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Arnaud Adami

Prix du Portrait Bertrand de Demandolx-Dedons

Arnaud Adami en 3e dans l’atelier Childress, est lauréat du prix du Portrait Bertrand de Demandolx-Dedons

« Arnaud nomme le prolétariat contemporain : celles et ceux que l’on croise quotidiennement sans y prêter attention car on ne les regarde pas. Un hommage à ces travailleurs de l’ombre, avec qui il tisse par sa peinture attentive, précise et puissante une relation d’intimité. Alors que les scènes relèvent d’un contexte urbain très actuel, les positions des protagonistes sont quant à elles inspirées des grands thèmes de l’histoire de l’art, comme sa première série issue des portraits des rois de France, ou encore comme la représentation d’objets de notre monde moderne tels sacs à dos ou casques présentés comme des natures mortes.En ce moment « le focus » souhaité par l’artiste, selon ses propres mots, est celui de la chute. Celle des livreurs à vélo employé par Deliveroo ou UberEats. Thème récurrent de l’histoire de l’art notamment via la chute du personnage d’Icare mort en volant trop près du soleil, illustrée par Pieter Brueghel l’Ancien au XVIe siècle et plus récemment par Bas Jan Ader ou Yves Klein.Cette métaphore est plus qu’une invitation à la réflexion sur les valeurs de notre société en perdition. Elle ressemble plutôt à une humble incitation à une plus grande considération de ces invisibles ».

Marianne Dollo

 

Arnaud Adami in 3rd grade in the Childress workshop, is the winner of the Bertrand de Demandolx-Dedons Portrait Prize

"Arnaud names the contemporary proletariat: those whom we pass every day without paying attention to them because we don't look at them. A tribute to these shadow workers, with whom he weaves an intimate relationship through his attentive, precise and powerful painting. While the scenes are from a very current urban context, the positions of the protagonists are inspired by the great themes of art history, like his first series of portraits of the kings of France, or like the representation of objects of our modern world such as backpacks or helmets presented as still lifes.At this time "the focus" desired by the artist, according to his own words, is that of the fall. The one of the bike delivery men employed by Deliveroo or UberEats. A recurring theme in the history of art, notably via the fall of the character of Icarus who died flying too close to the sun, illustrated by Pieter Brueghel the Elder in the 16th century and more recently by Bas Jan Ader or Yves Klein. This metaphor is more than an invitation to reflect on the values of our society in perdition. It looks rather like a humble incitement to a greater consideration of these invisible ones ".

Marianne Dollo

 

Accident, 2020, Huile sur toile, 100 x 81 cmSans Titre, 2021, Huile sur toile, 115 x 115 cm

 

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Barbana Bojadzi

Prix Khalil de Chazournes

Barbana Bojadzi, lauréate du prix Khalil de Chazournes, est en 5e année dans l’atelier Figarella.

« Ce sont des recherches sur les empreintes du mouvement, de traces, qui résultent des gestes du corps, natifs d'une préhension immédiate que l'organisme a de son milieu. Mes outils ressemblent autant à des armes qu’à des jouets, ils sont tachés, vivants. Ils se greffent à moi et me proposent, par leur forme et fonctions propres, un geste unique à chacun d'eux. Ils deviennent organes, et correspondent à une dévoration particulière du monde. Cette métamorphose advient et les gestes, ajoutés, soutenus ou recouverts, s’amplifient dans l’espace. Par l’introduction de scènes atmosphériques, de fragments de ciels, de formes photographiques, et de symboles, les différents corpus de matières et de signes entrent en collision : la confrontation prend une tournure dialectique. De cette relation conflictuelle entre gestes et matières résulte une blessure. La bataille finit par révéler ce qu’il y a de nécessaire en elles, et de cette lutte naît l’équilibre. Une accrétion de réseaux, logée dans l’horizon, constitue un noyau pictural, une « Gemeinwesen » de signes. Comme dans un système nerveux, des pluies d’informations, de symboles, de mouvements électriques sont positionnés, et se dispersent dans le désordre organique du monde. »

 

Barbana Bojadzi, winner of the Khalil de Chazournes prize, is in her 5th year in the Figarella studio.

