Pour la 6e année consécutive, le cabinet d’avocats Gide, a proposé aux étudiants et jeunes diplômés de l’École de concevoir une série de 3 films courts, destinés à être diffusés tout au long de l’année sur les très grands écrans LED situés au siège du cabinet à Paris (8e).

Carolyn Christov-Bakargiev, commissaire de l’exposition Arte Povera à la Bourse de Commerce et spécialiste internationalement reconnue de l’Arte Povera, revient avec Giuseppe Penone, figure majeure de ce mouvement artistique et chef d’atelier aux Beaux-Arts de Paris entre 1997 et 2012, reviennent sur des gestes séminaux de l’artiste et sur la genèse de l’exposition.

Du mercredi 12 février 2025 au dimanche 20 avril 2025

Du mercredi au dimanche 13h - 19h

Cabinet des dessins et des estampes – Jean Bonna

14 rue Bonaparte, 75006 Paris

Cette exposition personnelle aux Beaux-Arts de Paris, où il enseignait depuis 2015, présente pour la première fois au public un ensemble conséquent d’une cinquantaine de dessins, réalisés entre 2006 et 2021.

 

Parallèlement à son œuvre de poète et d’écrivain, Pierre Alferi (1963-2023) a dessiné de manière continue et intensive durant de nombreuses années. Cette pratique longtemps demeurée discrète n’a été partagée qu’à partir de 2020 sur son site Enseignes. Ces dessins explorent les « attelages picturaux du mot et de l’image », sur lesquels Pierre Alferi a régulièrement écrit. Ils ont constitué pour lui aussi bien un problème de représentation qu’un chemin familier, parmi d’autres, pour explorer ses humeurs et ses passions. L’humour s’y exprime à plusieurs niveaux, dans des décalages ou des connivences entre les mots et l’image, et par les jeux des mots, entre eux et avec l’image. Les différentes modalités de rencontres entre les deux constituent l’enjeu central de son œuvre pictural.

 

Pierre Alferi s’abreuvait au quotidien à différentes sources d’images qui attiraient son immense curiosité, via les imprimés et les écrans. La variété iconographique témoigne de la diversité de ses objets d’élection qui vont des enluminures du Moyen Âge aux dessinateurs de Mad Magazine, en passant par l’imagerie japonaise, les abécédaires et les vignettes romantiques. Ses dessins procèdent presque tous de la copie et reposent sur une ou sur plusieurs images-sources, qu’il altère en les retraçant, jusqu’à parfois en brouiller plus ou moins les références. Prime ainsi le réseau imaginaire dans lequel il les prend, et que les jeux de mots achèvent de lier dans un court-circuit du sens. Une peinture murale réalisée à l’aérographe par Hippolyte Hentgen signale l’étoffe des relations humaines dans lesquelles Pierre Alferi vivait sa création, les multiples collaborations auxquelles il a contribué. Elle adopte les motifs d’un dessin original d’Hippolyte Hentgen, transformé, extrapolé et dispersé à l’échelle du Cabinet des dessins et des estampes – Jean Bonna.

 

Une soirée hommage à Pierre Alferi sera organisée le mardi 4 mars 2025, programme à venir.


Commissaires : Kathy Alliou, directrice du département des Œuvres aux Beaux-Arts de Paris et Paul Sztulman, professeur d’histoire et de théorie de l’art à l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs.


Informations pratiques 

Mercredi 12 février 2025 - dimanche 20 avril 2025
Cabinet des dessins et des estampes – Jean Bonna
Beaux-Arts de Paris, 14 rue Bonaparte, Paris 6e
Du mercredi au dimanche, 13h-19h
2€, 5€ ou 10€ c’est vous qui choisissez !

Du mercredi 12 février 2025 au dimanche 16 mars 2025

Du mercredi au dimanche 13h - 19h, nocturne le mercredi jusqu’à 21h

Palais des Beaux-Arts

13 quai Malaquais, 75006 Paris

L’art et la vie et inversement présente les 26 artistes qui ont obtenu le diplôme national supérieur d'arts plastiques des Beaux-Arts de Paris avec les Félicitations du jury en 2024.


Leurs œuvres présentent une grande diversité de sujets, de matières et d’intention. L’enjeu de les montrer ensemble est de s’interroger sur ce qu’ils expriment d’une génération, sur ce qu’ils disent du monde d’aujourd’hui.


De ces œuvres ressort la volonté et la façon qu’ont les étudiant·es de constamment mêler l’art et la vie. Leurs vies apparaissent dans leurs œuvres sous des formes iconographique, thématique, narrative, et leurs œuvres intègrent leurs modes de vivre. À travers elles transparaissent la fragilité du monde et l’état de menace qui plane sur lui. Il n’y a rien d’inédit à prendre pour modèle les amis proches et membres de la famille, mais cette démarche a ici un autre sens : L’art et la vie et inversement révèle un monde souple et fluide, dans lequel les retournements sont possibles, où les paysages disent des mondes intérieurs, et des monologues intimes parlent du monde comme il va.


