L’association Les Amis des Beaux-Arts de Paris, fondée et présidée par agnès b., a décerné le 26 juin 2025 sept prix aux étudiant·es de l’École sélectionné·es par un jury composé de professionnel·les du monde de l'art contemporain.
“Je travaille sur des grands formats. Huile, acrylique, pastels gras, fusain, feutre, ces différents matériaux me permettent de construire ma peinture : d’abord une couleur saturée, puis des couleurs analogues pour créer un dégradé progressif. J’aime le contraste entre un corps lisse et un fond rugueux, ou l’inverse. J’aime le fusain, j’aime le dépôt noir qu’il projette au sol quand je le gratte sur la toile, son intensité, son absence : ombre et lumière. J’aime peindre la peau, écarlate, vive, brûlée, incandescente. Je peins des femmes, seules, en groupes : anonymes. Des corps offerts. Ce qui m’intéresse, c’est l’instant où le regard se pose, où il fige, où il transforme”.
"I work on large formats. Oil, acrylic, oil pastels, charcoal, felt-tip pen, these different materials enable me to build up my painting: first a saturated color, then similar colors to create a gradual gradation. I like the contrast between a smooth body and a rough background, or vice versa. I like charcoal, I like the black deposit it throws on the ground when I scratch it on the canvas, its intensity, its absence: shadow and light. I like to paint skin, scarlet, vivid, burnt, incandescent. I paint women, alone, in groups: anonymous. Bodies on offer. What interests me is the moment when the gaze rests, when it freezes, when it transforms".
“Donner du temps aux photographies, à leur fabrication et à leur monstration, c'est chercher à comprendre comment elles sont consommées. Ayant pour médium la photographie, mon travail interroge les relations constantes entre l'être humain et l'image, dans une société où nos rapports spatiaux, sociaux et comportementaux sont intimement liés à la photographie. En convoquant et en alternant les procédés photographiques, j'explore les rapports autonomes entre le spectateur et l'image, à une époque où la photographie s'impose de manière autoritaire dans nos environnements, qu'ils soient formels ou virtuels. Du laboratoire à l'espace d'exposition, mes tirages incarnent une volonté de donner matière à l'image. Qu'il s'agisse d'une simple projection de lumière ou de l'usage d'un appareil obsolète, je cherche à comprendre ce qui résiste, dans la structure comme dans les imperfections, de mes épreuves photographiques”.
"To give time to photographs, to their making and their display, is to seek to understand how they are consumed. Using photography as my medium, my work questions the constant relationship between the human being and the image, in a society where our spatial, social and behavioral relationships are intimately linked to photography. By summoning and alternating photographic processes, I explore the autonomous relationship between the viewer and the image, at a time when photography is imposing itself authoritatively in our environments, whether formal or virtual. From the laboratory to the exhibition space, my prints embody a desire to give substance to the image. Whether it's a simple projection of light or the use of an obsolete camera, I seek to understand what resists, in the structure as in the imperfections, of my photographic prints".
"Mon travail fait appel à un imaginaire rural. Il convoque des pratiques liées à l’artisanat et au travail de la terre. Dans mes sculptures, il est question
de certains matériaux en lien avec ces espaces, tels que le crin, le maïs, le bois, la toile de jute. Je m’inspire de symboles vernaculaires, comme la fronde, l’ail ou le fer à cheval, allégories de la chance, de la chasse ou de la protection. Ils font référence à la longue histoire d’un lieu et de ses formes. Un compas, par exemple, cite un métier, celui du maçon, et plus largement nous évoque un lien affectif à l’architecture, à la construction et au dessin. Mes sculptures représentent ainsi un effort, le mien, celui d’un matériau qui se courbe et plus largement celui d’un monde rural, où le labeur occupe une place particulière”.
"My work draws on a rural imagination. It conjures up practices linked to craftsmanship and working with the earth. My sculptures use materials associated with these spaces, such as horsehair, corn, wood and burlap. I draw inspiration from vernacular symbols such as the slingshot, garlic or horseshoe, allegories of luck, hunting or protection. They refer to the long history of a place and its forms. A compass, for example, refers to a trade, that of the mason, and more broadly evokes an emotional link to architecture, construction and drawing. My sculptures thus represent an effort, my own, that of a curving material and, more broadly, that of a rural world, where toil occupies a special place".
