C’est avec tristesse et émotion que nous avons appris la disparition de Jean-François Debord.

 

Né en 1938 à Évreux, Jean-François Debord a enseigné aux Beaux-Arts de Paris dès 1969, en tant qu’assistant du professeur Pol Le Cœur avant d’être nommé en 1978 professeur responsable du département de morphologie, poste qu’il a occupé durant 25 ans jusqu’en 2003. Figure emblématique de l’École, son enseignement a marqué durablement des générations d’élèves.

La morphologie aux Beaux-Arts de Paris, par Jean-François Debord : 

La Nouvelle Académie des Amateurs (NABA) vous propose une offre originale pour développer vos compétences artistiques dans un lieu et une école emblématique.

À titre d’initiation ou de perfectionnement, les cours proposés et animés par des grands artistes et techniciens, permettent d’acquérir une technique artistique, de compléter ou de parfaire une formation et d’affiner une culture personnelle dès 16 ans. Cet automne, lors d’un trimestre, en journée ou en soirée, venez vous initier ou vous perfectionner en dessin ou en peinture quels que soient votre niveau et vos attentes.

Du Mercredi 2 juillet 2025 au Samedi 19 juillet 2025

14H00 - 18H00

La Supérette

28 Bd de Stalingrad, 92240 Malakoff

ENTRÉE LIBRE

Ilaria Andreotti, Maëlle Lucas-Le Garrec, Oskar Fougeirol Lété, Liselor Perez, Lou Rappeneau, Apolline Regent, Emilia Shine et Pierre Sérot, étudiant·es de l’atelier Figarella, exposent leurs travaux dans le cadre d’un partenariat des Beaux-Arts de Paris avec Sorbonne Université et l’École des Arts Décoratifs-PSL.

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Nathan Ghali

Prix des Amis

Nathan Ghali développe une pratique située entre l'art vidéo et le cinéma, mobilisant l'animation 3D et la photographie.Ses oeuvres, nourries de récits fragmentaires et d'expériences autobiographiques - souvenirs d'enfance, solitude, difficultés à communiquer - interrogent la mémoire, le langage et la fabrication des images. En détournant des ressources en ligne et des éléments standardisés de l'image de synthèse, il crée des récits où le réel et le simulacre se contaminent, complétant et réécrivant son histoire personnelle.


Nathan Ghali is developing a practice situated between video art and cinema, mobilizing 3D animation and photography. His works, nourished by fragmentary narratives and autobiographical experiences - childhood memories, solitude, difficulties in communicating - question memory, language and the making of images. By diverting online resources and standardized elements of computer-generated imagery, he creates narratives in which the real and the simulacrum contaminate each other, completing and rewriting his personal story.

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Maëlle Lucas-Le Garrec

Prix Arthur de Baudry d’Asson

En travaillant des matières tels que le bois, la pierre ou le métal, Maëlle Lucas-Le Garrec aborde les objets du quotidiens comme des fils tissés dans une tapisserie plus large du temps et de l’histoire. Ces matières, en constante évolution, se mêlent à nos mémoires et à nos manières d’habiter, à la croisée de l'oralité, des gestes rituels et du savoir-faire artisanal. La transmission orale d’un imaginaire collectif alimente sa pratique, avec comme source des chants traditionnels bretons. Elle s’intéresse à la récurrence d’éléments dans les paroles :  l’intervention d’oiseaux ou de poissons, que l’on peut retrouver dans ses sculptures. Les morceaux de meubles anciens qu’elle utilise sont autant de témoins des histoires chantées. Elle les associe à d’autres formes plus contemporaines et s’inclut ainsi dans la filiation du récit.


Working with materials such as wood, stone and metal, Maëlle Lucas-Le Garrec approaches everyday objects as threads woven into a broader tapestry of time and history. These constantly evolving materials are interwoven with our memories and ways of living, at the crossroads of orality, ritual gestures and artisan know-how. The oral transmission of a collective imaginary feeds her practice, with traditional Breton songs as her source. She is interested in the recurrence of elements in words: the intervention of birds or fish, which can be found in her sculptures. The pieces of antique furniture she uses bear witness to the stories she sings. She associates them with other, more contemporary forms, thus including herself in the story's filiation.