"These are researches on the prints of movement, of traces, which result from the gestures of the body, born of an immediate grasp that the organism has of its environment. My tools look as much like weapons as toys, they are stained, alive. They graft themselves to me and propose to me, by their own form and functions, a gesture unique to each of them. They become organs, and correspond to a particular devouring of the world. This metamorphosis occurs and the gestures, added, supported or covered, are amplified in the space. By the introduction of atmospheric scenes, fragments of skies, photographic forms, and symbols, the different bodies of materials and signs collide: the confrontation takes a dialectical turn. From this conflicting relationship between gestures and materials results a wound. The battle ends up revealing what is necessary in them, and from this struggle is born the balance. An accretion of networks, lodged in the horizon, constitutes a pictorial core, a "Gemeinwesen" of signs. As in a nervous system, showers of information, symbols, electrical movements are positioned, and disperse in the organic disorder of the world."

 

Es was eins Bauren Töchterlein (phase I), 2021, diverses techniques sur plaque, environ 120 x 100 cmSecular painting (1) (phase I), 2020, diverses techniques sur plaque, environ 100 x 110 cm

 

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Max Coulon

Prix des Amis

Max Coulon, lauréat du prix des Amis ex aequo, est en 5e année dans l’atelier Rochette

« J'ai commencé à développer ma pratique de la sculpture figurative par le bois, qui est, à mon avis, dans sa constitution, avec ses veines et ses nœuds, son sens et sa complexité, un matériau analogue au corps des humains et des animaux.
Cheval, groupe de rock, pièce de théâtre, sept nains, crucifixion, gargouilles, colonne, requin, visite de tombe, histoire d’amour : c’est par le jeu que j’avance vers les sujets qui m’entraînent. Les sujets sont des mots autour desquels je tourne. 
La destruction d’une forme, la réparation d’une cassure, la perte et la reprise du contrôle sur la matière sont pour moi des étapes de travail fondamentales. Le bois me fait penser à de la chair, le béton à de la pierre.
Les objets que je découvre et collectionne peuvent tout aussi bien être le point de départ d’une sculpture que son dénouement.
Je travaille avec une certaine économie de moyen, de temps, des sculptures ludiques, qui partagent l’aventure de leur fabrication. »

 

Max Coulon, winner of the Prix des Amis ex aequo, is in his 5th year at the Rochette workshop

"I began to develop my figurative sculpture practice through wood, which I believe is, in its constitution, with its veins and knots, its meaning and complexity, a material analogous to the bodies of humans and animals.
Horse, rock band, play, seven dwarfs, crucifixion, gargoyles, column, shark, tomb visit, love story: it is through play that I move towards the subjects that draw me. The subjects are words around which I turn. 
The destruction of a form, the repair of a break, the loss and regaining of control over the material are fundamental stages of my work. Wood reminds me of flesh, concrete of stone.
The objects that I discover and collect can just as easily be the starting point of a sculpture as its conclusion.
I work with a certain economy of means, of time, playful sculptures, which share the adventure of their making."

 

Zwerk beton, pigment 60x30cm  (x7), 2020

 

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Juliette Green

Prix des Amis

Juliette Green, lauréate du prix des Amis ex aequo, est en 5e année dans l’atelier Delprat

" Pendant mon adolescence, j’ai mis au point un système d’écriture pour prendre des notes à l’école. Les textes y rencontraient des dessins, des pictogrammes, des cartes, des plans d’architecture, des personnages et des bulles de bande dessinée. Fidèle à cette méthode, je m’en sers désormais pour raconter des histoires que j’invente de toutes pièces et qui ont souvent pour point de départ des questions existentielles : qui a fabriqué les objets qui nous entourent ? Qu’est-ce qui fait naître les vocations ? Comment la vision qu’on a de notre avenir évolue-t-elle au fil de notre vie ? Comment les symboles transcendent-ils les cultures ? Etc. Le ton de mes récits est souvent léger et empreint d’humour. "

