Les Beaux-Arts de Paris participent au salon des formations et métiers artistiques de l’Étudiant sur le stand du Ministère de la Culture, venez à notre rencontre pour tout savoir sur notre offre de formation et nos modalités d'admissions : la classe préparatoire publique à caractère social (Via Ferrata), le diplôme de 1er cycle des Beaux-Arts de Paris (niveau licence) et le diplôme national supérieur d'arts plastiques (DNSAP, niveau master).
 

Du vendredi 3 octobre 2025 au dimanche 30 novembre 2025

Lundi à jeudi : 9h30 - 18h / samedi à dimanche : 9h30 - 19h

Église Saint-Eustache

146 rue Rambuteau, 75001 Paris

Lauréate du Prix Rubis Mécénat 2025 en partenariat avec l’église Saint-Eustache et les Beaux-Arts de Paris, Liselor Perez, étudiante en 5e année, présente une installation inédite d’un ensemble de pantins disséminés dans la nef principale et les chapelles latérales. Commissariat par Julia Marchand.
 

« Mon installation se présente comme une exploration poétique des tensions existentielles : le corps, fragile et en quête d'élévation, face à l'architecture, intemporelle et immuable. » Liselor Perez

À partir du silence intérieur et de la matérialité du lieu, longuement fréquenté par l’artiste lors de sa phase de recherche, Liselor Perez a dessiné ces silhouettes mystérieuses, qui semblent émerger de l’édifice. En imaginant un « gardien de l’église » au corps couvert de jesmonite rappelant le pilier auquel il est adossé, ou un être-pantin en équilibre dans l’une des chapelles devenant le réceptacle d’un visage vitrail, l’artiste vient sculpter un point de jonction entre l’œuvre et son environnement, en absorbant les motifs qui l’entourent pour la couvrir d’une parure.

Entre poésie et science-fiction, les œuvres proposent une expérience sensible, une invitation à la rêverie où le pantin n’est plus un simple jouet, mais le support d’une interrogation incarnée sur le sens de l’être et l’autre.
Depuis 2021, le Prix Rubis Mécénat en partenariat avec les Beaux-Arts de Paris permet à un étudiant de l’École de bénéficier d’une aide à la production et d’un accompagnement critique pour la création d’une œuvre inédite à l’église Saint-Eustache, Paris.

Pour plus d’informations consulter le communiqué de presse

Crédit photo : Cent Sommeils, Liselor Perez, Beaux-Arts de Paris, courtesy Rubis Mécénat, église Saint-Eustache, 2025. © InstanT Productions

Mardi 14 octobre 2025

19H00 - 20H30

Amphithéâtre d'Honneur

14 rue Bonaparte, 75006 Paris

ENTRÉE LIBRE

Il faut défendre la société (contre les images)

Les images nous environnent, nous dominent, nous hantent. Certaines s’imposent en frappant les esprits quand d’autres, plus sournoises, s’insinuent et s’invitent pas surprise dans nos imaginaires. Doit-on apprendre désormais à se défendre contre elles, parce qu’elles seraient trop agressives ou trop séduisantes ?

Mardi 30 septembre 2025

19H00 - 20H30

Amphithéâtre des Loges + Instagram

14 rue Bonaparte, 75006 Paris

ENTRÉE LIBRE

À l’occasion de la parution de l’ouvrage Thomas Hirschhorn From Graphic Design to Art (MIT Press, 2025), l’historienne de l’art américaine Lisa Lee revient avec l’artiste sur la genèse de son travail.

« Lisa Lee a cerné la véritable nature de mon expérience parisienne, après mon arrivée en 1983. Déterminé à faire du graphisme, mais confrontant mon travail au temps, au monde et à la réalité, j'ai compris qu'il fallait renverser ma volonté : l'art est devenu la mission à accomplir, bien au-delà du graphisme.

Sonia Steinsapir (1912-1980), née en Russie à l’époque des Tsars, a vécu en Crimée, à Berlin et à Moscou avant d’émigrer à Paris en 1936. Elle devient étudiante à l’École des Beaux-Arts de Paris et se destine à une carrière d’artiste. Victime de l’antisémitisme sous l’Occupation, elle est déportée dans les camps de Mérignac et Poitiers, où elle rencontre des internés dits Nomades, Manouches, Gitans, Rom et Voyageurs et réalise l’un des rares témoignages graphiques des persécutions antitsiganes en France pendant la Seconde Guerre Mondiale.