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Joseph Dhedin-Arzoumanov

Prix Khalil de Chazournes

“Depuis tout petit je fouille, je collectionne, j’assemble, je crée des univers que je rêve et dans lesquels je m’amuse. La partie de mon enfance que j’ai vécue à Casablanca au Maroc fut d’une incroyable richesse dans la découverte d’une nouvelle culture. Mes voyages en Ouzbékistan, en Russie, en Inde et en Arménie m’ont conforté dans ce plaisir de l’exploration. Je veux créer des cités ultra fines, détaillées et précieuses. J’ai envie de créer mes propres vestiges qui sont en partie ceux, visibles et invisibles, que m’a légués ma famille. J’ai envie de créer des statuettes remplies de symboles et d’émotions. Le spectateur se retrouve face aux reliques d’un monde imaginaire. Dans l’intensité du faste, du scintillement, de la minutie et de la forme, je crée les trésors que je rêve de découvrir”.


"Ever since I was a child, I've been rummaging around, collecting, assembling and creating worlds that I dream up and enjoy. The part of my childhood I spent in Casablanca, Morocco, was incredibly rich in the discovery of a new culture. My travels in Uzbekistan, Russia, India and Armenia have confirmed this pleasure in exploration. I want to create ultra-fine, detailed and precious cities. I want to create my own relics, which are in part those, visible and invisible, bequeathed to me by my family. I want to create statuettes filled with symbols and emotions. The viewer is confronted with the relics of an imaginary world. In the intensity of splendor, glitter, meticulousness and form, I create the treasures I dream of discovering".

Éric de Chassey, nouveau directeur des Beaux-Arts de Paris, prend ses fonctions le 1er juillet. Nous lui souhaitons la bienvenue !  

Professeur d’histoire de l’art à l’École normale supérieure de Lyon depuis 2012, Éric de Chassey a dirigé, l’Académie de France à Rome – Villa Médicis de 2009 à 2015 avant de prendre, en 2016, la direction de l’Institut national d'histoire de l'art (INHA). Il est l’auteur de nombreux ouvrages, essais et articles sur l’art et les artistes contemporains, et a assuré le commissariat de plus de cinquante expositions, en France et à l’étranger.

Les Beaux-Arts de Paris adressent toutes ses chaleureuses et sincères félicitations à Nina Childress qui rejoint l’Académie des beaux-arts, elle est cheffe d’atelier aux Beaux-Arts de Paris depuis 2019.
 

Nina Childress est officiellement installée comme membre de la section de peinture de l'Académie des beaux-arts depuis le 25 juin 2025 par sa consœur Catherine Meurisse, membre de la section de gravure et dessin.

Durant 2 jours, les Ateliers Ouverts sont une occasion unique dans l'année pour le grand public et les professionnel·les de découvrir la jeune création et la diversité artistique produites par les étudiantes et étudiants des Beaux-Arts de Paris.

Les ateliers se transforment en espaces d’expositions et offrent un panorama des travaux réalisés de la classe préparatoire Via Ferrata à la cinquième année : peintures, photos, sculptures, dessins, vidéos, etc. La formation en atelier est la spécificité des Beaux-Arts de Paris, il porte le nom de l’artiste reconnu·e qui le dirige.

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Eugénie Didier

Prix Weil

“Je peins pour ralentir le temps et donner de l’importance aux instants discrets du quotidien — ceux qui passent inaperçus mais qui disent souvent le plus.
À partir de mes propres photographies, je cherche à capter ce qui est « au bord des choses » : les silences partagés, les gestes suspendus, les fragments d’histoires. Ma peinture est un moyen de voir autrement, de rendre visible ce qui glisse et s’efface, de révéler une forme de vérité sensible et universelle. Mes formats, mes textures et mon accrochage invitent à une intimité physique avec l’image. Je peins comme on fouille, pour faire remonter la lumière. Elle invite
à s’approcher, à chercher, à compléter les éléments qui échappent au cadre. Le hors-champ devient un espace mental, actif, où le spectateur peut projeter
sa propre narration”.


"I paint to slow down time and give importance to the discreet moments of everyday life - those that go unnoticed but often say the most.
Using my own photographs, I try to capture what's “on the edge of things”: shared silences, suspended gestures, fragments of stories. My painting is a way of seeing differently, of making visible what slips and fades, of revealing a form of sensitive and universal truth. My formats, textures and hanging invite a physical intimacy with the image. I paint like a digger, to bring out the light. It invites
to come closer, to search, to complete the elements that escape the frame. The off-frame becomes a mental, active space, where the viewer can project
his or her own narrative.

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