de curiosité dans les premiers musées romains de la Renaissance, ils ont été transférés au XIXe siècle dans des musées d'ethnographie. Sous la forme d’un groupe de panneaux en bois gravés et peints, il revient par ailleurs sur l’usage de ces mêmes motifs par le musée colonial de Tervuren - fondé à la toute fin du XIXe siècle à proximité de Bruxelles - où ils servaient d’éléments de décor au sein d’une architecture art nouveau.


Par ailleurs, les Tentures des Indes, tissées dès la fin du XVIIe siècle par la Manufacture Royale des Gobelins, ont pour modèles les œuvres de deux peintres ayant vécu dans les Indes de l’Ouest au temps de la colonisation hollandaise du Nord-Est du Brésil. Elles décrivent des paysages exotiques où sont représentés, au milieu d'une faune abondante, le quotidien des Indiens et des esclaves noirs ou encore des événements
diplomatiques locaux.


Qu’elles soient de la main de l’artiste ou simplement empruntées, ces œuvres témoignent de la complexité d’une histoire d’échanges, de transactions et d’exploitation. Elles donnent à voir les effets contextuels et institutionnels d’un récit écrit par l’Europe et qui les a tour à tour traitées en outils de diplomatie,œuvres d’art, artefacts ethnographiques ou simples éléments de décor.

 

L’exposition aux Beaux-Arts de Paris est le résultat d’un travail collectif auquel ont participé :
Lucrezia Cippitelli, historienne de l’art, pour les recherches documentaires sur les collections italiennes ; Anne Lafont, historienne de l’art, auteur d’un essai sur la contextualisation de ces tapisseries ; Jean-Christophe Lanquetin, scénographe, pour un travail de recherche et de développement autour de la mise en scène de l’exposition ; Inès Di Folco et Elena Valtcheva, pour l’interprétation des tissus Kongo sur toiles ; Cécile Fromont, professeure associée d’histoire de l’art à l’université de Yale aux États-Unis et résidente 2020-2021 de l’Institut d’études avancées de Paris // Lumières, Lionel Spycher et William Lambert // Montage, Artcomposit // Exposition produite par le Festival d’Automne à Paris // En collaboration avec les Beaux-Arts de Paris // Manifestation organisée dans le cadre de la Saison Africa 2020 avec le soutien de son Comité des mécènes constitué de : Fondation Gilbert et Rose-Marie Chagoury, Orange, Total Foundation, Axian, Groupe Sipromad, JCDecaux, Pernod Ricard, Sanofi, Société Générale, VINCI, CFAO, ENGIE, Thales, Thomson Broadcast et Veolia // Avec l’aide de la Cité internationale des arts // Avec le soutien de Sylvie Winckler // En partenariat avec France Culture

 

 

logo FA

 

www.festival-automne.com

 

 

Crédit photo : Sophie Nuytten

 

BILLETTERIE RESPONSABLE 

 

2, 5 ou 10 €, c’est vous qui choisissez !

La billetterie responsable invite chaque visiteur venant découvrir une exposition aux Beaux-Arts de Paris à choisir son ticket d’entrée parmi 3 tarifs proposés : 2 €, 5€ ou 10 €. Contribuez selon vos moyens, votre passion et votre désir d’engagement !

Gratuité (sur présentation d’un justificatif en cours de validité) :

• moins de 18 ans

• étudiants et enseignants des écoles nationales supérieures d’art et d’architecture du Ministère de la Culture

• étudiants des institutions membres de l’Université Paris-Sciences-et- Lettres (PSL)

• étudiants de l’École du Louvre

• titulaires de la carte du Ministère de la Culture

• Amis des Beaux-Arts de Paris

• détenteur des cartes : Maison des Artistes, ICOM, ICOMOS, Association française des commissaires d’exposition (CEA)

• journalistes

• demandeurs d’emploi, bénéficiaires des minima sociaux

• handicapés civils et mutilés de guerre (avec un accompagnateur)

 

Wernher

Bouwens

Impression et édition

Fasciné par la perception des couleurs et l’expérience visuelle par excellence, Wernher Bouwens a développé une pratique qui se déploie dans les domaines de la peinture et de l’édition, mais aussi dans le cadre d’installations monumentales. Il explore les relations entre les transparences, les trames, les trames, les superpositions, les mouvements, les vibrations, les couleurs et les volumes. Il aspire à étonner le ou la spectateur·ice en lui proposant des expériences chromatiques, indépendantes et surprenantes par leurs richesses.

 

Diplômé de la Kunstacademie Saint Joost de Brada aux Pays-Bas, il a enseigné aux Beaux-Arts de Quimper puis aux Arts Décoratifs à Paris. Son expérience des techniques d’impression traditionnelles et de l’édition d’art lui permet de considérer l’édition comme un champ infini de possibles à penser en relation avec toutes sortes de volontés plastiques. Il a initié plusieurs projets éditoriaux collectifs dont la revue Nomade, les cahiers d’art Étincelle et le projet d’improvisation Printjam. Il expose régulièrement en France et à l’étranger.

 

Crédit photo : © Hugo Aymar

 

 

Julien

Sirjacq

Impression et édition

Peinture, sérigraphie, vidéo, son… Julien Sirjacq déploie son travail artistique à travers différentes plateformes avec différents collaborateur·ices. Il a co-fondé « The Bells Angels » en 2009 avec l’artiste Simon Bernheim (musicien du groupe «10lec6 », label Ed Banger). Leur approche multidisciplinaire pénètre un large éventail de médiums, de la peinture à l’installation en passant par le son et l’édition. C’est au travers de projets de commande qu’ils développent leur système éditorial hybride, construit comme une conversation entre livre et exposition : productions sonores, installations, ateliers radio, identité visuelle, catalogues d’exposition, etc. Ils collaborent avec le Musée d’Art et d’histoire de Genève, le Confort Moderne et la Comédie de Caen et préparent un cycle d’expositions en 2022-2023 en galeries et institutions.

 

Après avoir enseigné aux Beaux-Arts de Bourges et d’Angers, Julien Sirjacq a pris la direction de l’atelier de sérigraphie aux Beaux-Arts de Paris où il coordonne avec Aurélie Pagès et Catherine de Smet un module de pratique éditoriale sur les questions de production et diffusion éditoriale. Cet atelier implique le photosensible autant que la peinture et prend en compte l’obsolescence des médiums à l’ère numérique. Il crée un pont entre procédés mécaniques, chimiques et numériques. Il organise aussi des conférences à l’École sur les problématiques de sémiologie de l’image, la performance et les sous-cultures.

 

Crédit photo : © Hugo Aymar

 

Aurélie

Pagès

Impression et édition

Avec Aurélie Pagès, l’édition est une pratique artistique à part entière dans laquelle le geste de l’artiste est appréhendé dans toute sa singularité. Ses recherches en matière graphique portent sur l’image et les procédés de reproduction, dont ceux liés à l’écriture et au montage.

Dans son atelier, les processus d’impression sont mis au service des particularités de chacun·e. Il s’agit de développer sa propre méthodologie de travail et affiner au mieux les outils adaptés à son projet. Peindre, écrire, dessiner, photographier, enregistrer… Quel que soit le geste artistique, qu’il soit manuel, machinique ou photomécanique, il trouve sa diffusion. Diplômée de l’ENSAD à Paris en gravure, Aurélie Pagès a enseigné aux Beaux-Arts de Quimper et d’Angers. Elle a collaboré avec de nombreux artistes et structures d’édition : Jim Dine, Jose Maria Sicilia, Michael Woolworth Publications, L’Œil d’Or, La Barque…