Il est ici question d’horizons inspirés par des visions d’enfance, habités par des formes de spiritualité singulières, ou marqués par les tragédies de l’Histoire. Les corps sont mis à l’épreuve dans la douleur, l’indétermination, l’hallucination, la tendresse ou la malice. Glaneurs et glaneuses dans la ville ou la nature, ces artistes apparaissent souvent enclins à l’entre-aide comme au dialogue entre les arts. Les paysages, et les êtres humains ou non humains qui les peuplent, sont quelquefois eux-mêmes les acteurs d’un film. Des personnages sortent d’un autre film pour entrer dans la vie. D’autres œuvres livrent des visions plus domestiques et intimes. La douceur est parfois pour eux le moyen d’aborder les sujets les plus durs. Vision d’un monde en transformation, d’un présent énigmatique, ces positions sont appuyées sur la complexité des êtres. C’est une humanité partagée qui en ressort, des efforts pour retenir des mondes sur le point de disparaitre, des récits parfois au-delà du réel.


Commissaire : Anaël Pigeat


Félicités 2024 : Gilad ASHERY, Örs BATMAZ, Abdelhak BENALLOU, Margot BERNARD, Zoé BERNARDI, Thomas BUSWELL, Anna DE CASTRO BARBOSA, Alessandro DI LORENZO, Hugo FRANCONERI, Clémence GBONON, Claire GITTON, Julien HEINTZ, Hélène JANICOT, Ruoxi JIN, Bahar KOCABEY, Joshua MERCHAN RODRIGUEZ, Alexandre NITZSCHE CYSNE, Sergiy PETLYUK, Hajar SATARI, Anne SIMIN SHITRIT, Isadora SOARES BELLETTI, Hugo VIANA DA SILVA, Leïla VILMOUTH, Louise VO TAN, Libo WEI, Alexandre YANG


Infos pratiques

Du mercredi 12 février 2025 au dimanche 16 mars 2025
Du mercredi au dimanche 13h - 19h, nocturne le mercredi jusqu’à 21h
Palais des Beaux-Arts
13 quai Malaquais, 75006 Paris

Billetterie responsable 2, 5 ou 10 €, c’est vous qui choisissez !

Lucas Bouan Tsobgny, diplômé 2021 des Beaux-Arts de Paris, réalise un buste de Marianne à l’effigie de Joséphine Baker artiste libre et engagée entrée au Panthéon en 2021.

Le projet est né d’une collaboration entre la Ville de Fleury-Mérogis et les Beaux-Arts de Paris, avec l’accord de la famille Baker, représentée par Brian Bouillon-Baker. Un tirage en plâtre patiné de l’œuvre, auquel succèdera une édition en bronze, a été inauguré le 18 janvier 2025 à la Mairie de Fleury-Mérogis.
 

Crédit vidéo : © Focus Kpture

Les Rencontres Aiguillages sont programmées tout au long de l’année afin que les étudiant(e)s de VIA FERRATA découvrent et puissent discuter avec des artistes et des professionnels de différents secteurs créatifs. Ils viennent leur présenter leur travail, leurs parcours, leurs activités et leur donner des conseils afin de les aider dans leurs futures orientations et choix d’études.

 

Rencontre avec Anne Drefus

Les Rencontres Aiguillages sont programmées tout au long de l’année afin que les étudiant(e)s de VIA FERRATA découvrent et puissent discuter avec des artistes et des professionnels de différents secteurs créatifs. Ils viennent leur présenter leur travail, leurs parcours, leurs activités et leur donner des conseils afin de les aider dans leurs futures orientations et choix d’études.

 

Rencontre avec Apolline Morel

Le forum d’information et d’orientation sur les écoles d’art 2024 s’est tenu en décembre dernier dans l’amphithéâtre des Loges et les galeries du Palais des Etudes.

Mardi 4 février 2025

18H30 - 20H00

Amphithéâtre des Loges

14 rue Bonaparte, 75006 Paris

ENTRÉE LIBRE

En atelier.  Les imaginaires de la Création

Cette conférence réfléchit la fonction symbolique et sociale de l’Atelier dans l’imaginaire et le processus de création des artistes. Grand angle, interdisciplinaire et transnationale, elle pose les fondamentaux anthropologiques, philosophiques, esthétiques et culturels de l’Atelier dans le temps long (second XIXes-début XXIes) pour saisir les realia d’une structure matricielle comme le Moi imageant des artistes au travail.

Cette monographie est consacrée à la photographe et vidéaste Marie José Burki, cheffe d’atelier aux Beaux-Arts de Paris. Elle présente les œuvres majeures de ses grandes séries accompagnées de vues d’exposition.

Dans un monde saturé d’images et d’informations, les films, photographies, installations et performances de Marie José Burki révèlent les stratégies médiatiques auxquelles nous
sommes exposé·es en continu, pour nous reconnecter au vivant.

Introduction par un texte critique de Laurent Busine.