 

Juliette Green, a Friends' Award winner, is in her 5th year in the Delprat workshop

"As a teenager, I developed a writing system for taking notes in school. The text met drawings, pictograms, maps, architectural plans, characters and comic bubbles. Faithful to this method, I now use it to tell stories that I invent from scratch and that often have as a starting point existential questions: who made the objects that surround us? What gives rise to vocations? How does the vision we have of our future evolve throughout our lives? How do symbols transcend cultures? Etc. The tone of my stories is often light and humorous."

 

Vue de l'exposition CRUSH aux Beaux-Arts de Paris du 3 au 14 février 2021. Copyright Juliette Green

 

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Elise Nguyen Quoc

Prix Thaddaeus Ropac

Elise Nguyen Quoc, lauréate du prix Thaddaeus Ropac, st en 3e année dans les ateliers Calais et Figarella.

« Avec un rapport à l’automatisme, à la répétition et suivant ce même modèle qui structure nos vies et psychismes, les motifs que je représente viennent comme créer une double peau, une image méliorative de soi-même. La différence, l’écart que je cherche, se trouve dans l’acte-même de regarder, ce moment de crise où ce que notre corps perçoit, n’est pas ce qui est montré. Dans une relation quasi d’auto-exploitation, à l’aide d’un outil commun, le stylo à bille. La ligne, le fil, outil d’oppression sous le patriarcat, est ici tissé comme une forme de résistance, où, mobilisant tout mon corps au travail, chaque geste contient une intention inhérente à sa réalisation. Il y a l’image de ce que je montre et l’image du faire, invoquant une histoire féminine, domestique, d’un travail chronophage, ici, se voulant plus brutal, imposant. Mes peintures sont une tentative de rendre justice à ces lignes qui ne disent rien, à ces infra-vies qu’on ne regarde pas, la continuité d’un témoignage de l’effort passé sous silence. »

 

Elise Nguyen Quoc, winner of the Thaddaeus Ropac Prize, is in her third year at the Calais and Figarella studios.

"With a relationship to automatism, to repetition and following the same pattern that structures our lives and psyches, the motifs I represent come to create a double skin, a meliorative image of oneself. The difference, the gap that I am looking for, is found in the act of looking itself, this moment of crisis where what our body perceives, is not what is shown. In an almost self-exploiting relationship, using a common tool, the ballpoint pen. The line, the thread, a tool of oppression under the patriarchy, is here woven as a form of resistance, where, mobilizing my whole body at work, each gesture contains an inherent intention to its realization. There is the image of what I show and the image of doing, invoking a feminine, domestic history of a time-consuming work, here, wanting to be more brutal, imposing. My paintings are an attempt to do justice to these lines that say nothing, to these infra-vies that we do not look at, the continuity of a testimony of the effort passed under silence."

 

« 20 » stylo à bille sur bois, 3 panneaux de 250 x 122 x 3 cm, 2021"22", stylo à bille sur bois, 157 x 122 cm, 2021.

 

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Emma Passera

Prix Weil

Emma Passera, lauréate du prix Weil, est en 5e année dans l’atelier Paris.