Ce collectif, créé il y a un an autour des archives de performances réalisées par des étudiant·e·s et diplômé·e·s des Beaux-Arts de Paris, vise à offrir une visibilité nouvelle à ce médium encore peu connu du grand public, tout en interrogeant les formes de transmission, de conservation et de mémoire propres aux pratiques performatives.
L’association a pour objectif d’offrir un espace de diffusion aux artistes issu·e·s des Beaux-Arts de Paris, d’expérimenter des formes d’archivage sensibles et variées de la performance et de nourrir une réflexion collective sur la mémoire de l’art vivant.
Un site internet a été lancé à l’automne 2025. À cette occasion un workshop-colloque a été organisé le 30 septembre dans l’Amphithéâtre d’honneur des Beaux-Arts de Paris, durant lequel des étudiants ont présenté des performances ainsi que des formes d’archivage de ces performances, qui seront ensuite commentées et discutées par des artistes et des penseurs, penseuses de la performance.
Une exposition est envisagée afin de toucher de nouveaux publics, l’idée étant de la proposer à des médiathèques.
Voici le site internet : https://bapperf.fr/
This collective, created a year ago around the archives of performances created by students and graduates of the Beaux-Arts de Paris, aims to offer new visibility to this medium, which is still little known to the general public, while questioning the forms of transmission, preservation, and memory specific to performance practices.
The association's goal is to provide a space for the dissemination of work to artists from the Beaux-Arts de Paris, to experiment with sensitive and varied forms of performance archiving, and to foster collective reflection on the memory of living art.
A website was launched in the fall of 2025. To mark the occasion, a workshop-symposium was held on September 30 in the Amphithéâtre d'honneur at Beaux-Arts de Paris, during which students presented performances and ways of archiving these performances, which were then commented on and discussed by artists and performance thinkers.
An exhibition is planned to reach new audiences, with the idea of offering it to media libraries.
L’association Les Amis des Beaux-Arts de Paris, fondée et présidée par agnès b., a décerné le 26 juin 2025 sept prix aux étudiant·es de l’École sélectionné·es par un jury composé de professionnel·les du monde de l'art contemporain.
Nous serions très heureux de pouvoir bénéficier du versement de votre part au titre de la taxe d’apprentissage. Vous avez jusqu'au 24 octobre 2025 pour encourager la création et soutenir les jeunes artistes des Beaux-Arts de Paris. Merci aux entreprises qui nous ont déjà apporté leur soutien lors de la première campagne de répartition.
Cette 5e édition se déroulera du 3 juillet au 31 août 2025 à l’initiative des Beaux-Arts de Paris, de l’association du Jeudi des Beaux-Arts et du comité professionnel des Galeries d’Art (CPGA). L'événement a pour but de créer un premier lien entre les jeunes artistes issu·e·s des Beaux-Arts de Paris et les galeries d’art qui cohabitent dans le même quartier.
Palazzo Grassi, Venise
Jusqu'au 4 janvier 2026
Nina Childress, Reading in Bed, 2024 Acrylique, pigments iridescents (colorstream) pigments phosphorescents et huile sur toile © Nina Childress, adagp 2025. Courtesy the Artist and Art : Concept, Paris. Photo Romain Darnaud
Mireille Blanc, Still life (Sant'Orsola), 2025, huile sur toile, 60 x 44 cm
© Agnès Geoffray, Les échappées I, 2023. Tirage pigmentaire, contrecollé alu 1mm, encadré, 60 x 90 cm.
Tatiana Trouvé, La vie étrange des choses © Tatiana Trouvé
Salomé BOTELLA, étudiante en 5e année, lauréate du Prix agnès b.
Léonard BERTHOU, étudiant en 3e année, lauréat du Prix THADDAEUS ROPAC
Charlotte MENUT, étudiante en 4e année, lauréate du Prix du PORTRAIT Bertrand de DEMANDOLX- DEDONS
BAP PERF, Aide au projet collectif Guillaume Dethan / Dream Big and Grow Fast
Sehyoung LEE, diplômé 2023, Prix de danse-performance Fondation Villa Seurat pour l'art contemporain
Abdelhak BENALLOU, diplômé 2024, Prix de peinture Rose Taupin-Dora Bianka
Mehdi GÖRBÜZ, diplômé 2024, Prix de volume-installation Marguerite et Méthode Keskar