Sonia Steinsapir (1912-1980), née en Russie à l’époque des Tsars, vit en Crimée, à Berlin et à Moscou avant d’émigrer à Paris en 1936. Elle devient étudiante à l’École des Beaux-Arts de Paris et se destine à une carrière d’artiste. Victime de l’antisémitisme sous l’Occupation, elle est déportée dans les camps de Mérignac et Poitiers, où elle rencontre des internés dits Nomades, Manouches, Gitans, Rom et Voyageurs et réalise l’un des rares témoignages graphiques des persécutions antitsiganes en France pendant la Seconde Guerre Mondiale.

Cet ouvrage est la première monographie consacrée au duo d’artistes The Bells Angels, constitué par Julien Sirjacq et Simon Bernheim.
 

Du mercredi 17 septembre 2025 au dimanche 26 octobre 2025

Entrée libre de 14h à 18h

Église des Trinitaires

1 rue des trinitaires, 57000, Metz

Quatorze étudiants-artistes de la filière « Fresque & Art en situation » des Beaux-Arts de Paris ont créé des œuvres spécifiquement pensées pour l’Église des Trinitaires à Metz, en s’inspirant de leur découverte des forêts à l’orée de la ville.


Une invitation de Viviane Zenner (Galerie des Jours de Lune) en partenariat avec la ville de Metz.

Il y a plus de 2000 ans, Metz portait le nom de Divodurum Mediomatricorum, « L’enclos divin entre deux rivières », au cœur du territoire de la tribu celte des Médiomatriques. Sous l’influence grandissante de Rome, la cité élargit peu à peu ses horizons spirituels. Les habitants adoptent alors un foisonnement de cultes nouveaux, accueillant des déesses venues de lointaines contrées.

Au cœur de la ville, l’église des Trinitaires, édifiée au XVIIIe siècle dans sa forme actuelle, a connu plusieurs vies et semble être en éternelle transformation. La période de transition du monde contemporain où se rebattent les cartes du spirituel, cet « âge pivot » selon le philosophe Karl Jaspers amène les artistes-étudiants de la filière « Fresque & Art en situation » des Beaux-Arts de Paris à sonder la notion même de culte et la nature des potentiels rites de demain.

Ils investissent les Trinitaires pour une ultime exposition d’art contemporain, puisant leurs inspirations notamment dans leur découverte de la forêt de la Meuse à quelques dizaines de kilomètres de Metz. L’église se trouve ainsi liée à la forêt, à l’orée du bois, sombre et profonde, laissant place à l’imaginaire de l’obscurité : elle sert de frontière entre monde réel et monde inventé. Chercher dans les croyances et les pratiques du passé, avérées ou fantasmées, pour imaginer les cultes du futur, pour proposer une pensée spéculative, une expérience attentive, méditative du lieu.

La filière bénéficie du soutien de la Fondation Gecina, Vedettes de Paris, l’Apes/groupe Action Logement, RM Yachts et la Compagnie de Phalsbourg.


Étudiants/artistes participants : Ash, Mehdi Babaei, Helena Heras, Ruoxi Jin, Bahar Kocabey, Jade Maignan, Baptiste Marfaing, Sarah Melloul, Amine Merhoum, Lou Olmos Arsenne, Héloïse Sailly, François Toison, Mehdi Shineshen, Wiktoria Wojciechowska

Artistes/enseignants invités : Bertrand Planes et Charlotte Imbault

Mardi 23 septembre 2025

18H30 - 20H30

Auditorium de l'ADAGP

11 rue Duguay-Trouin, Paris 6

GRATUIT SUR INSCRIPTION

Les Caprices de la pensée, débat entre Christian Jaccard et Nicolas Bourriaud à l’ADAGP

Un débat exceptionnel entre l’artiste Christian Jaccard et le critique d’art Nicolas Bourriaud est organisé dans l’auditorium de l’ADAGP à l’occasion de la parution de l’ouvrage Les Caprices de la pensée, une rencontre unique qui permet d'explorer les réflexions de l'artiste et d'approfondir les enjeux contemporains de son travail, à travers le prisme de ces écrits inédits qui marquent un tournant dans la compréhension de l'art de notre époque.

Dès la rentrée, dans le cadre du nouveau programme de professeur invité, les Beaux-Arts de Paris vont recevoir chaque année un artiste international.
Cette invitation est rendue possible grâce au partenariat noué entre les Beaux-Arts de Paris et le programme de résidence Institut français x Cité internationale des arts.