« Ma pratique artistique traite de la mise en image et en objets du réel à travers différents principes de représentation. Je rends compte des enjeux contemporains de notre société par l’étude de certains territoires et pratiques qui reflètent les violences et les désordres mondiaux actuels. Ma génération grandit dans des villes où des milliers de personnes dorment sous des tentes et dans les rues. Partout dans le monde, surgissent de nouvelles frontières, et de nouvelles techniques de traçages d’une certaine partie de la population dont le corps est devenu lui-même une barrière. En découle la différenciation entre plusieurs parties de la population mondiale : ceux qui peuvent circuler librement/ceux dont les déplacements sont contrôlés, migrants économiques, climatiques, réfugiés de guerre... Témoin de ces bouleversements, je suis partie en 2016 faire mon premier projet photographique Z.I. des Dunes à la Jungle de Calais qui est un territoire symptomatique de l’institutionnalisation des frontières. »

 

Emma Passera, winner of the Weil Prize, is in her 5th year in the Paris studio.

"My artistic practice deals with putting reality into images and objects through different principles of representation. I reflect contemporary issues in our society through the study of certain territories and practices that reflect current global violence and disorder. My generation grew up in cities where thousands of people sleep in tents and on the streets. All over the world, new borders are emerging, and new techniques of tracing a certain part of the population whose body has itself become a barrier. The result is the differentiation between several parts of the world's population: those who can move freely/those whose movements are controlled, economic migrants, climatic migrants, war refugees... Witnessing these upheavals, I left in 2016 to make my first photographic project Z.I. des Dunes in the Calais Jungle, which is a territory symptomatic of the institutionalization of borders."

 

Tribute to Farman 74, 2020, moulage en aluminium et techniques mixtes, dimensions variables Sometimes I feel like a young widow, 2021, moulages en aluminium et techniques mixtes, 30cm de diamètre

 

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Valentin Ranger

Prix agnés b.

Valentin Ranger, lauréat du prix agnés b. , est en 3eannée dans les ateliers Trouvé, Mesiti, Janssens.

« C’est au cœur de la fragmentation d’un corps sacré, et de la naissance d’un futur Théâtre que se réapproprie mon intimité en lien aux nouvelles technologies et la prise de conscience de monde invisibles, microscopiques et virtuels. Ce bouleversement endogène traduit un lien entre fluidité du corps et accès à d’autres réalités. Du dessin, à la vidéo 3D et à l'installation sculpturale, mon travail vient construire un univers immersif qui trace de nouvelles trajectoires. L’univers qui se construit célèbre une orgie permanente, un écosystème résiliant où les êtres mutants s’interpénètrent horizontalement dans leur mode d’existence pour créer une transcendance. Un monde imaginaire, sur ce que nous ne pouvons pas voir et qui pourtant rentre en nous, nous recrée en mutations et nouvelles histoires permanentes. Incandescent et éphémère, communiant et contaminant positifs d’un futur milieu. » 

 

Valentin Ranger, winner of the agnés b. prize, is in his 3rd year in the Trouvé, Mesiti, Janssens workshops.

"It is at the heart of the fragmentation of a sacred body, and the birth of a future theater that my intimacy is reappropriated in connection with new technologies and the awareness of invisible, microscopic and virtual worlds. This endogenous upheaval translates a link between fluidity of the body and access to other realities. From drawing, to 3D video and sculptural installation, my work builds an immersive universe that traces new trajectories. The universe that is built celebrates a permanent orgy, a resilient ecosystem where mutant beings interpenetrate horizontally in their mode of existence to create a transcendence. An imaginary world, about what we cannot see and yet enters us, recreates us in mutations and new permanent stories. Incandescent and ephemeral, communicating and contaminating positive of a future environment."

 

Extrait-Film 3D "Eromorphosis: Les âmes en fleurs". 2020

 

Installation d'ex votos et film 3D "A quoi rêvent ceux qui n'auraient pas le droit d'aller au ciel".  2017-2020

 

Du mercredi 8 septembre 2021 au dimanche 3 octobre 2021

Du mer. au dim. 13h-19h – Fermé lun. et mar.

Cabinet de dessins Jean Bonna

14 rue Bonaparte, 75006 Paris

Inventif, poète, artiste, acteur, témoin engagé pour la liberté et les libertés, le grand dessinateur Georges Wolinski assassiné en 2015 est célébré par l’École des Beaux-Arts de Paris. Sont présentés à cette occasion 41 dessins offerts par sa famille et qui rejoignent la prestigieuse collection du musée auprès des têtes grotesques de Léonard de Vinci ou des dessins et gravures de Daumier et de nombres d’autres chefs d’oeuvres que l’École conserve et expose régulièrement.

L’ensemble révèle des aspects parfois moins connus de l’oeuvre de Wolinski. En effet, auprès des célèbres dessins de presse conçus pour Hara Kiri dans les années 60 ou de ceux destinés à Charlie Hebdo dans les années 2010, apparaissent les dessins porteurs d’interrogation métaphysique de ses débuts emplis d’une poésie délicate et désespérée.

Les feuilles choisies avec la famille révèlent également les traces, repentirs, ratures, corrections collage et annotations mettant en évidence pour les spectateurs et les élèves de l’École le savant travail de l’artiste, son exigence, ses techniques complexes qui soutiennent un dessin apparemment rapide et désinvolte. Quelle élégance !

L’exposition est complétée par un film merveilleux et peu connu, Le Beau Pays, projeté au vernissage et tous les mercredis à 18h dans l’amphithéâtre du mûrier. Drôle, grinçant, émouvant, ce court-métrage coréalisé par Georges Wolinski et Michel Boschet porte des réflexions très actuelles sur le rapport homme-femme et notre relation avec la nature. Un carnet d’études Georges Wolinski accompagne l'exposition. Il est introduit par Philippe Lançon, Prix Femina 2018 pour son ouvrage Le Lambeau, qui a partagé avec lui amitié et travail à Charlie Hebdo. Il analyse et rend hommage à celui qui « a changé la nature et le sens du dessin de presse mais aussi le rapport de force entre dessin et écrit ».

 

Commissaires d'exposition : Emmanuelle Brugerolles et Anne-Cécile Moheng

 

CATALOGUE

L'exposition est accompagnée d'un catalogue, réalisé sous la direction d’Emmanuelle Brugerolles.
Introduction par Philippe Lançon.
Collection Carnets d'études
Reliure Broché
96 pages
Prix 20 €

 

 

 

Selon la réglementation en vigueur depuis le 21 juillet, le passe sanitaire ou une preuve de Test RT-PCR ou antigénique négatif de moins de 72 heures au moment du contrôle, vous seront demandés. Le port du masque est obligatoire.

BILLETTERIE RESPONSABLE 

 

2, 5 ou 10 €, c’est vous qui choisissez !

La billetterie responsable invite chaque visiteur venant découvrir une exposition aux Beaux-Arts de Paris à choisir son ticket d’entrée parmi 3 tarifs proposés : 2 €, 5€ ou 10 €. Contribuez selon vos moyens, votre passion et votre désir d’engagement !

Gratuité (sur présentation d’un justificatif en cours de validité) :

• moins de 18 ans

• étudiants et enseignants des écoles nationales supérieures d’art et d’architecture du Ministère de la Culture

• étudiants des institutions membres de l’Université Paris-Sciences-et- Lettres (PSL)

• étudiants de l’École du Louvre

• titulaires de la carte du Ministère de la Culture

• Amis des Beaux-Arts de Paris

• détenteur des cartes : Maison des Artistes, ICOM, ICOMOS, Association française des commissaires d’exposition (CEA)

• journalistes

• demandeurs d’emploi, bénéficiaires des minima sociaux

• handicapés civils et mutilés de guerre (avec un accompagnateur)

 

354C w/ BEAUX-ARTS DE PARIS 
FIN DE RÉSIDENCE

du lundi 12 au dimanche 18 juillet 2021
Exposition / installations
14h-20h - Entrée libre

Vernissage le 12 juillet à partir de 18h

 

Dialogue avec Marie Robert

Soumis par admin_bap le
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